Compression du son

Lecteurs CD/SACD, transports , ...
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calmesnil
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Message non lu 03 sept. 2017, 23:34

Bonjour,
La compression du son, compression dynamique et compression informatique avec pertes, dans le cas du MP3 avec un rapport de 12 à 1 est-il bien légal du point de vue du droit d'auteur ?
Un compositeur a écrit une symphonie et un grand orchestre joue cette symphonie. Le compositeur et l'interprète de la partition, c'est-à-dire l'orchestre symphonique ne sont-ils pas en droit d'obtenir que la restitution sonore sur un support informatique, soit le plus fidèle possible en fonction de la technologie du moment. La compression dynamique et la compression informatique avec pertes ne sont-elles pas des atteintes à l’œuvre musicale ?
Faisons un parallèle avec le domaine littéraire : vous apportez un manuscrit qui est accepté de publication et sur un roman de 360 pages, on vous le transforme en une nouvelle de 30 pages, en supprimant les mots et les phrases complexes, les imparfaits du subjonctif, le passé simple etc. Une sorte de e-book compressé. Et bien c'est ce qui se passe avec la musique compressée.
Je n'écoute jamais de la musique compressée, j'achète toujours des CD, SA-CD, des DVD sur la piste PCM stéréo, des Blu-ray sur la piste PCM stéréo ou DTS HD MA 5.1 (compressée sans perte).
Il faut boycotter la musique compressée.
Malheureusement depuis le passage au numérique, l'image et le son de la télévision sont très compressés et on ne peut pas y échapper. Quand je recevais la télévision en analogique par le satellite Telecom 2B avec les téléviseurs CRT le son était bien meilleur (pas avec les antennes hertziennes). Si la télévision avait adopté le son PCM il ne pourrait pas le compresser. Le passage à la télévision numérique n'avait pour but que d'augmenter le nombres de chaînes diffusées par les multiplex (TNT) ou par les transpondeurs (TV par satellites). On a la quantité mais pas la qualité. Mais qui se préoccupe de la qualité ?
Modifié en dernier par calmesnil le 06 sept. 2017, 23:09, modifié 1 fois.
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Fledermaus
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Message non lu 04 sept. 2017, 08:22

Salut Calmesnil,

Pour ne pas se tromper d'ennemi, mieux vaut éviter la confusion entre,

d'une part, format numérique compressé avec perte (lossy en audiophile globish), qui tendrait si très lossy à appauvrir le contenu musical indépendamment de la dynamique, par opposition au non compressé (= gros fichier d'origine) et au compressé lossless (fichier de taille inférieure mais sans perte d'information, style FLAC),

et d'autre part compression de dynamique à l'enregistrement et au mixage, une mode qui est à l'origine de la "loudness war" et qui tend à écraser la dynamique, indépendamment du format de fichier et du taux de compression numérique.

Autant il est facile d'éviter les mp3 très compressés (les moins compressés restent largement écoutables, même si quelques infimes nuances s'y perdent) en optant pour un autre format, autant il est difficile d'échapper, avec les enregistrements modernes, aux gammes dynamiques minables qui sont devenues la règle, à de trop rares exceptions près, puisqu'il s'agit d'une caractéristique inhérente à l'enregistrement tel qu'il sort du studio.
Et maintenant, au château.
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calmesnil
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Message non lu 04 sept. 2017, 10:26

Pourquoi écouter du MP3 quand des sources plus qualitatives sont également disponibles ? CD, SA-CD, DVD A, Blu-ray Pure audio ainsi que les DVD et Blu-ray vidéo (concerts, ballets et opéras).
Imaginez la qualité audio du MP3 sur un ordinateur portable avec la carte son d'origine celle de la carte mère, sans carte son externe de qualité !
Quel est l'intérêt d'écouter du MP3 dans un environnement bruyant : la rue, le métro, le train, la voiture etc. ?
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pascalounet
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Message non lu 04 sept. 2017, 12:37

