Quelle dérive

Pour parler de tout, mais surtout de rien !
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John Lennon
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Message non lu 30 nov. 2017, 13:51

Bonjour à tous,

J'ai vu un article intéressant, d'une collègienne qui reçoit des lettres de menaces, c'est hallucinant de voir une telle dérive, une gamine de 11ans qui reçoit ce types de lettres, et bien les parents qui ont éduqués ces gamins qui ont envoyé les lettres, doivent se poser bien des questions, y'a t'il des parents, c'est à se poser des questions, c'est très grave de voir une telle situation.

http://www.sudouest.fr/2017/11/30/une-l ... 1-5458.php

Cordialement Barbara :D :alcool:
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noodlefr
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Message non lu 30 nov. 2017, 17:35

Bonsoir,

Ce genre de personnage se rééduque (avec plaisir et délectation :gourdin: ) à la batte de baseball (cloutée, c'est plus drôle :mrgreen: ).
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Mahavishnu
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Message non lu 30 nov. 2017, 17:36

Bonjour, Barbara,

Je ne suis pas étonné une demi-seconde par ce genre d'articles, ayant exercé le métier d'éducateur spécialisé, principalement auprès d'adolescents, pendant une petite vingtaine d'années, avant de changer complètement de parcours _ parce que j'avais, en très résumé, perdu le "feu sacré", celui qui permet d'encaisser l'insupportable et d'y trouver un peu de sens.

Bref.

Tout cela n'a rien de nouveau, la différence, c'est que l'on en parle davantage qu'auparavant, et que les pouvoirs publics semblent commencer à mesurer l'ampleur du problème. Avec un certain retard à l'allumage, dirons-nous, parce que ces comportements là, les adultes n'ont pas tellement envie de s'en saisir, ni même de les percevoir, et souvent, ils banalisent. Et quand bien même ils iraient au charbon, comment agir face à de tels actes? C'est très compliqué, il ne suffit pas d'aller alpaguer les sales mioches à la sortie de l'école pour les bousculer un peu _ sous peine de faire l'objet d'une plainte des parents _ pour que cela cesse. Bien au contraire, cela peut accentuer le harcèlement _ ainsi que le montre cet article: les petites crevures se foutent complètement que l'on prévienne le CPE ou le proviseur. Quant à d'éventuelles actions de prévention, elles n'ont hélas qu'un impact très limité.

Un exemple parmi d'autres, pour illustrer à quel point les adultes sont démunis: j'ai eu, un jour, à accueillir en urgence une adolescente de 15 ans qui était harcelée par une bonne partie de sa classe, à un point ahurissant: ses parents l'étaient également, y compris à leur domicile. Poubelles incendiées, boite-à-lettre défoncée, menaces téléphoniques, lettres anonymes, la totale. La gamine n'en pouvait plus, ses parents, non plus, elle avait d'ailleurs fuguée pour ne pas retourner dans son établissement scolaire, et que quelqu'un, d'une façon ou d'une autre, puisse l'aider _ ce que n'avaient fait ni l’assistante sociale scolaire, ni les autres personnels de l'éducation nationale. Les parents, quant à eux, souhaitaient déménager, mais en banlieue parisienne, ce n'est ni simple, ni facile.

Alors, qu'avons-nous fait? Ben, un signalement administratif, assorti d'un dépôt de plainte contre X, pour que l'Aide Sociale à l'Enfance accepte de soutenir les parents à moyen terme. L'adolescente également, que nous avons d'urgence exfiltré pour qu'elle intègre un autre collège, et ainsi repartir de zéro. C'était une réponse par défaut, qui ne réglait strictement rien, sur le fond: les harceleurs ont peut-être trouvé une nouvelle victime à tyranniser, et n'ont vraisemblablement pas eu à assumer les conséquences de leurs actes.

Tout cela pour affirmer qu'un sordide cocktail d'angélisme, de déni, d'aveuglement, a abouti à ce dont nous entendons régulièrement parler via de nombreux médias: zones de non-droit, bandes organisées qui font leur loi dans certains territoires (et pas seulement dans les banlieues, cela se fait aussi dans de petits villages isolés). Je ne peux qu'y voir une forme de démission collective du monde des adultes, et espérer que cela change. Mais franchement, ce n'est pas gagné, et cela risque d'être long.

Pour preuve, on évoque, depuis quelques années, la radicalisation de certains jeunes. Formidable, à ceci près que des adolescents basculant peu à peu dans des délires intégristes, j'en croisais déjà il y a 15 ans. Et à l'époque, j'étais le seul éducateur de l'association à défendre l'idée que nous ne pouvions pas nous contenter de rester dans une position "neutre". J'estimais qu'il fallait absolument aller au conflit avec ces jeunes, interroger sans concession leur certitudes idiotes, quitte à sortir du cadre "conventionnel" de l'action sociale. Ce que j'ai fait, avec des résultats à la clé. Cela nécessitait d'être très au clair _ sur un plan personnel _ à propos de mes propres certitudes, croyances, autrement dit, d'avoir un peu travaillé mon propre rapport à la spiritualité. Problème: la plupart des personnels éducatifs sont très, très loin d'avoir débroussaillé ces questionnements intimes. Alors, ils sont largués, forcément, et évitent le sujet.

