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iPodz
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Message non lu 24 mars 2019, 14:14

Cela étant assez rare pour être souligné, voir même stabiloté en rouge saignant, voici une petite perle pas si bricolé que ça...
Pour tous les amoureux de slashers et de Jason Voorhees en particulier, voici un pur petit Fanmovie (40.000 dollars de budget pour 54 minutes de pelloche efficace) mais grand par le résultat final et qui rend un bien bel hommage au culte engendré par Cunningham il y a déjà 39 ans de cela...
NEVER HIKE ALONE de Vicente DiSanti.


Si vous souhaitez lire un avis documenté et argumenté, lisez mon pote spécialiste du ciné bis et de genre... y a du point de vue franc du collier mais toujours avec style !
http://thetwilighteye.blogspot.com/2019 ... alone.html

:thks:
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iibelle

Message non lu 24 mars 2019, 22:09

Bonsoir,

j'ai vu Grâce à dieu cet après midi et j'en suis sortie en disant qu'il s'agit d'un film nécessaire.

Image

L'histoire, forcément vraie puisque tout à été scruté par des avocats, justice en cours oblige, de ces hommes qui se battent contre une église qui semble surtout préoccupée par sa propre protection est poignante.

Ozon met toute sa virtuosité au service de ce film qu'il traite tout en pudeur. Bref comme dit Thierry94120 =
Ce film soulève des interrogations.... Et ne peut nous laisser indifférent...
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thierry poirier
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Message non lu 24 mars 2019, 22:27

iibelle a écrit :
24 mars 2019, 22:09
Bonsoir,

j'ai vu Grâce à dieu cet après midi et j'en suis sortie en disant qu'il s'agit d'un film nécessaire.

Ce film soulève des interrogations.... Et ne peut nous laisser indifférent...
je vais regarder si je peux encore le voir...
Platine vinyle Project RPM 5.1 & cellule Audio Technica VM 740 ML - Pré Phono Clear Audio
Lecteur CD Alpha 2 - Dac LSAP
Pré ampli LSAP
Amplis de puissance LSAP AMP 1 MK4
Enceintes Pierre Étienne Léon Alegria.
Câblages LSAP & Van Den Hull
iibelle

Message non lu 27 mars 2019, 12:01

Avec un immense temps de retard nous avons vu Le Chant du loup hier.

Ce n'est pas mon genre de film, c'est vrai, mais je n'avais pas d'à priori d'autant plus qu'iPodz a dit
LE CHANT DU LOUP est un métrage sobre et maîtrisé ... c'est une évidente parabole sur la bonne entente, sur l'importance de bien comprendre ce que l'on entend, un bout de pellicule éminemment politique.
et aussi
Pour son étonnant premier long métrage, Antonin Baudry choisi l'angle du réalisme pur et dur,
J'ai bien vu la solidarité entre ces hommes mais j'ai un peu de mal avec le réalisme, j'ai décroché quand un militaire - notre oreille d'or - qui vient de se faire mettre à pied pirate l'ordinateur de son chef . Je ne suis pas militaire mais la notion que j'en ai est quand même que globalement on obéit aux ordres et qu'on ne se promène pas en civil dans une base militaire nucléaire en état d'alerte par exemple.

Bref je ne me suis pas laissée emmener par la main même si techniquement c'est sûrement très au point et que les images sont jolies.


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blues_frérots

Message non lu 27 mars 2019, 12:47

Bref je ne me suis pas laissée emmener par la main même si techniquement c'est sûrement très au point et que les images sont jolies.
Ah ben moi c'est bien pire ... Quelle déception , et dire que j'attendais ce film depuis 6 mois :mnrv: :mnrv:

ATTENTION SPOIL !!!

