Le coin des cinéphiles

[noodlefr]

Vu Born to be Blue, excellente ouverture sur la poésie de Chet pour ceux qui aurait encore à la découvrir, et dont je suis sorti bien mélancolique mais d'une bonne mélancolie. Du coup tout y repasse...
Excellent le trompettiste de la BO, même si son timbre n'est pas celui de Chet.
Là encore on peut voir et revoir ... le financement.... toujours le financement.

[alfred hitchcok]

Vu ce soir Logan, pour les fans de Marvel et de X-Men. Un film dur, violent avec une belle bande son. -12 ans justifié il y a de l'amputation à grands coups de griffe. Un film sur l'espoir avec beaucoup de morts au passage. une fin triste. Pas vu non plus Stan Lee comme à son habitude

Pas de bande d'annonce d'un prochain opus après le film, rien.

[iPodz]

Vu ce soir Logan, pour les fans de Marvel et de X-Men. Un film dur, violent avec une belle bande son. -12 ans justifié il y a de l'amputation à grands coups de griffe. Un film sur l'espoir avec beaucoup de morts au passage. une fin triste. Pas vu non plus Stan Lee comme à son habitude

Pas de bande d'annonce d'un prochain opus après le film, rien.

Vu ce matin...
Que dire, sinon que c'est le Wolfie le plus réussi de la trilogie spin-off (pas difficile en même temps), et que c'est un putain de métrage ultra bad-ass !!!!
Du coup étrangement, toutes les prods Marvel précédentes ressemblent à du Disney...
On navigue entre le western crépusculaire (magnifique insert du Shane d'Alan Ladd !) et le Marvel bien saignant (bleu mon steak gamine, merci.).
On a à faire à la fois à un beau récit de paternité contrarié et à un film de fantômes puant la mort... (merci Mr Cash !)

Bref, enfin LE film réaliste sur Logan, rugueux, sauvage et vous laissant comme un gout de sang dans la bouche en fin de bobine.

[nagual]

Alors j ai été bluffé par le film néon demon.
Ca se passe dans l univers du mannequin'a et raconte la montée d une jeune...
L image est superbe
La musique hypnotique
L histoire étonnante
Au passage keanu reaves a un rôle de méchant et il s en tire super bien.
La fin est

[mélaudiophile]

Vu Born to be Blue, excellente ouverture sur la poésie de Chet pour ceux qui aurait encore à la découvrir, et dont je suis sorti bien mélancolique mais d'une bonne mélancolie. Du coup tout y repasse...
Excellent le trompettiste de la BO, même si son timbre n'est pas celui de Chet.
Là encore on peut voir et revoir ... le financement.... toujours le financement.

Salut Noodle,
je suis d'un avis opposé, ce film m'a mis mal à l'aise, l'acteur nous présente un pauvre type qui fait pitié. j'ai essayé d'oublier le film et j'ai écouté quelques morceaux de Chet, ça me suffit. J'en ai marre de ces biopics putassiers à la sauce US, surjoués pour faire une "performance " d'acteur , ils sont tous sur le même moule.
Je me souviens de Nico icon, qui nous présent une pauvre épave, pour moi Nico c'est un concert magnifique à Orange et quelques disques exceptionnels. Je me souviens des Doors d'Oliver Stone qui nous présente Morrison comme un pauvre type imbuvable, après quelques jours pour oublier j'ai ré-écouté les Doors pour remettre les choses en place, ouf c'est génial . Je me souviens d'un Doc sur les Beatles qui nous détaillait les conflits entre les membres du groupe, le caractère de Lennon, de McCartney, leurs petitesses,..... au fait pourquoi parlait-on des Beatles ? ah, leur musique ? c'est vrai, ils ont créé de la musique.... Bon sang ! mais c'est bien sûr! Ils ont créé une oeuvre.
Alors qu'on nous foute la paix avec ces bio qui cherchent la chute, contentons-nous des disques et des videos de concerts, la vie de ces gens-là ne nous concerne pas.
Et voilà que j'apprends que Roy Estrada, le super bassiste de Zappa, de Captain beefheart, est en tôle pour pédophilie, et il y a certaines accusations contre Ibrahim Maalouf - tous mes héros sont des tarés...! n'oublions pas les collabos Céline ou Rebatet qui a écrit une excellente histoire de la musique.....
J'ai enfin une réponse définitive au célèbre sujet de dissert de première sur la vie et l'oeuvre : oublions la vie et contentons-nous de l'oeuvre.