Bonjour à tous,

Vaste débat en effet mais il y longtemps que la qualité n'est plus à l'ordre du jour au niveau des technologies du son mais s'il n'y avait que ces seules technologies .... :lol:
Que penser des formats numériques dit même sans pertes certes pour la quantité exacte des données soit 0 soit 1 :?:
Car notre brave CD avec ses caractéristiques techniques de la fin des années seventies :?: avec son Red Book SONY/PHILIPS de 1979 avec ses pauvres petits 16bits/44,1kHz :?:

le lancement du CD en 1983 et 1984 correspondait bien à une étude marketing support + petit, + fiable, +++ ...

Alors que le lancement encore en 1957 du fameux vinyle 33,33T en version stéréo était une hérésie marketing pour l'époque, un délire d'ingénieurs,de techniciens, de ;;;; qui n'avaient absolument pas idées des souhaits de facilité d’utilisation, de mise en oeuvre, ... pour le grand public afin qu'il puisse écouter facilement de la musique en investissant un prix modéré dans le support et le matériel

Puis un jour avant la fin du 2ème millénaire le numérique, l'informatique est enfin apparu avec son obsolescence rapide programmée le doublement de la rapidité de traitement des processeurs tous les 3 ans tout comme, les capacités de stockage et avec le bénéfice de chauffer beaucoup et de consommer beaucoup d'électricité pour les alimenter et surtout les refroidir, utiliser plein de métaux rares quasiment pas ou peu recyclables encore aujourd'hui et permettre à l'Homo Sapiens toujours ... pressé du 3ème millénaire d'avoir ses yeux constamment rivés sur un écran qui diffuse de la lumière bleue justement bien nocive pour sa vision et avec ses écouteurs dans les oreilles qui diffusent un son MP3 ou un équivalent.

Alors bienvenue dans le meilleur des mondes, le monde sonore compressé :?: de ce 3ème millénaire

Musicalement
mélaudiophile
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Message non lu 04 sept. 2017, 16:53

Fledermaus a écrit :
04 sept. 2017, 08:22

mieux vaut éviter la confusion entre,

d'une part, format numérique compressé avec perte (lossy en audiophile globish), qui tendrait si très lossy à appauvrir le contenu musical indépendamment de la dynamique, par opposition au non compressé (= gros fichier d'origine) et au compressé lossless (fichier de taille inférieure mais sans perte d'information, style FLAC),

et d'autre part compression de dynamique à l'enregistrement et au mixage, une mode qui est à l'origine de la "loudness war" et qui tend à écraser la dynamique, indépendamment du format de fichier et du taux de compression numérique.

Autant il est facile d'éviter les mp3 très compressés (les moins compressés restent largement écoutables, même si quelques infimes nuances s'y perdent) en optant pour un autre format, autant il est difficile d'échapper, avec les enregistrements modernes, aux gammes dynamiques minables qui sont devenues la règle, à de trop rares exceptions près, puisqu'il s'agit d'une caractéristique inhérente à l'enregistrement tel qu'il sort du studio.
Salut Fledermaus,
mise au point nécessaire sur les 2 différentes compressions.
L'analogie avec un roman réduit n'est pas exacte, car on ne lit pas l'oeuvre compressée soi-même mais l'oeuvre décompressée (par un logiciel ou une machine), ce qu'on aurait sous les yeux dans le cas d'un livre serait le texte intégral reconstitué à la virgule près. Je parle ici de lossless (Flac). MP3 c'est un autre sujet, mais à bitrate élevé c'est indétectable.
J'avais posté dans le bleu défunt un test audio où je mettais des fichiers wave provenant de diverses compressions MP3 ainsi que l'original, il fallait classer du meilleur au moins bon et très rares étaient ceux qui mettaient l'original en tête du classement, il y avait un peu tout sauf le 128, mais étrangement beaucoup de 160.... Depuis je souris quand je lis ce que disent les oreilles d'or parfois...sur les nuances qu'ils saisissent comme étant "énormes" sur le changement d'un câble ou autres....

