Le coin des cinéphiles

[iibelle]

J'ai vu Rebelles tout à l'heure et j'ai bien ri. C'est une comédie trash alerte et enlevée, pas très politiquement correcte et résolument pas familiale, on ne s'ennuie pas une seconde. J'étais dubitative sur le casting, Cécile de France en cagole de ch'nord m'interpellait. Et bien tout fonctionne, cette bande filles formée dans l'adversité, qui se serre les coudes et jouent cash ont tenu l'affiche pendant toute la durée du film et pas un instant je ne me suis dit qu'elles n'étaient pas à leur place. Le film tient de Tarentino, il y a du sang et des morts, c'est cru, déjanté et hilarant.

[blues_frérots]

J'ai vu Rebelles tout à l'heure et j'ai bien ri. C'est une comédie trash alerte et enlevée, pas très politiquement correcte et résolument pas familiale, on ne s'ennuie pas une seconde. J'étais dubitative sur le casting, Cécile de France en cagole de ch'nord m'interpellait. Et bien tout fonctionne, cette bande filles formée dans l'adversité, qui se serre les coudes et jouent cash ont tenu l'affiche pendant toute la durée du film et pas un instant je ne me suis dit qu'elles n'étaient pas à leur place. Le film tient de Tarentino, il y a du sang et des morts, c'est cru, déjanté et hilarant.

100% d'accord, qu'est-ce qu'on a ri

Excellent casting avec une Cécile de France stupéfiante, et Yolande Moreau qui fait le ménage ... Et les mecs qu'est-ce qu'ils prennent, misère ils auraient pas dû les chercher les Tatas Flingueuses

Allez-y , un bon moment en perspective

[thierry94]

Mon bébé (le Kosmos)

iibelle " Comme je suis honnête j'ai aussi vu Mon bébé qui est un film à oublier aussi vite qu'il a été vu."

blues_frérots " Bien d'accord, Kimberlain est toujours une merveilleuse comédienne, mais là elle s'est un peu fourvoyée "

+ 1
gentil film au pays des " bisounours " ...

[iPodz]

TEL AVIV ON FIRE de Sameh Zoabi.


Salam (extraordinaire Kais Nashef) est palestinien, a 30 ans et vit encore chez sa mère à Jérusalem. Mi branleur mi looser, il obtient miraculeusement - grâce à son oncle en fait - un poste de conseillé concernant les dialogues en hébreux sur une série (TEL AVIV ON FIRE) ultra populaire en Israël. Mais comme le tournage à lieu à Ramallah, tout les jours il doit passer par le check point sous les ordres d'Assi, officier juif dont la famille est fan de la série. Se faisant malencontreusement passer pour le scénariste de la série, Salam va commencer à se faire dicter par Assi la direction que doit prendre l'histoire de TEL AVIV ON FIRE...
Comment aborder le conflit israélo-palestinien autrement que par le drame ? Comment parler du passé, notamment la guerre des six jours, sans pathos ni leçon d'histoire ? Comment renvoyer, sans avoir l'air d'y toucher, les deux parties incriminées dos à dos et en toute équité ? La réponse se situe dans l'humour, improbable quand il dégouline inconsciemment d'un soap opéra, salvateur pour tout le monde, civile comme militaire, juif comme arabe.
Là où Ari Folman utilisait l'animation pour décrire l'horreur de Sabra et Chatila, Sameh Zoabi choisi l'angle de la parodie, observe les travers d'une société multiculturelle et multi-générationnelle par le prisme du pastiche issue d'une série télévisée dans la droite lignée de l'excellente AU SERVICE DE LA FRANCE.
Quand les anciens ne pensent qu'à glorifier un passé de défaites car c'est soit disant de leurs responsabilités, alors que les militaires israéliens roulent des mécaniques et asservissent leurs voisins sans se rendre compte véritablement de ce bras de fer quotidien et perpétuel (critique déjà présente dans SYNONYMES), les forces vives du pays en sont à se demander s'il n'y a rien entre les bombes et la soumission. Un comble quand on réalise la popularité sans partage dans les foyers du pays de cette série rocambolesque mettant en scène les marivaudages entre une espionne voilée et un gradé kasher.
Le ton est résolument à la comédie, alternant avec justesse les plans de la vie de tous les jours avec les séquences du soap opéra oriental. C'est souvent drôle, voir risqué, parfois même touchant mais toujours très réussi grâce à un savant jeu d’équilibriste qui ne tombe jamais dans le piège du manichéisme. C'est aussi le magnifique portrait d'un homme peu sur de lui qui, avec l'aide de tous ce qui gravite autour de lui (embrouilles, pression, amour) va enfin se révéler tel qu'il est. TEL AVIV ON FIRE, le film comme la série, surprend jusqu'à la fin à force de compromissions et de twists improbables, à l'image d'un pays bouillonnant, détonant, vivant. La vie est définitivement feuilletonesque.