jean

[noodlefr]

Salut Jean,

Je comprends ton point de vue, mais je n'ai simplement pas ressenti la même chose en voyant le film.
J'ai plutôt perçu l'amour de la musique qui pousse Chet à souffrir tant et plus pour rejouer ainsi que ses failles et fragilités qui ne lui permettent pas de jouer vraiment comme il le souhaite sans la drogue mais qui en, en même temps, sont l'essence même de sa musicalité si particulière. Je n'ai pas vu de pauvre type pitoyable, vraiment pas.

[mélaudiophile]

Salut Jean,

Je comprends ton point de vue, mais je n'ai simplement pas ressenti la même chose en voyant le film.
J'ai plutôt perçu l'amour de la musique qui pousse Chet à souffrir tant et plus pour rejouer ainsi que ses failles et fragilités qui ne lui permettent pas de jouer vraiment comme il le souhaite sans la drogue mais qui en, en même temps, sont l'essence même de sa musicalité si particulière. Je n'ai pas vu de pauvre type pitoyable, vraiment pas.

Oui noodle, beaucoup pensent comme toi, avec l'avantage de passer un meilleur moment que moi, c'est le charme de la subjectivité, chaque opinion est valable.
Dans mon cas, il s'agit peut-être d'une sorte de lassitude (saturation ?) après les exemples que j'ai mentionnés, augmentée par le "régime closer ou voici" qu'on nous fait subir constamment dans tous les domaines, voir les bios de Delahousse où il recherche en permanence le côté obscur, la faille, la part d'ombre, la blessure qui suit depuis l'enfance, etc... tout le charabia de la psycho de comptoir. Les exemples sont innombrables, une sorte de boulimie de transparence frénétique tous azimuths jamais rassasiée, avec peut-être l'idée sous-jacente rassurante que tout célèbres qu'ils soient toutes ces stars ou politiciens ou autres ne valent pas plus que nous.... ou même moins.

jean

[iPodz]

J'ai enfin une réponse définitive au célèbre sujet de dissert de première sur la vie et l'oeuvre : oublions la vie et contentons-nous de l'oeuvre.

jean

Oui ok, mais l'œuvre sans la vie, c'est possible ?

L'œuf ou la poule ?

Beatles ou Rolling Stones ?

Aaarrgh...

[noodlefr]

Ok, en fait je suis un peu étranger à tout cela ma consommation d'écran étant réduite au minimum...
C'est qui Delahousse ?

[mélaudiophile]

Ok, en fait je suis un peu étranger à tout cela ma consommation d'écran étant réduite au minimum...
C'est qui Delahousse ?

Le présentateur playboy de france 2 , qui fait le week end et présente des émissions de biographies: "un jour un destin" par exemple. Tu peux oublier, c'était juste un exemple...

jean

[iPodz]

Ce jour au p'tit dèj...

KONG: SKULL ISLAND de Jordan Vogt-Roberts.


Quoi ? Cette affiche vous rappelle deux films en un ???
Pas de panique, l'entreprise KONG: SKULL ISLAND c'est exactement ça !!!
En insérant de gros morceaux d'APOCALYPSE NOW (vol inaugural des hélicos, remontée du fleuve en bateau) dans le KING KONG originel (même trame, même île, même monstres), on essai de nous faire croire à un nouveau film. Que nenni...
Alors oui, le film de Jordan Vogt-Roberts fait le boulot avec le minimum de fun demandé au genre. Filmage appris auprès des meilleurs du genre (Washowski sista et Zack Snyder), le point faible se situant comme toujours au niveau des enjeux.
Pas grand chose à se mettre sous la dent, un Tom Hiddleston aussi peu utile qu'un chewing gum collé sous ma semelle, une Brie Larson qui nous rappelle à chaque cliché qu'on est bien en 1973, une équipe de militaires très... kaki. On essai bien de nous rejouer la fibre "Belle et la Bête" mais si vite expédié qu'on frôle presque le ridicule ainsi que l’éternel combat sauvagerie Vs Humanité usé jusqu'à la corde.
Bref, c'est du survival de base, bien bourrin mais sans surprise (le film n'est qu'un remake "eye poppin' fun" du Kong de 1933 en fait), n'arrivant même pas à nous masquer l'entreprise qui est à l'œuvre en loucedé... soit la création d'une nouvelle méga fucking franchise de kaiju eiga "over the top".
KONG Vs GODZILLA: L' aube de la justice des monstres... coming soon !!!