Pour la musique, je te reprendrais sur un point, la compression dynamique n'a pas démarré avec la loudness war, celle-ci l'a exacerbée mais la compression est inhérente à l'enregistrement et à la reproduction sonore pour passer d'une salle immense avec orchestre au complet à un petit salon , reproduire une pression sonore avec des pointes énormes (pour remplir le volume) dans un environnement tout petit qui ne le supporterait pas. Idem pour une batterie, si l'on veut "emprisonner" dans une bande ou un fichier la palette dynamique sans aller dans le rouge en gardant un niveau moyen écoutable on est obligé de compresser.
la compression dynamique existe depuis toujours, au début par l'incapacité des appareils d'enregistrement (cylindre, 78 tours, premiers magnétos) et de lecture à reproduire les crêtes; ici cela se fait tout seul. D'ailleurs la plupart des enceintes HIFI sont incapables de reproduire la dynamique parfaitement et font aussi leur propre compression.
Il suffit d'essayer d'enregistrer pour se rendre compte de la compression nécessaire car sinon la plupart des prises de son sont impossibles, ou alors il faut des conditions idéales: chanteurs qui maîtrisent leur niveau au db près, idem pour le musiciens. Pascalounet retrouvera cela dans les enregistrements de CIMP records qui concernent le jazz moderne http://www.cimprecords.com/what-were-ab ... ative.html . C'est une exception, et les gens jouent dans ce contexte. La compression dynamique n'est pas un ennemi, au contraire, mais tout est dans le dosage, c'est là qu'on sépare les bons des gougnafiers.
J'ai déjà dit plusieurs fois que les audiophiles qui sont prompts à critiquer les prises de son devraient s'essayer à l'exercice pour se rendre compte de la réalité des choses. j'ai eu l'occasion dans le passé de m'y livrer avec un ami en amateur, ce n'est pas si simple, s'imaginer qu'on peut enregistrer comme on prend une photo (ce qui se calcule aussi d'ailleurs) est une illusion. En simplifiant on pourrait dire que la vérité se fabrique en trichant.

jean
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Stedav
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Message non lu 04 sept. 2017, 17:05

calmesnil a écrit :
03 sept. 2017, 23:34
Bonjour,
La compression du son, compression dynamique et compression informatique avec pertes, dans le cas du MP3 avec un rapport de 12 à 1 est-il bien légal du point de vue du droit d'auteur ?
Un compositeur a écrit une symphonie et un grand orchestre joue cette symphonie. Le compositeur et l'interprète de la partition, c'est-à-dire l'orchestre symphonique ne sont-ils pas en droit d'obtenir que la restitution sonore sur un support informatique, soit le plus fidèle possible en fonction de la technologie du moment. La compression dynamique et la compression informatique avec pertes ne sont-elles pas des atteintes à l’œuvre musicale ?
Faisons un parallèle avec le domaine littéraire : vous apportez un manuscrit qui est accepté de publication et sur un roman de 360 pages, on vous le transforme en une nouvelle de 30 pages, en supprimant les mots et les phrases complexes, les imparfaits du subjonctifs, le passé simple etc. Une sorte de e-book compressé. Et bien c'est ce qui se passe avec la musique compressée.
Je n'écoute jamais de la musique compressée, j'achète toujours des CD, SA-CD, des DVD sur la piste PCM stéréo, des Blu-ray sur la piste PCM stéréo ou DTS HD MA 5.1 (compressée sans perte).
Il faut boycotter la musique compressée.
Malheureusement depuis le passage au numérique, l'image et le son de la télévision sont très compressés et on ne peut pas y échapper. Quand je recevais la télévision en analogique par le satellite Telecom 2B avec les téléviseurs CRT le son était bien meilleur (pas avec les antennes hertziennes). Si la télévision avait adopté le son PCM il ne pourrait pas le compresser. Le passage à la télévision numérique n'avait pour but que d'augmenter le nombres de chaînes diffusées par les multiplex (TNT) ou par les transpondeurs (TV par satellites). On a la quantité mais pas la qualité. Mais qui se préoccupe de la qualité ?