Je suis grand amateur de films de ce genre et tout ce que peux dire c'est que ce métrage n'arrive pas à la cheville des deux films référence pour moi que sont "USS Alabama" et "Octobre rouge". En fait le pitch pique un peu aux deux : le conflit humain autour du tir, ou pas, du missile dans un contexte de guerre nucléaire imminente ( ça c'est pour USS Alabama, mais la bataille entre G.Hackman et D.Washington est d'un tout autre calibre) , et la course poursuite sous marine , et là la carrure de S.Connery fait plus que manquer.
Le scénario est totalement invraisemblable, et pour connaitre un peu les milieux militaires, notamment d'élite, les états d'âme des uns et des autres sont tout simplement impossibles. Omar Sy , que j'adore par ailleurs, est à côté de la plaque, Reda Kateb est excellent comme toujours, mais son personnage , dans la vraie vie , ne peut pas ne pas appuyer sur le bouton à la fin, et Kassovitz n'a vraiment rien d'un Amiral, chef des SNLE qui plus est.
La scène de l'hélico, annoncée comme géniale dans la presse , est quand même un peu ridicule à côté de l'hélitreuillage d' Alec Baldwin dans Octobre rouge, et le jaillissement hors de la mer du sous marin d'attaque au début du film est cachectique à côté de celui du sous marin américain à la fin de ce même Octobre Rouge .

Au total, reste un film certes pas désagréable à regarder mais qui est très très loin des références du genre. En plus le réalisateur borde l'affaire au bout d'une heure, ne laissant que le choix aux deux sous marins frères de s'entretuer, ne trouve même pas d'astuce scénaristique pour éviter le mur, sauf le renoncement final de Grandchamps, qui pour le coup est tout à fait impossible , au vu de la personnalité développée tout au long du film de ce Capitaine de Vaisseau, élite de la Marine Française.

Bref, sorti un peu triste du CGR, déjà que j'aime pas aller là bas :deprim:

Cordialement, BF.
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polo 77
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Message non lu 28 mars 2019, 18:11

Bonjour Bluuuues,
Les deux films référence pour moi que sont "USS Alabama" et "Octobre rouge".
Perso, je mets sur la première marche le film Das Boot (1981)
Image

Cordialement
polo 77
blues_frérots

Message non lu 28 mars 2019, 18:32

polo 77 a écrit :
28 mars 2019, 18:11
Bonjour Bluuuues,
Les deux films référence pour moi que sont "USS Alabama" et "Octobre rouge".
Perso, je mets sur la première marche le film Das Boot (1981)
Image

Cordialement
polo 77
Il n'est pas loin Polo, il n'est pas loin :pouce: , ainsi que "Torpilles sous l'Atlantique" avec Curt Jurgens et Robert Mitchum , déjà cité plus haut .
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noodlefr
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Message non lu 28 mars 2019, 19:25

Bonsoir,

Pareil que Blues, film de sous-marin très moyen, parfois caricatural ou fantaisiste. Mais je ne me faisais pas trop d'illusions donc peut être moins déçu.
On oubliera vite...
Pas comme Grâce à Dieu qui se révèle excellent et marquant du fait de l'actualité et des ses qualité propres, de la première partie notamment car j'aime bien, personnellement, ces échanges épistolaires en illustration des images.
Il permet de s'approcher du ressenti des victimes d'une part, et du mur que représente l'institution séculaire en face.

Dans un autre registre, le Mystère Henri Pick fait passer un bon moment même si ce n'est pas le meilleur film de Luchini, il a déjà été plus en "forme", plus "jubilatoire"....
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iibelle

Message non lu 29 mars 2019, 13:57

Je plussoie sur
mur que représente l'institution séculaire en face.
de Grâce à dieu .

J'ai vu hier soir Marie Stuart Reine d’Écosse, et la vision de ces Reines cernées par les hommes et raidies dans leur corset m'a transportée. Élisabeth qui au fil du temps ressemble de plus en plus à la Reine de cœur d'Alice et qui a fait le choix de se comporter en homme, le devenir même dit-elle est glaçante d'intransigeance face à Marie Stuart courageuse et entière que tous s’acharnent à faire tomber.

Bref un film sur la condition féminine.