Bon, trêve d’anecdotes, j'ai déjà été trop disert, et extrêmement hors-sujet sur un forum à vocation audiophile.

A+

Mahavishnu.
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Gaston
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Message non lu 30 nov. 2017, 17:42

Tout ça a un nom : laxisme . Et le pays des droits de l'homme qui devient celui des droits inversés .
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noodlefr
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Message non lu 30 nov. 2017, 17:49

Mahavishnu,

Je suis prof et des gamins menacés j'en ai eu.
2 catégories :
- ceux qui se taisent et subissent, dans leur coin...
- ceux qui parlent et là on peut "y aller"

Dans mon bahut la communication est claire : la peur doit changer de camp.
Dès qu'on peut on "traite" les cas, mais le problème n'est, il est vrai, que déplacé, le plus souvent, vers un autre établissement.
Certains "indélicats" ont fait 2, 3 bahuts avant de se retrouver nulle part et le plus souvent devant le juge. Leur cas ne m'intéresse pas beaucoup, je ne serais pas un bon éduc spé, désolé.
Par contre celui des élèves menacés et/ou harcelés bien davantage et surtout de ceux qui se taisent.
Quand on arrive à faire les faire parler, ceux-là c'est un grand ouf de soulagement.
J'ai mis les mots au masculins mais uniquement pour respecter la bonne grammaire.
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Message non lu 30 nov. 2017, 17:52

Le laxisme n'existe que pour ceux qui veulent y céder.
J'ai la chance d'avoir un CE qui ne rigole pas avec ce genre d'affaire => bouton stop eject immédiat.
Le dernier cas est encore assez récent, il n'y même pas eu besoin de conseil de discipline, ça a été très vite. Mais on sait que le personnage en question va aller sévir ailleurs.
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Gaston
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Message non lu 30 nov. 2017, 18:00

Hello cher collègue :oldy:
Moi aussi je suis prof et je peux te dire qu'il n'y a pas un bouton stop-eject dans tous les bahuts .
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John Lennon
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Message non lu 30 nov. 2017, 18:05

Bonjour Mahavishnu,

Il est vrai que le métier d'éducateur, c'est un travail incroyablement difficile, et on doit voir des cas, que nous ont ne pourraient même pas imaginer, je suis indignée des lettres que reçoit la gamine, c'est d'une violence inouïe, parfois tu croises certains gamins qui ont à peine 14 ans, et qui sont définitivement perdus, et irrécupérable, c'est un constat très malheureux.

J'imagine très bien que la gamine, n'est pas envie d'aller à l'école, ça doit être un véritable cauchemard. :deprim:
Si des gamins de 11 ans se comportent ainsi que vont-ils être à 20 ans terroristes, c'est fort possible. :shock:

Cordialement Barbara
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Message non lu 30 nov. 2017, 18:19

Ils se comporteront comme on leur laissera le faire.

Soit on les "rééduque" et là je passe la main aux spécialistes (ma patience trouve très vite ses limites), soit on connait le chemin à l'avance.
La société aurait tout à gagner à "récupérer" ces jeunes. Mais....

Tiens, il faut relire les voyages de Gulliver : chez les géants les enfants sont confiés à l'état pour leur éducation à partir de l'âge de 3 ans...

@ gaston,
Oui je sais. J'ai de la chance dans mon établissement mais ce n'est pas le cas de tous les collègues, loin de là !
Après les exclusions dans l'EN c'est un peu le jeu des patates chaudes... on déplace les "soucis" sans les régler.
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John Lennon
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Message non lu 30 nov. 2017, 18:28

certains gamins, à un âge très jeune, ont un casier judiciaire long comme le bras, c'est souvent un contexte familial, où les parents ont démissionné depuis bien longtemps, et après passer un certain âge, c'est quasi impossible de sauver les gamins, après tout le toutim, la prison lorsqu'ils arrivent à l'âge majeur. :deprim:
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Message non lu 30 nov. 2017, 18:41

Ouh là doucement ! Avant d'aller en prison il faut d'abord qu'ils aient fait des dizaines de victimes . Et en plus ils n'y resteront pas longtemps .
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Message non lu 30 nov. 2017, 18:44

Bon je n'en dirai pas plus . Inutile . Tout le monde a déjà compris tout le bien que je pense de la justice française .
Je m'éclipse .
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Message non lu 30 nov. 2017, 18:55