Impossible, pas que sur la compression, mais dés le moment ou un instrument, acoustique, est traité en electro acoustique prise de son, micro, ampli, traitement table mixage support, puis matériel hifi....l oeuvre originale, instruments dans leurs richesse, et nuances..... sont dénaturées, actuellement impossible même avec un système a 300 000 euro.
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Stedav
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Message non lu 04 sept. 2017, 17:19

calmesnil a écrit :
04 sept. 2017, 10:26
Pourquoi écouter du MP3 quand des sources plus qualitatives sont également disponibles ? CD, SA-CD, DVD A, Blu-ray Pure audio ainsi que les DVD et Blu-ray vidéo (concerts, ballets et opéras).
Imaginez la qualité audio du MP3 sur un ordinateur portable avec la carte son d'origine celle de la carte mère, sans carte son externe de qualité !
Quel est l'intérêt d'écouter du MP3 dans un environnement bruyant : la rue, le métro, le train, la voiture etc. ?
Bonjour, je ne sais pas quel age tu as ?

Mais le Mp3 a été inventé pour être échangé sur le net avec du matos bas débit de l époque un bon US Robotic,28.8Kou 33.6K, par exemple,je passe sur les 14 k, sur Napster (1999)Shawn Fanning,Jordan Ritter,Sean Parker....un volume important une chanson 3 minutes non compressés environ 30 mega octets, avec du 33.6 K c est long, alors si tu en mets 10 en simultanée....

C est resté dans les mœurs, avec en plus des baladeurs, de faibles capacités au début, des fichiers mp3 disponibles sur le net...
Il faudrait ré éduquer toute la population mondiale.

Est ce que tu arrives à comprendre pourquoi les gamins preferent les frites surgelées, à celles fraîchement coupée dans un Bintge.

Je pense que les gens, n entendent pas forcement de différences, si tu n es pas la pour expliquer, quand ils ne s en-foutent pas.
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Fledermaus
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Message non lu 04 sept. 2017, 18:40

mélaudiophile a écrit :
04 sept. 2017, 16:53
Fledermaus a écrit :
04 sept. 2017, 08:22

compression de dynamique à l'enregistrement et au mixage, une mode qui est à l'origine de la "loudness war" et qui tend à écraser la dynamique
La compression dynamique n'est pas un ennemi, au contraire, mais tout est dans le dosage, c'est là qu'on sépare les bons des gougnafiers.
J'ai déjà dit plusieurs fois que les audiophiles qui sont prompts à critiquer les prises de son devraient s'essayer à l'exercice pour se rendre compte de la réalité des choses. j'ai eu l'occasion dans le passé de m'y livrer avec un ami en amateur, ce n'est pas si simple, s'imaginer qu'on peut enregistrer comme on prend une photo (ce qui se calcule aussi d'ailleurs) est une illusion. En simplifiant on pourrait dire que la vérité se fabrique en trichant.

jean
Merci Jean pour les précisions. Je n'ai pas dit que le principe de compression dynamique à l'enregistrement était né avec la loudness war, et il est bon de préciser en effet qu'on en fait difficilement l'économie lors de quelque enregistrement que ce soit.
J'aurais dû préciser "compression poussée" ou "extrême" de la dynamique, avec l'écrasement des crest factor (terme plus approprié que dynamic range) auquel on assiste sur les enregistrements récents par rapport aux plus anciens (avec bien sûr des exceptions dans les deux cas), tendance récente que l'on constate aisément, et que contestent ceux qui regrettent la perte de dynamique qu'elle provoque.
De là à dire que notre époque consacre le règne sans partage des gougnafiers et que c'était mieux avant... :roll:
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noodlefr
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Message non lu 04 sept. 2017, 18:58