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iPodz
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Message non lu 31 mars 2019, 11:18

SYNONYMES de Nadav Lapid.
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Yoav débarque à Paris comme un boulet de canon, fuyant Israël qu'il déteste et ne voulant plus jamais parler hébreux. Pour sa première nuit, il dort dans un grand appartement vide d'un bel immeuble bourgeois. Pendant qu'il prend une douche pour se réchauffer, son sac de couchage et son sac à dos disparaissent sans explication. Il sera recueilli inanimé au petit matin par un couple de voisins bienveillant...
Voilà bien un film qui m'a laissé circonspect... voir dubitatif... Nadav Lapid est l'auteur d'un très bon deuxième film qui est L'INSTITUTRICE, métrage qui racontait la progressive fascination d'une professeur pour un bout de choux de cinq ans à peine capable de créer des poèmes sidérant de beauté. Déjà dans ce film il y avait cet amour pour les mots, pour l'oralité qui raconte des choses au delà du visible, du compréhensible. Mais L'INSTITUTRICE était construit de manière classique et progressait vers un dénouement surprenant, mélangeant amour d'un mini messie et précocité dérangeante.
Avec SYNONYMES, on retrouve cette fascination pour la langue (française pour le coup), où les mots sont comme le personnage de Yoav, tempétueux, bagarreurs, à la limite de la logorrhée. Et c'est toute la limite de ce film qui s'abime dans un maelstrom d'idées, de sens, de style qui laisse au mieux pantois, au pire totalement extérieur.
Les filmages se bousculent comme à la foire d'empoigne, chaotique, camera sur l'épaule rappelant une certaine nouvelle vague. Soit plus classique, distancié ou alors carrément collé à la peau des interprètes. Idem pour l'intrigue, à force de multiplier les angles d'attaques (haine de son pays et de sa langue natale, volonté de renaissance, trio amoureux, questionnement identitaire, etc...) SYNONYMES nous perd peu à peu, plus le film avance et plus on se demande ce qu'à bien pu vouloir dire Lapid.
Reste un Tom Mercier (Yoav) totalement fascinant d’entièreté, boule d’énergie brut, corps noueux d'une impudeur folle propulsant à lui seul le film durant ses deux longues heures. Au bout du compte, Israël est-il détestable (comme n'importe quel autre pays ?). Les histoires de Yoav sont-elles vraie ? Est ce un mytho ? Est-il fou ? N'est-il pas mort dés le début du film ? On n'aura jamais les réponses à tous ces questionnements qui nous traversent et le film de se terminer comme il commence, de façon soudaine et abrupte, Yoav voulant défoncer une porte, synonyme émotionnel de nos méninges voulant exploser ce film si abscons.

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blues_frérots

Message non lu 31 mars 2019, 18:51

Bonjour à tous,

Merci à toi iPodz de nous livrer tes commentaires en direct live (film sorti cette semaine je crois), c'est en effet beaucoup plus instructif que nos critiques (notamment iibelle et moi) qui arrivent plusieurs semaines après les sorties :ko: Mais bon, toujours le même problème d'accès aux films ....

Pour nous cet après-midi c'était le film/docu sur Clapton ==>

Image

Alors clairement moi j'ai aimé , mais deux commentaires préalables : c'est un documentaire pur, pas un film, et 2h15 pour un docu, c'est long. De plus, à mon avis à réserver aux fans ou éventuellement à un amateur de rock ou de blues voulant s'instruire et ne connaissant pas la période 1965/1975.

Pour le reste , God débale sa vie (80% du temps à la première personne), toute (?) sa vie, ou en tous cas ce qu'il souhaite en dire , dans une espèce de testament un peu cathartique, où il s'auto-flagelle beaucoup quand même , tout en évitant d'égratigner trop quelques stars du Rock des années 75/85 qui l'ont bien aidé à plonger.
A signaler aussi et surtout , deux absences , incompréhensibles pour moi : aucune référence à JJ Cale, il n'est jamais cité, et "Cocaïne", LE TUBE de Clapton écrit par Cale n'est pas dans la bande son (étonnant quand on sait que jusqu'au décès de Cale, Clapton le présentait partout comme son alter ego, pour ne pas dire son Maître, au point de lui dédier un album posthume en 2014 "The Breeze, an appreciation of JJ Cale"), et la non évocation non plus de SRV, dont le décès avait pourtant marqué très profondément Clapton, puisqu'il semble qu'il aurait dû être dans l'hélico à sa place, ils étaient en tournée ensemble à l'époque....