Entre le laxisme (ne rien faire) et la prison (la pire des solutions, c'est l'école du crime) et en dehors de ma très radicale solution "battesque", il y a une voie médiane à trouver, pas forcément naïve et bonne enfant, mais ferme et visant à rééduquer tout en sanctionnant. Le soucis n'est pas vraiment idéologique, il est juste financier car cela coûterait juste trop cher. Mais ce sont des "économies" à court terme.
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Mahavishnu
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Message non lu 30 nov. 2017, 19:00

noodlefr a écrit :
30 nov. 2017, 17:49
Mahavishnu,

Je suis prof et des gamins menacés j'en ai eu.
2 catégories :
- ceux qui se taisent et subissent, dans leur coin...
- ceux qui parlent et là on peut "y aller"

Dans mon bahut la communication est claire : la peur doit changer de camp.
Dès qu'on peut on "traite" les cas, mais le problème n'est, il est vrai, que déplacé, le plus souvent, vers un autre établissement.
Certains "indélicats" ont fait 2, 3 bahuts avant de se retrouver nulle part et le plus souvent devant le juge. Leur cas ne m'intéresse pas beaucoup, je ne serais pas un bon éduc spé, désolé.
Par contre celui des élèves menacés et/ou harcelés bien davantage et surtout de ceux qui se taisent.
Quand on arrive à faire les faire parler, ceux-là c'est un grand ouf de soulagement.
J'ai mis les mots au masculins mais uniquement pour respecter la bonne grammaire.
Noodle,

Ravi de savoir que mes observations ne sont pas valables partout: c'est signe que les choses évoluent dans le bon sens. Cela étant, pour rappel, ce que je raconte commence à dater, et puis, la réalité locale, à Paris ou en banlieue parisienne, n'et pas forcément la même qu'à Amiens ou ailleurs. Dans certains établissements, on peut avoir affaire à une équipe pédagogique investie, tandis que dans d'autres, c'est l'épuisement et le renoncement qui font office de projet. Tout comme dans bien des institutions éducatives, foyers, lieux de vie, hôpitaux: j'ai travaillé quelques années en tant qu'intervenant systémique... chargé de remettre un peu de vie et de sens dans des institutions chaotiques. C'était bien plus compliqué que de travailler sur des problématiques individuelles.

Parenthèse: Barbara, je n'ai pas parlé de terrorisme, seulement d'intégrisme religieux (et pas uniquement musulman: catholiques et évangélistes sévissent aussi). Pour être clair, je n'ai jamais eu à faire à des adolescents déjà sur ce chemin-là (parce que ce choix-là se "cristallise" généralement plus tard, après la majorité), par contre, des gamins et des gamines embrigadés par un grand frère, un imam, un prêtre, ou un quelconque adulte considéré comme modèle ou faisant autorité, oui, très souvent, et cela commence ainsi. Je passe sur l'abondance de propos racistes ou antisémites qui fait partie du kit de "retournement de cerveau". Idem pour les théories complotistes associées. Il y aurait beaucoup à dire. Trop.

Quoique... dernière anecdote pour la route, hors champ de mon parcours d'éducateur. Lorsque je me suis reconverti à un tout autre métier (tourneur), en Picardie, l'un des stagiaires avec qui j'étais en formation me semblait, clairement, aux lisières de la psychose. Tenant des discours assez décousus et incohérents à propos des médias, des Illuminati, du Protocole des Sages de Sion, de Madonna et Lady Gaga qui faisaient parti du complot global pour empêcher les gens de penser par eux-mêmes et de se révolter contre le système. Bon, c'était parfois flippant, mais ce pauvre gars semblait a priori inoffensif. Et puis, peu après les fêtes de Noël, nous l'avons vu revenir de vacances complètement transformé, affublé d'une barbe, un Coran à la main. A partir de là, il passait ses journées à essayer de convertir tous les autres stagiaires (sauf moi). Il avait même arrêté de boire et de fumer _ y compris son herbe _ parce que c'était impur! Voilà à quoi ressemble la radicalisation: des esprits faibles et paumés se jettent à corps perdu dans une représentation du monde qui répond à toutes les questions, et exclue tout doute. En l'espace de 15 jours, un psychotique, ou un individu très border-line, peut enfin trouver un cadre, une structure mentale, quelque chose qui le tient, d'une certaine manière. C'est terrifiant, et malheureusement banal. Il n'y a pas grand chose à faire contre cela.