Bonsoir,
Le classique reste assez épargné par cette tendanc , le jazz, malheureusement, est déjà partiellement atteint :cry: .
Pour tout le reste il devient difficile de trouver des albums avec une compression de dynamique acceptable.
Soyons optimistes (ou fou ? :ko: ) et espérons que cela s'inverse un jour.
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thierrycatalan
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Message non lu 04 sept. 2017, 21:19

bonsoir à tous sur le forum..
de retour de vacances c'est avec plaisir que je découvre tous les messages de l'été sur le forum...
ce sujet sur la compression du son m’intéresse beaucoup .
j'ai acheté mon premier lecteur CD de marque Brandt dans les années 84 ou 85 ...sur un amplificateur BST avec enceintes Siarre.
j'ai alors cherché à acheter des disques de musique classique à petit prix : des éditeurs comme Carrère, Aurophon, Pilz, et d'autres inconnus ... à coté de grands éditeurs classiques comme DG , Emi, Philips , Erato , etc etc tout allait bien dans le meilleur des mondes ....j'étais content de mes disques...
Je me suis rendu compte d'un problème lorsque j'ai évolué dans mes appareils, passant par plusieurs montées en gamme... Kef, Kenwood, Harman, Rotel, jean Marie Reynaud, Teac, etc... Très nettement certains de mes CD étaient meilleurs que d'autres ... et je ne parle pas de la qualité du jeu des musiciens , mais bien de l'aspect "technique " du son, effet stéreo, souffle, dynamique , etc...
J'ai vite compris que la muique sur CD n'était pas synonyme de musique de qualité .... et que aussi incroyable que cela paraisse , certains enregistrements de Emi ou Philips en AAD des années 60 , étaient infiniment meilleurs que d'autres qualifiés de DDD des années 90 !
J'ai lu de nombreux articles qui expliquaient pourquoi (la revue Diapason ou radio france France Musique sont bien concietnts du problème et ont publiés plusieurs sujets sur cette malédiction du son compressé).
j'avais particulièrement apprécié l'interview d'un professionnel preneur de son assez agé , qui expliquait très bien que disposer lds machines modernes et puissantes n'est en aucun cas gage de qualité .... si on ne sait pas s'en servir !
certains preneurs de sons des années 60 pour DG ou Philips étaient de vértitables génies qui travaillaient à l'experience et à l'empirique pour positionner leurs micros dans la salle d'enregistrement ...pour reussir après un travail de studio, à produire des enregistrements qui font toujours réference aujourd'hui.
il expliquait aussi que trop souvent chez les éditeurs d'aujourd'hui, ce n'est plus le preneur de son qui décide de l'identité sonore de la musique, mais le service marketing ou du producteur qui veut un son " à la mode" ...et qui peut être une hérésie aux oreilles du professionnel musicien.
La musique chasse la haine chez ceux qui sont sans amour. Elle donne la paix à ceux qui sont sans repos, elle console ceux qui pleurent. :casque:
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Message non lu 04 sept. 2017, 22:03

Le fichier mp3 et son baladeur tout pourris ont permis accessoirement à des millions de gens de,se faire une bibliothèque musicale qui tienne dans la poche sans aucune autre ambition que d'écouter leurs titres préférés n'importe où quand ils le,souhaitent. Si tout le monde pouvait financièrement se permettre de convertir l'intégralité de leur bibliothèque musicale en SACD ou en fichier haute définition avec tout le matériel hifi nécessaire ça se saurait.

Je trouve que les propos du types ré éduquer la population mondiale ou encore quel est l'intérêt d'écouter du mp3 dans un environnement bruyant, laisse entrevoir un brin de mépris malvenu.