On apprend finalement donc peu de choses, tout juste peut on bien remettre dans l'ordre les différentes époques de sa longue carrière : Yardbirds, John Mayall, Cream, Derek, "Unplegged" ... etc

Il reste , sur les moments musicaux (un peu trop courts ...), une bande son remarquable qui montre parfaitement la maestria de ce guitariste, et en particulier les 20 mn consacrées à Cream permettent de voir et d'entendre des extraits de concerts assez fabuleux.

Au total, film indispensable à tout fan, car sans équivalent pour l'instant, qui gagnerait toutefois à voir couper une bonne demi-heure dans un second montage, en édulcorant en particulier le côté "famille" d'Eric Clapton, qui nous fait sa psychothérapie en direct, et qui, même si on souffre beaucoup avec lui, aurait peut être eu plus sa place dans l'intimité d'un cabinet médical ...

Cordialement, BF .
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Casimir
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Message non lu 31 mars 2019, 20:49

Très bon moment aussi pour moi, beaux documents visuels et sonores que ces extraits de Cream live.
Tout d'accord avec BF sur l'absence de JJ Cale et je rajoute être resté sur ma faim sur les années 75-80, période où il a sorti de bons albums (le double live au Japon, Slowhand) nullement cités, l'aspect addiction prédominant un peu trop au détriment du créatif.

Envoyé de mon LLD-L31 en utilisant Tapatalk

blues_frérots

Message non lu 31 mars 2019, 21:24

Casimir a écrit :
31 mars 2019, 20:49
Très bon moment aussi pour moi, beaux documents visuels et sonores que ces extraits de Cream live.
Tout d'accord avec BF sur l'absence de JJ Cale et je rajoute être resté sur ma faim sur les années 75-80, période où il a sorti de bons albums (le double live au Japon, Slowhand) nullement cités, l'aspect addiction prédominant un peu trop au détriment du créatif.

Envoyé de mon LLD-L31 en utilisant Tapatalk
Et rien non plus sur les dernières années, et notamment les années 2000, avec , JJ Cale est encore dans le coup, l'excellent album "The road to Escandido" en 2006 .

:cry:
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thierry94
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Message non lu 31 mars 2019, 22:03

Ma vie avec John F. Donovan ( salle Le Kosmos )
"le pouvoir d’influence qui émane des rôles modèles (fussent-ils illusoires comme un héros de série ou réels comme sa propre mère), ainsi que sur l’héritage qu’ils laissent après leur départ"
Image
http://neomatrix94.free.fr/enceintes_mu ... d2019.jpg
"Xavier Dolan l’art de magnifier les visages et leurs moindres expressions"
OUI c'est du Dolan .... gros plans émotions à fleur de peau... rapports mère fils ... l’homosexualité psychanalysé ...
Et alors... pour ma part je me suis encore fait arnaquer, car au fond l’histoire , les thèmes sont des copier coller ...
"On pourrait se poser la question après avoir vu ce film s’il n’est pas temps pour Dolan d’évoluer vers des nouvelles directions cinématographiques, de prendre enfin les distances des lieux auxquels il nous a - peut-être un peu trop - habitué et mettre le cap sur des nouveaux horizons narratifs, vers des émotions nouvelles, de nouvelles couleurs."
Néanmoins coté émotionnel c'est assez intense ... au final j’ai aimé :pouce:
Heed Lagrange_v5/Lab12 Dac1'reference'/Innuos Zen Mk3/JMR Abscisse Jubile/Silent Angel Bonn N8/Roon 2.0.28/Qobuz Tidal +
Visit Here/>
my-audio-system-at-home-7173 /> https://youtu.be/I0XX0ZdML9s
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iPodz
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Message non lu 01 avr. 2019, 17:34