Je crois que je vais reprendre 2-3 Xanax et les faire passer avec un fond de bouteille de Sky... :alcool: :ko: :vomi:

A+

Mahavishnu.
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John Lennon
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Message non lu 30 nov. 2017, 19:16

un grand merci Mahavishnu, c'est super-intéressant ce que tu dis, tu as beaucoup d'expérience, tu as dû en voir de toutes les couleurs en tant qu'éducateur, et malheureusement parfois certains ados, avec un certain mal-être, tombent dans la radicalisation, via des Imans peu scrupuleux, et leur chamboulent la tête. :deprim:

Cordialement Barbara :D :alcool:
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Message non lu 30 nov. 2017, 19:44

John Lennon a écrit :
30 nov. 2017, 19:16
un grand merci Mahavishnu, c'est super-intéressant ce que tu dis, tu as beaucoup d'expérience, tu as dû en voir de toutes les couleurs en tant qu'éducateur, et malheureusement parfois certains ados, avec un certain mal-être, tombent dans la radicalisation, via des Imans peu scrupuleux, et leur chamboulent la tête. :deprim:

Cordialement Barbara :D :alcool:
C'est vrai que j'en ai vu de toutes les couleurs _ à un point assez inconcevable pour ceux qui n'ont pas exercé ce métier si particulier. Encore que l'on puisse en avoir un avant-goût en lisant les fait-divers les plus glauques. Cela étant, des couleurs, j'en ai aussi vu de très jolies: des parents ou des enfants qui, malgré des parcours ou des situations de vie ignobles, faisaient tout pour s'en affranchir, avec courage, lucidité et souvent, humour grinçant. Cela aide beaucoup, à l'évidence.

Je ne voudrais pas que l'on puisse penser que le travail éducatif se réduit à être confronté à la barbarie, à l'ignoble, à l'abject ou au révoltant. C'en est une composante, mais heureusement, le meilleur alterne avec le pire. Beaucoup d'adolescents m'ont étonné, si ce n'est impressionné, par leur capacité à transformer des événements traumatisants, voire destructeurs, en énergie positive, constructive, autrement dit en humanité. C'est ce que l'on appelle la résilience, si bien résumée par cette citation ultra-connue et rabâchée: "ce qui ne me tue pas me rend plus fort". Bon, c'est un peu plus compliqué que cela, et moins binaire, forcément, n'empêche, ce n'est pas faux.

A+

Mahavishnu.
Deleted
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Message non lu 01 déc. 2017, 09:36

J’ai lu récemment un article d’une enquête réalisée aux usa dans laquelle ils mettent en avant que des jeunes paumés, perdus en arrivent à se créer plusieurs identités sur facebook par exemple afin de « s’autodétruire » soit pour lancer un appel au secours soit pour avoir des vues sur leur compte. C’est encore autre chose mais pas glorieux non plus du reflet de notre société
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Matthieu
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Message non lu 01 déc. 2017, 09:54

Ils utilisent les outils qu'ils maîtrisent... Sur Facebook ça pullule de sujets larmoyants, les gens s'offusquent, se plaignent et s'apitoient sur des nouvelles toutes plus bidon les unes que les autres.
Difficile de comprendre, ça les rassurent peut-être.

Bon hé ! Vous avez rien de plus joyeux à raconter ?!
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chez Lapinou
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MICHEL
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Message non lu 01 déc. 2017, 10:01

Merci et bravo Mahavishnu pour ta clairvoyance et ton honnêteté. Visita Interiora Terrae Rectificando Occultum Lapidem. C'est la première démarche en effet. Par la suite, c'est motivant mais épuisant, perso, je commence à baisser les bras...
Hifi: Drive CEC sur plots CRIOS/ EmmLabs NS1 sur plots NSE > Toslink Lifatec, DAC MA1 sur plots CRIOS, Ampli Godlmund 390, enceintes Apertura Variation SE, caisson Velodyne DD18, Meuble CENTAURE, tous câbles Stendahl Cables.
HC: Oppo 93 plots CRIOS, ampli HC Marantz SR5007, voie centrale et Ar milieu: Apertura, voies AR JMR. voies LFE: 2 caissons Cabasse Thor.
Projo: JVC iDLA1. Salle traitée acoustiquement.
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DJ Xav
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Message non lu 01 déc. 2017, 10:26

Bonjour,

Intéressant ce post. C’est toujours un plaisir de lire les posts de Mahavishnu :pouce:

Je n’ai jamais côtoyé de jeunes dans cette situation. Par contre je connais des éducateurs et ça semble épuisant en effet, ils reçoivent même parfois des menaces sur leur intégrité physique. Un grand bravo à toutes celles et tous ceux qui s’investissent à fond dans cette dure tâche.

J’ai l’impression que le premier souci ce sont les parents démissionnaires, même si avoir des ados, c’est pas facile (je commence à en goûter les joies personnellement). Et encore je vis dans un cadre plutôt tranquille. Quand un ado voit autour de lui un manque de respect pour les adultes, il est plus dificile de se faire respecter.

En gros, l’enfer c’est les autres...

Bonne journée,
DJ Xav
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