Le pouvoir de la musique réside aussi dans son accessibilité.
Source : Tablette Samsung S5, Qobuz.
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Message non lu 04 sept. 2017, 22:24

c'est un débat sur le sexe des anges que de chercher à opposer les divers formats de musique , car chacun est destiné à des habitudes differentes . il y a le son de la radio Fm, celui des grandes ondes, le son de la télévision, le son d'un film sur DVD, le son d'un ordinateur, ou celui d'un balladeur MP", celui d'un smartphoe, celui d'un lecteur stream en haute définition, celui d'un pur lecteur cd hifi , etc etc ..
Pour moi ce n'est pas un problème de moyens financiers , mais plus une différence de mode de vie , et de son rapport à la musique .
certains écouteront un disque SACD de cantate de Bach sur une installation Hifi dédiée , bien assis confortablement dans le salon, sans aucun bruit externe , écoutant la musique une sorte de méditation de l'esprit ....
D'autres écouteront la même cantate sur un smarphone dans le metro en MP3 pour passer le temps entre deux stations ...
ce sont deux modes de vies et deux approches , ce n'est pas le même usage, elles ne s'opposent pas , elles se complètent .
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Message non lu 04 sept. 2017, 22:41

il faut écouter des disques vinyles et des CD achetés dans un vrai magasin d'un vrai disquaire qui nous connaît, nos goûts, nos artistes préférés, qui nous conseille et nous met des trucs de coté et on ne s'occupe plus de ce problème de fichiers.. :idea: . désolé que la solution soit si simple.
j'ai quelques fichiers (Wave ou flac....)
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Fledermaus
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Message non lu 04 sept. 2017, 23:24

thierry poirier a écrit :
04 sept. 2017, 22:41
il faut écouter des disques vinyles et des CD achetés dans un vrai magasin d'un vrai disquaire qui nous connaît, nos goûts, nos artistes préférés, qui nous conseille et nous met des trucs de coté et on ne s'occupe plus de ce problème de fichiers.. :idea: . désolé que la solution soit si simple.
j'ai quelques fichiers (Wave ou flac....)
Mais, mais, Thierry, c'est complètement rétrograde, on se croirait revenu au XXe siècle !
Sérieux, heureux les privilégiés qui ont près de chez eux un ou des disquaire(s) chez qui ils ont leurs habitudes - j'ai connu ça, il y a bien longtemps - pareil d'ailleurs pour les libraires. Vers chez moi il y a bien une keufna et une maison de la presse, mais les petits bouclards de ma jeunesse ont plié boutique depuis longtemps.
Faut pas trop se focaliser sur la technique non plus, mais des fois c'est juste dommage d'entendre de chouettes musiciens se fatiguer à faire de la chouette musique pour finalement se retrouver châtrés par les gougnafiers à la console.
Heureusement il reste plein de fichiers tout à fait écoutables !
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Message non lu 04 sept. 2017, 23:59

Fledermaus a écrit :
04 sept. 2017, 23:24

Mais, mais, Thierry, c'est complètement rétrograde, on se croirait revenu au XXe siècle !
Sérieux, heureux les privilégiés qui ont près de chez eux un ou des disquaire(s) chez qui ils ont leurs habitudes - j'ai connu ça, il y a bien longtemps - pareil d'ailleurs pour les libraires. Vers chez moi il y a bien une keufna et une maison de la presse, mais les petits bouclards de ma jeunesse ont plié boutique depuis longtemps.
Faut pas trop se focaliser sur la technique non plus, mais des fois c'est juste dommage d'entendre de chouettes musiciens se fatiguer à faire de la chouette musique pour finalement se retrouver châtrés par les gougnafiers à la console.
Heureusement il reste plein de fichiers tout à fait écoutables !

C'est clair que le XX° siècle avait des inconvénients :
La vente par correspondance existe depuis quelques années et même pour les disques. Tout n'est pas à jeter dans la façon de vendre d'aujourd'hui, via le web, il y a des "petits" éditeurs - par la taille de la Ste (CA etc...) mais pas par le catalogue de disques - qui vendent par correspondance et on a moyen de se procurer de bons disques sans avoir le disquaire dans sa rue.
Et ça existe pour tous les styles : le XX° siècle sans les inconvénients et tous les avantages.
il y a aussi les achats après concerts qui permettent de disposer du disque à prix -20% et de découvrir un éditeur bien souvent inconnu au milieu des majors.

