Intérêt du sur échantillonage

La retranscription musicale et sonore, technique, acoustique, prise de son, installations, évènements, ...
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Message non lu 16 mai 2017, 21:26

Bonjour

Tout est dans le titre :)

En fait, je vois ici et la que certains(es) utilisent des logiciels de up-sampling et je me posais la question de l'intérêt réel.

Si le master est fait par exemple en 24/96, quel est l'interêt de vouloir le passer en 24/192 ou plus? Les informations de base qui seraient éventuellement manquantes ne peuvent pas être ajoutées? est-ce dans ce cas un simple calcul algorithmique qui va créer des "sons intermédiaires" pour un peu plus flatter notre oreille ou s'agit il d'autres choses?

De plus, dans le cas de musique dématérialisée j'ai aussi que du coup il fallait prendre des NAS plutôt puissant pour faire ces calculs?

Autant j'arrive à faire une distinction entre un fichier 16/44 et 24/96 (bien qu'une fois dans l'album je n'en suis plus certain), autant entre un fichier 24/96 et dsd je suis bien incapable de déceler lequel j'écoute.
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audiophil88
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Message non lu 16 mai 2017, 22:01

Bonsoir Curious,

J'avoue également m'être posé la question...
J'ai sur échantillonné un moment et finalement je suis revenu sur les enregistrements sources.
Difficile de savoir si c'était mieux ou moins bien :comprendpas:

Phil
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thierrycatalan
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Message non lu 16 mai 2017, 22:02

il y a eu il y a quelques mois une série d'articles passionnants dans la revue Vumètre au sujet de l’échantillonnage numérique... il faudrait 20 pages du forum , rien que pour retranscrire toutes les idées relatives à ce sujet !!
Naturellement , il faut aussi que tous les appareils (les enceintes, les amplis, les câbles, ) soient capables de reproduire des nuances musicales liées au suréchantillonnage du dac ...
De mon point de vue, la qualité de prise de son et la compétence des ingénieurs du son qui "fabriquent " le disque que nous écoutons , sont des paramètres infiniment plus importants pour une restitution musicale réussie ou ratée . (et j'en ai beaucoup de disques ratés !! rires) .
La musique chasse la haine chez ceux qui sont sans amour. Elle donne la paix à ceux qui sont sans repos, elle console ceux qui pleurent. :casque:
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Message non lu 16 mai 2017, 22:06

Oui, quand on lit des articles d'ingénieur du son le départ est forcément le plus important. En revanche, en quoi ampli, enceintes, et câbles seraient limités ? disons que je comprends que l'échantillonnage permet de capter plus mais de toute façon cela reste dans le domaine de "l'audible" par le micro donc devrait être restitué par les éléments d'un système hifi ? enfin, je ne suis pas un pro...:)
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thierrycatalan
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Message non lu 16 mai 2017, 22:20

Sur certains appareils très haut de gamme (valant le prix d'une voiture chacun ! ) , on entend la moindre nuance dans l'ambiance sonore, dans les petits sons distants, dans les attaques et extinctions des notes, dans la cohérence des harmoniques des cordes vibrantes, etc etc ...
c'est une expérience très déstabilisante ...
et cruelle lorsque l'on revient vers nos chers appareils domestiques (qui valent le prix d'un vélo ..) ... sur lesquels tout cela est absent ou seulement en pointillé.
Selon mon oreille, Il faut des appareils excellents pour différencier à l'écoute un suréchantillonnage 44 ou 96 sur un CD , mais on peut percevoir une sorte " d'ambiance musicale " différente... très subtile ;
mais dire si c'est mieux ? je ne sais pas.
En réalité, je crois avoir compris que les erreurs de lectures des zéro et un bits sont nombreuses sur un CD, tous les fabricants cherchent à les minimiser , notamment par des mécaniques très stables . Une autre voie est le suréchantillonnage , qui minimise la taille des trous de lecture (à défaut du nombre) que le système de calcul du DAC doit "reconstituer " lorsqu'il passe du numérique à l'analogique .
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Message non lu 16 mai 2017, 22:42

Effectivement je n'en suis pas la, je n'ai même plus de voiture :)

La différence entre le 16/44 et le 24/96 à mon gout se fait dans la douceur d'écoute, mais il est vrai que le côté super analytique ne m'a jamais attiré car je ne le trouve pas très pertinent dans la reproduction hifi, qui reste qu'un essai de reproduction de la musique enregistrée. En boutique, j'ai écouté des systèmes qui valait plusieurs voitures, mais cela ne m'a pas fait rêver, la musique ne m'emmenait pas :) Chacun ses plaisirs.
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LPDK
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Message non lu 20 mai 2017, 19:58

Bonjour,
curious a écrit :
16 mai 2017, 21:26

[...] Si le master est fait par exemple en 24/96, quel est l'interêt de vouloir le passer en 24/192 ou plus? Les informations de base qui seraient éventuellement manquantes ne peuvent pas être ajoutées? est-ce dans ce cas un simple calcul algorithmique qui va créer des "sons intermédiaires" pour un peu plus flatter notre oreille ou s'agit il d'autres choses
Merci pour l'ouverture de ce post. C'est un sujet qui m'intrigue de plus en plus puisque je n'ai pas vraiment fait le saut en écoute purement numérique. J'ai des fichiers sur mon ordinateur, mais ce dernier n'est pas relié à mon ensemble audio qui, jusqu'à présent, est composé seulement de sources CD et analogiques...

curious pose une excellente question, ci-haut. Quelqu'un pourrait nous éclairer à ce sujet? Au risque de paraître ignorant, j'ai du mal à m'imaginer comment on peut améliorer, par exemple, un fichier mp3 320 kbps en 16/44 ou encore en 24/192? Doit-on comprendre cette opération algorithmique comme du "remplissage", la modification de la source, ou comme quelque chose qui va amener le fichier source à un niveau supérieur, sorte de continuité du processus de mastering de l'album en question?

D'un autre côté, je peux parfaitement comprendre la "supériorité" * d'un fichier source 24 bit lancé depuis un ordi ou autre périphérique, là ce n'est pas la même histoire! :siffle:

* par rapport à un cd 16/44, par exemple.

En vous souhaitant un beau samedi! :alcool:

LP
Amplification: audio research LS1, Simaudio 3050, Jolida jd9
Souces: audio research CD3 Mark II, Rega rp3 + alimentation TTPSU, cartouche Grado Platinum Statement, Magnum Dynalab ft101+ antenne ST2
Enceintes: Sonus Faber Concerto Grand Piano sur pointes et blocs de granite
Câblage: Wireworld Polaris monté WBT, BIS Audio Basis, Mogami 3549, Neotech 3004.
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