[blues_frérots]

Au fait, moi c'est plutôt Rolling Stones

[mako]

bon ça a vaguement a voir avec le cinoche mais bon ....



bientot la sortie de wonder woman avec gale gadot .... mais j ai lu un article qui traite de ses aisselles ( epilées ) .... et qui agitent le petit monde des critiques de ciné du samedi soir ( la seance de 21 heure ) .... a savoir qu etant donné que wonder woman habite une ile sans hommes , elle ne devrait pas ceder aux dictas du monde tel que nous le connaissons et devrait donc avoir la "touffe" sous les bras et du poil aux pattes .... et donc .... que tout cela ( des aisselles epilées de pres ) n est pas tres credible .....

c est moi ou on parle d une minette qui vole et souleve des voitures ..?

bon ... je crois que c est moi .... .... je

[iPodz]

Parce qu'elle le vaut bien ?

[blues_frérots]

Ce soir , pour faire plaisir à Wafette , petite séance à Saumur en fin d'après-midi pour voir la sublime Scarlett dans ==>



Alors, il parait que les fans du Manga sont très remontés que Sanders ait transformé une œuvre considérée comme mythique en blockbuster, mais nous qui n'avons pas les codes, avons beaucoup aimé.

Le scénario m'a paru très solide et je ne comprends pas bien les esprits chagrins de certains critiques de presse , qui trouvent qu'il n'y en a pas... Certes, les scènes d'action (très efficaces au passage) succèdent aux scènes de batailles et lycée de Versailles Il y a des emprunts multiples, manifestement pas du tout cachés, à la mythologie du film de SF, à commencer par l'univers sorti directement du film fondateur du genre, celui qui a tout inventé, "Blade Runner" évidemment
Mais il y a aussi du "Minority Report", du "Cinquième élément", du "Total Recall" (le vrai bien sûr, celui de Verhoeven), du "Matrix", du "Robocop" , bref on sait d'où vient le réalisateur

Très bon casting également, avec Scarlett Johansson toujours aussi bonne actrice, capable de tout jouer, même si là elle renfile un peu son personnage récent de "Lucy" (ça tombe bien, ce film aurait pu être un Besson ...), Juliette Binoche qui a un très bon second rôle et surtout Takeshi Kitano, redoutable de prestance et de charisme , surtout quand il s'énerve

Bref, si vous aimez que ça pétarade, et si vous avez aimé l'univers des films que j'ai cités (liste probablement pas exhaustive), foncez, vous allez passer un excellent moment. Juste pas d'avis sur la 3D, je ne vais jamais voir les films dans les versions 3D ...

[iPodz]

Mais il y a aussi du "Minority Report", du "Cinquième élément", du "Total Recall" (le vrai bien sûr, celui de Carpenter), du "Matrix", du "Robocop" , bref on sait d'où vient le réalisateur

Hello Blues !


Je suis du genre "esprit chagrin" en te lisant...
Total Recall... c'est Verhoeven et pas Carpenter, tu confirmes ?

Sinon pour revenir sur la très réussi adaptation du chef d'œuvre de Oshii, on peut dire que la grosse différence avec l'original c'est l'absence de réflexion philosophique.
Le questionnement sur ce qui fait ce que nous sommes, soit des êtres humains soit des machines, n'est vraiment qu’effleuré ici.
Tout repose sur le questionnement du 'qui suis-je ?", la recherche d'identité pure.
Dans l'animé, pas de souvenir, de "glitch" qui viennent perturber la conscience du Major. On est au delà, Motoko en est à se demander si elle doit encore garder ce corps (si parfait ) ou fusionner avec "le réseau" ? Body or Ghost ?
Voilà toute la problématique de Oshii qui est carrément abyssal... high level !!!