[iibelle]

je prends la suite de thierry94120 pour parler du dernier Dolan que comme d'habitude j'ai vu très en retard.

Néanmoins coté émotionnel c'est assez intense ... au final j’ai aimé

Moi ce n'est pas au final que j'ai aimé, j'ai aimé tout court, cette réflexion sur la vérité qu'on se doit à soi et qu'on doit, ou pas, aux autres ainsi que ce questionnement qui reprend le Contre Sainte Beuve de Proust sur le jugement de l'oeuvre indépendamment de l'auteur.

Ce qui ne gâche rien c'est filmé par Dolan et il sait faire de très belles images, c'est sublimement joué, merci Natalie Portman.

[iPodz]

Speed chronik !

LIZ ET L'OISEAU BLEU de Naoko Yamada.


Nouveau film de la réalisatrice du déjà très bon SILENT VOICE - traitant du harcèlement à l'école - avec LIZ, Yamada ausculte la dépendance affective et amicale en milieu scolaire. On suit deux très bonnes amies en classe de musique qui doivent en fin d'année accomplir un duo hautbois/flute traversière s'inscrivant dans un morceau global joué par tout l'orchestre de la classe. Autant Nozomi est extravertie et appréciée, autant Mizore est introvertie et timide. A tel point que cette dernière idéalise sa copine, la vénère à un point qui peut en devenir gênant, voir troublant.
Tout les thèmes abordés ici, l'amour jusqu'à quel point ? la dépendance à l'autre, vivre sa vie par procuration, savoir enfin lâcher prise pour pouvoir prendre son envole, tout ceci est traité avec une sensibilité qui frise l’exceptionnel. A l'image de son SILENT VOICE où elle multipliait les décadrages, les gros plans mal assurés sur les lèvres des protagonistes (l’héroïne est sourde je le rappelle), on retrouve dans LIZ ces gros plans sur le frémissement d'une main, l'hésitation d'un pied, le tremblement d'un regard qui s’humidifie, comme si Yamada était continuellement à l'affut de la moindre émotion habitant ses personnages. L'animation japonaise n'est pas morte avec la pseudo retraite de Miyazaki, bien au contraire, la relève est là et elle a fière allure.


SIMETIERRE de Kevin Kolsch & Dennis Wydmyer.


Un couple et leurs deux enfants emménage à Ludlow, petite ville du Maine (King oblige), afin d'avoir enfin une vie au rythme rural loin de la frénésie de Boston. Deux inconvénient à leur propriété, une route dangereuse à cause de camions passant comme des trains de marchandises lancés à toute blinde et un vieux cimetière d'animaux cachant lui même un ancien cimetière indien qui dit-on permet aux morts de revenir...
Je n'ai pas vu la version 1989 de Mary Lambert, et d’après mon pote spécialiste en fantastique/horreur je n'ai rien perdu au change vu la légère surcote dont profite celui ci. Autant le dire tout de suite, notre duo de réalisateurs n'invente pas le fil à couper le beurre mais faut reconnaitre qu'ils font le job plutôt de manière honnête et correct. Les acteurs sont bons, la photographie est léchée et les décors vraiment beau et très bien utilisés. On a droit à quelques jump scare de rigueur dont un plutôt réussi, une belle tension qui monte crescendo et un final très noir vraiment surprenant venant d'une production ricaine calibrée. Le film de peur à regarder en famille sans oublier - obligatoire - votre chat sur les genoux.