blues_frérots a écrit :
31 mars 2019, 18:51
Merci à toi iPodz de nous livrer tes commentaires en direct live (film sorti cette semaine je crois), c'est en effet beaucoup plus instructif que nos critiques (notamment iibelle et moi) qui arrivent plusieurs semaines après les sorties :ko: Mais bon, toujours le même problème d'accès aux films ....
Encore merci de me lire... :ohmg:
mais les chroniques de films "anciens" sont tout à fait recevable...
On ne peut pas tout voir à l'instant T et rappeler qu'on a loupé certains "bijoux" est toujours appréciable.

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iibelle

Message non lu 03 avr. 2019, 21:53

J'ai vu le Dumbo de Tim Burton et j'ai trouvé que c'était une réussite : la noirceur de Tim Burton éclairée d'un peu de miel Disney font un grand film familial.

L'histoire, qu'à moins d'avoir été élevé loin de tout et/ou ne pas avoir d'enfants, tout le monde connaît est triste et convient parfaitement à Tim Burton, il en a fait un film flamboyant qui est une ode à l'amour et à l'amitié sous toutes ses formes.

Les images sont magnifiques et les trucages s'oublient tellement ils sont fluides et je me suis émerveillée devant cet éléphant qui vole.

Bref si vous avez l'occasion allez y mais pas avec des enfants trop petits quand même, d'abord parce que cela dure deux heures et surtout parce qu'il y a des passages tristes et effrayants.

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Comme je suis honnête j'ai aussi vu Mon bébé qui est un film à oublier aussi vite qu'il a été vu.
blues_frérots

Message non lu 03 avr. 2019, 21:56

Contente la Wafette, pas souvent qu'il y a des sortie nationales à Bourgueil :ghee:
blues_frérots

Message non lu 03 avr. 2019, 21:57

Comme je suis honnête j'ai aussi vu Mon bébé qui est un film à oublier aussi vite qu'il a été vu.
Bien d'accord, Kimberlain est toujours une merveilleuse comédienne, mais là elle s'est un peu fourvoyée :ko:
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iPodz
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Message non lu 06 avr. 2019, 17:18

PAJAROS DE VERANO de Ciro Guerra & Cristina Gallego.
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A l'orée des années 70 dans une tribu Colombienne, Zaida (magnifique Natalia Reyes) réussi son rite de passage à la femme adulte. Rapayet (José Acosta) la veut comme épouse mais devra s’acquitter d'une belle dot définie par la matriarche du clan Wayuu, et accessoirement mère de Zaida. Pour cela Rapayet va abandonner son petit commerce de café et commencer celui plus lucratif de la marijuana auprès des gringos du coin...
Auteur du fantastique L’ÉTREINTE DU SERPENT en 2015, Ciro Guerra filmait déjà un road-trip intérieur dans un somptueux noir & blanc. Faisant la part belle au chamanisme, à la quête d'inassouvie, aux respects des morts, à la puissance des rêves, il narrait la poursuite éperdue d'une plante mythique amazonienne par deux chercheurs allemands à trente ans d'écart.
Avec PAJAROS DE VERANO, c'est sur une dizaine d'année que s'étale l'ascension puis la chute de la tribu Wayuu. Dix ans qui vont permettre aux réalisateurs de nous montrer l'horreur de l'économie de marché, de la gangrène capitaliste qui bouffera de l’intérieur les structures familiales et bousillera les lois du village.
Toujours aussi formaliste, Guerra multiplie les plans souvent sublimes, parfois profondément picturales, sans jamais oublier de verser dans un onirisme obscure. De séquences illustrant les songes prémonitoires de Zaida aux visions de macchabées abandonnés sur une route la nuit, le film fait souvent l'effet d'un sublime voyage aux pays des morts. Mais le plus important ici, ce qui fait tout le sel de ce métrage, c'est qu'on nous raconte la naissance des cartels sud américain (qui passeront au trafic de la coca dans les 80's) mais du point de vue des locaux, avec toute la complexité qu'implique la richesse soudaine, le profit au sein d'une culture ancestrale profondément ancrée dans le respect des traditions.
La petite déception vient du fait que la dramaturgie calque trop les stratotypes ricains. Ici, on pense trop souvent à Tony Montana grillant un fusible à force de dollars trop facilement gagnés. Rapayet, Scarface tribal, reclus dans son Xanadu désertique attendant l'attaque ultime et fatale des cultivateurs concurrents. Là, c'est l'inflexibilité mentale d'Ursula, matriarche autoritaire, tirant dans l'ombre toute les ficelles d'un monde invisible mais régissant l'ensemble de la communauté qui rappelle la glaçante Jacki Weaver, mère d'une fratrie de gangsters australiens dans ANIMAL KINGDOM, n’hésitant pas à sacrifier l'un des siens pour sauver le reste du groupe.
Reste un superbe voyage en cinq actes où la modernité ne fait qu'une bouchée du folklore, où l'argent brule inéluctablement le plus solide des liens, où l'aveuglement dû aux croyances d'un autre age précipite le groupe dans l'au delà comme une bonne bouffée d'herbe pure.