Est ce que c'est possible d'envisager un sujet qui recense les éditeurs de disques.
Le problème étant de définir la taille limite.... ou alors la taille du catalogue ? Mais la survie passe par un catalogue étoffé....
Et si on pose la qualité comme principe, nous serons devant des montagnes encore plus infranchissables. Je n'ai aucune solution à proposer.
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Message non lu 04 sept. 2017, 23:59

Il n'y a pas que la technique et des gens compétents ou incompétents, il y a également et sans doute principalement le poids du marketing.
Thierry parle des éditeurs qui veulent un son à la mode. On y est complètement.
Et la mode est +/- au numérique compressé à la fois au niveau dynamique pour être écoutable en bagnole ou faire du "gros son" du du matos de base et au niveau informatique pour prendre moins de place pour le streaming, le stockage etc..
Et la mode est aussi au retour du vinyle comme synonyme de vraie qualité audio (on peut pas streamer le vinyle..., ni le pirater etc, et on peut le vendre plus cher...)
Ainsi le même album issu de la même prise de son va être post-traité de 2 façons distinctes.
- forte compression de dynamique pour les formats numériques CD et démat y compris HD
- moindre compression pour la version vinyle
Un exemple au hasard, Mogwai, l'album "Atomic" de 2016 : DR 7 (de 5 à 8) pour la version numérique CD/hd etc... et DR 11 (de 9 à 12) pour le vinyle (mesure du rip 24/192 du vinyle). Je vous laisse imaginer celle qui rend le mieux sur mon système... 4/5 points de DR cela s'entend très nettement.
Bref c'est du très grand foutage de g****e, puisque rien n'empêche techniquement d'avoir une version numérique de même qualité... sauf un choix purement commercial.
Et derrière on a aujourd'hui des formats numériques de course (PCM HD et DSD), des convertos etc... que l'on va utiliser pour lire... de la zik bien compressée.
Ce n'est pas sur des musiques actuelles que je vais rentabiliser mon matos mais sur du classique/bon jazz où cette stratégie marketing est (pour l'instant ???) absente avec même une qualité parfois hallucinante pour les bonnes maisons d'édition... ouf !
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Message non lu 05 sept. 2017, 00:05

noodlefr a écrit :
04 sept. 2017, 23:59
(...) avec même une qualité parfois hallucinante pour les bonnes maisons d'édition... ouf !
La liste ! La liste !
Merci ;)
Et maintenant, au château.
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thierry poirier
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Message non lu 05 sept. 2017, 00:19

Il faut aussi penser que le pressage ne peut pas être la même pour celui qui écoute via des enceintes ou via un casque. celui qui écoute avec un pc ou avec un lecteur, un dac, un ampli et des enceintes THDG ou basiques.....
Il y a tellement de manière d'écouter que l'éditeur fait un choix de cible pour pouvoir sortir quelque chose.
Platine vinyle Project RPM 5.1 & cellule Audio Technica VM 740 ML - Pré Phono Clear Audio
Lecteur CD Alpha 2 - Dac LSAP
Pré ampli LSAP
Amplis de puissance LSAP AMP 1 MK4
Enceintes Pierre Étienne Léon Alegria.
Câblages LSAP & Van Den Hull
pascalounet
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Message non lu 05 sept. 2017, 00:24

Bonsoir à tous,

J'ai lu toutes vos interventions et j'ai fait le lien spécial Cimprecords de Mélaudiophile et cela m'a rassuré car le site est encore daté de 2014, sous construction et les liens pour acheter sont formellement inopérants et déconseillés alors le fameux 85dB de dynamique annoncé dans son texte a l'air de laisser beaucoup à désirer en ce 3ème millénaire .... :evilred:

Petit rappel pour ceux qui découvre avec stupeur :D toute la dynamique des prises de son stéréo du début des années 60 :evilred:

Les meilleurs micros pour la musique atteignaient déjà les 60dB et ceux pour la mesure les dépassaient et comme beaucoup de références de micros des années sixties existent encore aujourd'hui certes améliorés, un peu dans leurs caractéristiques aussi en ce 3ème millénaire avoir 65dB de dynamique avec ces micros devient de l'ordre du possible mais déjà, dans les seventies les meilleures machines à bandes analogiques étaient capable d'encaisser les 60dB tout comme les 65dB, il est sûr que cette débauche de matériel numérique avec des caractéristiques techniques toutes plus époustouflantes les unes que les autres... :?:

Comme le disque vinyle acceptait pour les meilleures pressages du 55dB puis ensuite même avec les dernières machines DMM les 60dB comme le CD pourrait donc encaisser au mieux 65dB avec une vraie prise de son tout comme les autres formats numériques, il faudra m'expliquer comment faire avec un capteur de base microphone qui ne peut retranscrire que 65dB de différence de pression obtenir du 85dB ou encore plus comme c'est permis sur le papier par les meilleures machines numériques.

Rappel de monsieur Georges Cabasse des années seventies avec comme exemple la sonate pour piano dite Appassionata de Beethoven
ppp (pianissimo) = 60dB
niveau moyen = 75dB
Niveau maximum = 103dB
fff (crête) = 115dB
55dB de dynamique donc un bon vinyle le faisait mais certes pour un orchestre symphonique le fff = 120dB et le niveau maximum = 108 dB => 60dB alors il fallait utiliser une très faible compression qui serait même inutile si on voulait masteriser et presser avec les 60dB

Je vieux bien croire que peut être 1% des programmes de musique symphonique peuvent dépasser les 60dB de quelques dB mais même dans le jazz si en niveau soutenu et crête il peut donner quelques dB supplémentaire par contre dans les ppp, cela va être difficile de battre les pianissimo du classique alors ... :D

Essayez déjà de trouver une chaîne de reproduction musicale haute fidélité, audiophile, professionnelle, ... qui puisse respecter les 60dB voire même les 65dB sachant que le rapport multiplicateur pour augmenter par pallier de 10dB est :
10dB = 10
20dB = 100
30dB = 1000
40dB = 10.000
50dB = 100.000
60dB = 1.000.000

70dB = 10.000.000
80dB = 100.000.000

... Alors la compression fut inventée avant la fin du 2ème millénaire pour réduire tout ce trop plein de dynamique perturbateur afin de permettre à tout un chacun de pouvoir écouter de la musique agréablement car pour écouter les sons les plus faibles on monte le niveau et pour écouter les sons les plus forts on descend le niveau afin que entrée = 60dB => sortie = 30dB. :ange:

Mes presque 60dB de dynamique non compressée, je les ai encore conservé sur des cassettes audio analogique bande métal en prise de son de directs de France Musique au temps du 2ème millénaire où la FM analogique était encore qualitative et pas trop encombrée tant en classique qu'en jazz et c'est vrai que l'on peut toujours croire que l'on est présent aujourd'hui dans la salle même si il y a toujours des pertes alors que même avec un CD des eighties, des nineties, des ... ! :( :o :shock:

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noodlefr
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Message non lu 05 sept. 2017, 00:35

Tu peux aller faire tes courses chez Channel Classics(DSD natif...), Sony, DHM, 2L, Pentatone, RR... il y encore du choix en classique.
De bons remasters dans divers genres chez APO. (remasterisation des versions analogiques d'époque)
En jazz actuel, là c'est c'est plus "compliqué", ECM par exemple travaille bien en général mais j'ai eu de grosses déceptions techniques (dr faibles) par exemple chez Blue Note ou ACT (c'est très variable)...
Après il y a beaucoup de labels et être une vieille maison comme Blue Note ne signifie plus que le mastering sera de qualité ( enfin, conforme à nos exigences...).
Audiomat - JMR - MPC
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