EL REINO de Rodrigo Sorogoyen.


Manuel Lopez Vidal (excellent Antonio De La Torre) est un homme politique en pleine bourre, promis à un bel avenir. Sauf qu'un scandale éclate au sein du parti l'éclaboussant au passage. On le désigne comme fusible mais il ne l'entend de cette oreille, s'il doit tomber alors c'est tout le parti qui sombrera avec lui. en aura t-il le temps ?
Apres l'excellent QUE DIOS NOS PERDONE, polar vicieux et moite, voici la nouvelle claque de Rodrigo Sorogoyen. Un thriller politique oui mais pas à la manière U.S. (type 3 JOURS DU CONDOR ou HOMMES DU PREZ), non plutôt un run non stop d'un homme qui n'a plus rien à perdre et qui se trimballe un égo et un orgueil surdimensionné. Sorogoyen n'évite rien, les coup bas, les compromissions, les petits arrangements entre pourris qui vire doucement mais surement au lâchage médiatique. Il ne quitte jamais d'une semelle son homo politicus qu'il soit à l'attaque ou aux abois, modernisant sa narration de façon surprenante grâce à une bande son tout en nappes électro menaçantes, drone sonore rodant au loin et prêt à fondre sur sa proie. La progression du film est implacable, passant du marigot politique espagnol puis à la foire d'empoigne jusqu'à accoucher d'une paranoïa omniprésente et anxiogène. Le final grandiose se réglera par média interposé, embrassant d'un seul geste la question Politique vue de la nation et la ramenant de façon puissante et virtuose à celle du citoyen quasi lambda, avec un cut final qui va vous imprimer les rétines et pour longtemps.

[blues_frérots]

Ouch, y'a d'la lecture

[thierry94]

C’est ça l’amour : Un bouleversant portrait de famille ( le Kosmos )

http://neomatrix94.free.fr/enceintes_mu ... amour.jpg

Une femme abandonne son mari avec ses deux filles. Il essaie de la rejoindre grâce à une troupe de théâtre

la crise d’une famille ordinaire et sa capacité à se reconstruire

" Il est désormais admis qu’une représentante du sexe féminin puisse avoir le désir de mener comme elle l’entend sa vie de femme. Après vingt ans de bons et loyaux services auprès de son mari et de ses enfants, c’est donc le choix que fait Armelle, la femme de Mario, sans cris ni déchirements."

Tendre, mélancolique, Burger filme au plus près ses victimes de l'amour, partageant les blessures.

Pudique, juste et touchant

[iibelle]

Une fois n'est pas coutume j'ai vu un film en sortie nationale : Avengers endgame.

Les Marvel n'étaient pas "mon cinéma" et j'y suis venue tard. J'avais peur d'un film choral, d'abord par la durée ( 3 h 01) et ensuite par le nombre de héros sur l'affiche. Mais j'ai été très agréablement surprise, l'histoire se tient si on oublie les bases de la physique, mais ça c'est un pré-requis dans ce genre là, la narration ne s'éparpille pas et je n'ai pas désespérément cherché la référence qui va bien sur mon fauteuil même si j'en ai sûrement loupé beaucoup.

Les images sont belles, avec une mention spéciale pour les "dragons" de combat.

Il me reste juste deux questionnements que je vais mettre en blanc sur blanc pour ne pas spoiler :

* comment se fait-il que Captain America puisse utiliser le marteau de Thor.