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Message non lu 07 avr. 2019, 14:55

SHAZAM! de David F. Sandberg.
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En 1974, alors qu'il voyage en voiture avec son frère moqueur et son père cassant, le jeune Thaddeus se retrouve comme par magie dans la grotte du dernier des vieux sorciers Shazam. Voulant transmettre ses pouvoirs avant de mourir, il lui fait passer le test des sept péchés capitaux auquel il échoue. Quarante cinq ans plus tard Thaddeus (Marc Strong), n'ayant jamais digéré l'échec, trouve le moyen de retourner dans le repère du magicien et lui vole l'œil du péché, les démons et les pouvoirs qui vont avec. Avant de passer l'arme à gauche, le vieux Shazam jette son dévolu sur Billy Batson (Asher Angel), gamin de l'assistance public qui recherche désespérément sa mère...
Autant le dire de suite, il n'y a rien à sauver ou presque dans ce film mou du genou et qui fait preuve d'un manque cruel de style, de personnalité et d'enjeux. Le petit savoir faire de Sandberg est aux abonnés absents, phagocyté par un studio totalement à la ramasse face à la concurrence. Tout juste peut-on saluer, ô miracle, le traitement fait aux seconds rôles entourant Asher Angel, pas vraiment aidé par un Zachary Levi qui ne colle jamais tout à fait à son "double" ado. Cette famille d'accueil est plutôt bien sentie, aidée par une vraie écriture de sidekicks plutôt efficace.
Là où le moins bon des Marvel (au hasard AVENGERS: L'ERE D'ULTRON) vous déverse son minimum d'intrigues et déroule ses quatre ou cinq scènes de bastons dantesques, SHAZAM! se contente de lancer trois ou quatre éclairs avec ses doigts et boit pas moins de trente cannettes de soda avant de finir aux toilettes. Voilà en même temps où se situe l'humour de SHAZAM!, pas vraiment pipi caca mais pas non plus blagues de Toto, le film ne sait jamais choisir un ton, un rythme.
Là où on attendait, à l’instar d'un DEADPOOL pop/trash et auto-centré, un super-héros clairement décalé, jouissivement rétro, pop et fun, on nous sert un produit sans saveur, terne et même pas drôle, et tout ça durant une séance de 2h12, ça fait long... même les scènes post générique (involontairement drôle) ont l'air d’être issues des bonus du dvd à venir rubrique "scènes coupées". Décidément, après la bouse JUSTICE LEAGUE, l'horripilant SUICIDE SQUAD et le soporifique AQUAMAN, il y a quelque chose de pourri au royaume de DC.


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