Pour le reste, c'est juste magnifique de bout en bout !!!
L' ouverture sur "la naissance", les séquences du plongeon et de l'attaque de la salle de réunion, Kusanagi se disloquant les articulations en arrachant la trappe du char sont juste... à pleurer de beauté et de respect...
L'évolution des perso (le Major, Batou) est intéressante et originale.
Evidemment on pense à Blade Runner (comment faire autrement) mais rendons à César... Ridley Scott s'est inspiré de la ville d'Osaka pour l'environnement urbain de son Los Angeles japonisant, la boucle est bouclée.

En tout cas, le plus beau film à l'univers Cyberpunk !
Même si je garde une affection toute particulière pour Johnny Mnemonic (avec déjà Beat Kitano au générique)... mes respects Takeshi.

[blues_frérots]

Total Recall... c'est Verhoeven et pas Carpenter, tu confirmes ?

Oh ben oui, quel âne, j'avais pas assez bu , je corrige de suite, honte à moi

Le pire c'est que Verhoeven est un de mes trois ou quatre réalisateurs référence, je ne sais pas pourquoi je pensais à Carpenter à ce moment là Peut être parce que j'ai racheté "Christine" en DVD hier

Enfin c'est mal, 10j de cachot pour Blues...

[cab33]

bonjour .

vous me donnez envie d aller le voir ce "GHOST IN THE SHELL" et puis Scarlett Johansson de toute façon ce film fera parti de mes
futurs achats en blu-ray............

[iPodz]

Total Recall... c'est Verhoeven et pas Carpenter, tu confirmes ?

Oh ben oui, quel âne, j'avais pas assez bu , je corrige de suite, honte à moi

Le pire c'est que Verhoeven est un de mes trois ou quatre réalisateurs référence, je ne sais pas pourquoi je pensais à Carpenter à ce moment là Peut être parce que j'ai racheté "Christine" en DVD hier

Enfin c'est mal, 10j de cachot pour Blues...

Peut être parce que ce sont les deux monstres du ciné fantastique/s.f. (avec Cameron ?) de ses 40 dernières années ???

[iPodz]

Une autre bonne claque visuelle cette semaine, c'est le GRAVE de Julia Ducournau !!!
Quelle belle découverte, quel beau film de genre, et en plus c'est Français (c'est la police Française)... oups je m'égare là...

Découverte c'est le mot clé, car à l'instar du GITS de Sanders, le sujet principal de GRAVE est la découverte de soi.
GRAVE révèle (dans les deux sens du terme, actrice et personnage) la vrai nature d'une étudiante végan quittant le cocon familiale pour des études de veto.
Passage d'un milieu safe (la famille) au chaos du bizutage de début d'année, du véganisme au carné, de l'ado à l'age adulte, de la pucelle à la prédatrice, etc, etc...
On a ici l'évolution captivante et habitée d'un personnage se révélant progressivement grâce à une certaine violence faite à sa psyché... Bousculée dans ses confortable habitude, elle va cultiver "une défense" qu'elle croira bien à elle jusqu'à une fin puissante et de toute beauté.

Mais GRAVE ne sort pas comme ça du néant... tout l'art de Julia Ducournau est là !
On pense (je dit bien on pense et non pas on a déjà vu ça au plan près), bien évidemment aux films séminaux d'horreurs/fantastiques infusant ici ou là, nourrissant en profondeur ce premier film puissant et surprenant.
Romero et ses zombies hantent les séquences montrant ces étudiants hagards et errants au milieu des bâtiments de cette école anxiogène.
De Palma et sa Carrie, où la douche de sang c'est la vie !!!
Dois je parler du cannibalisme, de l'anthropophagisme ? Oui ?
Non... j'ai une pensé pour les âmes sensibles et là je ne blague pas, certaines scène sont psychologiquement assez délicate et je déconseille le film au petite... nature...

Bref, vous l'aurez compris, GRAVE est un film qui vous happe dès son plan d'ouverture pour vous grignoter le cerveau pendant 1h40, pas une minute de moins.