* qui est ce très jeune homme, qui n'est pas Spiderman, présent aux obsèques finales

[iPodz]

AVENGERS: ENDGAME d'Anthony & Joe Russo.


5 ans après le "snap" mortel de Thanos, les Avengers restant se lamentent en tentant miraculeusement de trouver un moyen d'en finir avec toute cette merde qu'on sait pas trop comment c'est possible de croire à autant de conneries de la part des scénaristes...
Bref, vous l'aurez compris, autant INFINITY WAR était un blockbuster d'une solidité à toute épreuve, équilibré à souhait, donnant ses dix minutes de gloire à chacun des personnages du MCU (même Mantis avait son importance, c'est dire !), introduisant une dramaturgie certaine que n'aurait pas renié Shakespeare, avec de vrais enjeux et motivations, tout ceci gravitant autour d'un antagoniste de légende.
Ici, rien, que tchi, nada, peau de balle. C'est même le contraire total que l'on voit à l'écran. C'est long, c'est déséquilibré, c'est la plupart du temps illisible (dans les combats) et il y en a pas des masses en plus, c'est moche (Hulk), c'est pas drôle (re-Hulk !), c'est juste fait pour glorifier les anciens sur le départ et ainsi tourner une page dans l'histoire ciné Marvel, bye bye phase 3, welcome phase 4 ! Pour ce qui est du cinéma - grand perdant de cette deuxième partie - de la dramaturgie, des enjeux, du rythme, de l'équilibre on repassera...
Ça démarre sur les chapeaux de roues pour ensuite s'engluer des heures dans un tunnel spatio-temporel soporifique, véritable condensé de l'Agence Tous Risques, ou encore j'adore quand un plan se déroule sans accros. On en est à un tel point de je-m’en-foutisme niveau écriture que Stark invente LA machine en moins de temps qu'il n'en faut à Thanos pour éradiquer la moitié des êtres vivants de la galaxie. Et que dire du retour de Scott Lang, quand je pense que ces trois heures de film ne tienne qu'à la papatte d'un rat.
Faite disparaitre pendant les deux tiers du métrage l'ennemi juré de toute la marvelous clique et c'est le royaume Disney qui s'écroule. Faite le réapparaitre - comme on sort un lapin de son chapeau - et la dernière heure d'ENDGAME vous fera peut être ré-ouvrir une paupière.
Je ne m’étendrais même pas sur les contradictions, l'illogisme, les absurdités émanant ici et là, pas plus que sur la disproportion flagrante des forces en présence. La plus belle étant la quasi absence de Carol Denvers qui, si elle participait intégralement à l’expédition, c'est bien simple le film ne durerait que dix sept minutes...
Enfin, un an qu'on attend fébrile la suite du meilleur film de l'univers Marvel, un INFINITY WAR qui offrit le temps d'un opus le Vador à la génération Z. Et c'est à ce moment là, après trois réussites quasi miraculeuses, que les frangins Russo décident de nous ponde leur bouse, laide et imbitable. De grands pouvoirs (mais là, eux pas pouvoir) impliquent de grandes responsabilités, soit le plus beau foirage en dix ans de la bande à Captain America.

[blues_frérots]

Ah ah, contradiction totale entre iibelle et notre Maitre à Penser, iPodz

Bon, je ne vous départagerai pas, moi c'est pas mon truc les Marvel, alors je n'y vais pas

Les autres, allez vous faire votre idée vous même...

[Stef Ledarp]

Si je comprends bien , moi qui ne peut aller au cinoche en ce moment
, je peux acheter le DVD " Infinity War " et en rester là

[blues_frérots]

Si je comprends bien , moi qui ne peut aller au cinoche en ce moment
, je peux acheter le DVD " Infinity War " et en rester là

Les Marvel n'étaient pas "mon cinéma" et j'y suis venue tard. J'avais peur d'un film choral, d'abord par la durée ( 3 h 01) et ensuite par le nombre de héros sur l'affiche. Mais j'ai été très agréablement surprise,

Et c'est à ce moment là, après trois réussites quasi miraculeuses, que les frangins Russo décident de nous ponde leur bouse, laide et imbitable.

Ben à toi de voir Stef, mais l'ami Rodolphe a parfois un œil intransigeant (celui du vrai fan et du vrai connaisseur de Comic's ) sur ce type de cinéma. Pour sa part iibelle a vraiment aimé et les avis sortie de salle n'étaient pas si mauvais, je pense qu'il faut se faire son propre avis ...

Ce genre de film (xième opus d'une saga ) rappelle Star Wars ou Bond, les réactions des ultra-fans sont souvent à la hauteur (ou à l'inverse...) de leurs espérances. J'ai comme cela souvenir de l'accueil glacial , il y a longtemps maintenant , de "Star Wars I = la menace fantôme" , dont beaucoup disaient que c'était un sacrilège et un reniement, ou de "Rogue One" plus récemment qui a été accueilli fraichement au départ , et fait depuis un tabac , notamment en vidéos. Que dire de l'opus sur la jeunesse de Solo qui a été unanimement lynché mais que moi je n'ai pas trouvé si mauvais, si on le replace dans son contexte de film annexe de la saga , et qu'on ne le regarde pas aussitôt après "Rogue One" qui est pour moi un chef d’œuvre.

Quand Craig a repris Bond, même méfiance de certains, et le vitriol pour "Quantum of Solace" à sa sortie, alors que ce n°2 de l'ère Craig est tout simplement excellent si on le traite comme une suite immédiate et une extension de "Casino Royal", ce qu'il est.

Après j'ai trop de respect pour la culture cinématographique de Rodolphe, et pour ses analyses et compte-rendus que je trouve toujours très pointus et argumentés, pour ne pas entendre sa déception. Le seul bémol est peut être qu'il a regardé ce film, comme dit plus haut, avec un œil trop expert, les critiques spectateurs sortie de salle sont plutôt très bonnes (4.5/5 sur les premiers jours critiques spectateurs Allo Ciné) , et ce métrage explose tous les records de box office sur la terre entière

Autre paramètre possible , la qualité du Avengers précédent , "Infinity War", qui était en effet excellent (même moi j'ai accroché , alors que je n'ai gardé jusqu'ici dans ma vidéothèque aucun DVD Marvel)... Il est toujours délicat de faire la suite d'un chef d’œuvre. J'ai été le premier (grand fan je suis ) a faire la moue sur "Spectre", mais revu deux fois à la maison ensuite, je suis revenu largement sur mes doutes. Il était de toutes façons très difficile de passer après "Skyfall" qui est un des trois plus grands films d'action jamais tourné depuis les frères Lumière

Donc , à vous de voir, moi je le verrai je pense en vidéo quand il sortira en DVD , ce "Engame", car 3h c'est quand même long, et ce même si iibelle va le passer encore toute la semaine au cinéma de l’Amicale. Au passage, salle pleine hier soir, rare à Bourgueil...

A vos avis les autres , amicalement, Richard/BF.

[thierry94]

La lutte des classes (le Kosmos)


http://neomatrix94.free.fr/enceintes_m ... s2019.jpg

A travers ce titre à double lecture, Michel Leclerc s’interroge sur l’école qui ne remplit plus son rôle d’ascenseur social et sur les tensions communautaires qui en découlent, mettant à mal les idéaux d’égalité chers aux générations précédentes

"L’école est une sorte de République miniature, avec sa société instituée, son administration, ses gouvernants, ses droits, ses devoirs, ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, et aussi, son régime laïc. Une République miniature traversée des débats qui agitent la société : la réduction des inégalités, l’intégration sociale, la désintégration, la religion, le racisme, la violence, l’injustice, la discrimination…"

Si les contradictions soulevées sont plutôt justes, le film (comédie parisienne) se perd en route, commençant à accumuler les clichés avec toutes les peines du monde à cheminer vers un épilogue convenable.
première partie du film assez réussie , seconde moitié ça dérape et la fin ... ( vos avis ? )

nota : ma compagne a plutôt bien aimé

Podcast France Inter ici /> Leïla Bekhti et Edouard Baer pour « La ... classes »

[blues_frérots]

nota : ma compagne a plutôt bien aimé

Salut Thierry, merci de ton retour, ça passe bientôt à Bourgueil et ça j'ai envie de le voir ... Comme quoi, il est bon d'avoir des avis variés !

Cordialement, BF;

PS/ moi cet AM , je zappe donc "Avengers" trop long pour moi, et par contre je vais voir "Raoul Taburin" car j'aime bien Poelvoorde

[GUY_WILLIAMS]

Hello,
Vu vendredi dernier avec une trentaine de personnes maxi dans une petite salle obscure:

Ben moi j'ai adoré, pas vu passé les 2H1/4, il y a quand même des images d'archives à couper le souffle.
Slowhand is a god !!

[blues_frérots]

Hello,
Vu vendredi dernier avec une trentaine de personnes maxi dans une petite salle obscure:

Ben moi j'ai adoré, pas vu passé les 2H1/4, il y a quand même des images d'archives à couper le souffle.
Slowhand is a god !!

J'avais été un peu critique sur le coup (qui aime bien châtie bien ) mais ce docu est quand même indispensable pour tout fan de Blues en général et de God en particulier ! D'ailleurs l'affiche de cinéma achetée le jour où j'ai vu le film, trône désormais au centre du mur de mon bureau.

Sinon, pour reprendre un de mes reproches de l'époque, pour JJ Cale , honteusement absent du film, je rappelle que son opus posthume est sorti hier dans les bacs et sur le web , pour ma part commande passée cette nuit du vinyle (CD inclus) , facile à trouver sur le site de votre dealer habituel .

Cordialement, BF.

[iPodz]

Si je comprends bien , moi qui ne peut aller au cinoche en ce moment
, je peux acheter le DVD " Infinity War " et en rester là

Les Marvel n'étaient pas "mon cinéma" et j'y suis venue tard. J'avais peur d'un film choral, d'abord par la durée ( 3 h 01) et ensuite par le nombre de héros sur l'affiche. Mais j'ai été très agréablement surprise,

Et c'est à ce moment là, après trois réussites quasi miraculeuses, que les frangins Russo décident de nous ponde leur bouse, laide et imbitable.

Ben à toi de voir Stef, mais l'ami Rodolphe a parfois un œil intransigeant (celui du vrai fan et du vrai connaisseur de Comic's ) sur ce type de cinéma. Pour sa part iibelle a vraiment aimé et les avis sortie de salle n'étaient pas si mauvais, je pense qu'il faut se faire son propre avis ...

Ce genre de film (xième opus d'une saga ) rappelle Star Wars ou Bond, les réactions des ultra-fans sont souvent à la hauteur (ou à l'inverse...) de leurs espérances. J'ai comme cela souvenir de l'accueil glacial , il y a longtemps maintenant , de "Star Wars I = la menace fantôme" , dont beaucoup disaient que c'était un sacrilège et un reniement, ou de "Rogue One" plus récemment qui a été accueilli fraichement au départ , et fait depuis un tabac , notamment en vidéos. Que dire de l'opus sur la jeunesse de Solo qui a été unanimement lynché mais que moi je n'ai pas trouvé si mauvais, si on le replace dans son contexte de film annexe de la saga , et qu'on ne le regarde pas aussitôt après "Rogue One" qui est pour moi un chef d’œuvre.

Quand Craig a repris Bond, même méfiance de certains, et le vitriol pour "Quantum of Solace" à sa sortie, alors que ce n°2 de l'ère Craig est tout simplement excellent si on le traite comme une suite immédiate et une extension de "Casino Royal", ce qu'il est.

Après j'ai trop de respect pour la culture cinématographique de Rodolphe, et pour ses analyses et compte-rendus que je trouve toujours très pointus et argumentés, pour ne pas entendre sa déception. Le seul bémol est peut être qu'il a regardé ce film, comme dit plus haut, avec un œil trop expert, les critiques spectateurs sortie de salle sont plutôt très bonnes (4.5/5 sur les premiers jours critiques spectateurs Allo Ciné) , et ce métrage explose tous les records de box office sur la terre entière

Autre paramètre possible , la qualité du Avengers précédent , "Infinity War", qui était en effet excellent (même moi j'ai accroché , alors que je n'ai gardé jusqu'ici dans ma vidéothèque aucun DVD Marvel)... Il est toujours délicat de faire la suite d'un chef d’œuvre. J'ai été le premier (grand fan je suis ) a faire la moue sur "Spectre", mais revu deux fois à la maison ensuite, je suis revenu largement sur mes doutes. Il était de toutes façons très difficile de passer après "Skyfall" qui est un des trois plus grands films d'action jamais tourné depuis les frères Lumière

Donc , à vous de voir, moi je le verrai je pense en vidéo quand il sortira en DVD , ce "Engame", car 3h c'est quand même long, et ce même si iibelle va le passer encore toute la semaine au cinéma de l’Amicale. Au passage, salle pleine hier soir, rare à Bourgueil...

A vos avis les autres , amicalement, Richard/BF.

Alors, malgré tous les honneurs qui me sont fait ci dessus, je vais rectifier l'idée du geek qu'on se fait de moi...
Je ne suis absolument pas un spécialiste des comics Marvel (je n'en ai lu aucun) et j’analyse les films qu'en tant que films et rien d'autre...
Je conçois absolument que l'on doit trahir le matériaux d'origine (roman, bd) pour faire une bonne adaptation ciné, c'est même nécessaire (BLADE RUNNER en est un exemple frappant), mais je ne juge que la qualité cinématographique intrinsèque de l'œuvre en salle, enfin j’essaie...

Pour revenir à STAR WARS ep.1 à 3 (celle de Lucas) on peut clairement dire que c'est pas terrible, que tout ce qui ce passe à l'écran et surligné par les dialogues, au cas ou on serait un peu débile dans le fond de la salle obscure, mais le 3 est mieux que le 2 qui est mieux que le1...
ROGUE ONE pour moi est une vraie belle réussite. Voilà un film maitrisé fait par un réalisateur qui sait raconter une histoire et nous emmener là ou il veut.
SOLO par contre est une catastrophe. Rien à se mettre sous la dents, ou si peu... et l’aberration chronologique concernant l'age de Solo quand apparait Dark Maul à la fin du métrage est irrévocable !!!
Si on calcul rapidos, Han a environ 40 ans dans l'épisode IV, ce qui lui permet de jouer savoureusement au vieux briscard vis à vis de Luke qui a à peine 18/20 ans. A partir de là, si SOLO se passe avant la mort de Maul (épisode 1), entre le 1 et le 2 il se passe 10 ans. Entre le 2 et 3 rien, et entre le 3 et 4 il y a 20 ans. Donc grosso merdo, on retire 30 ans aux 40 de Han et on devrait dans SOLO avoir les aventures d'un gamin façon Goonies de l'espace et non un acteur de 30 ans...
Je ne m’étendrais même pas sur les pouvoirs soporifique de la mise en scène de Ron Howard.

Entièrement d'accord avec QUANTUM OF SOLACE. Il ne se regarde pas sans avoir vu juste avant CASINO !!!
J'adore cet opus qui est un pur vigilante movie, un contre la montre vengeur où Bond remonte la piste des assassins de son unique amour, méthodiquement, froidement, efficacement.
Difficile de passer après SKYFALL certes... mais Spectre souffre - à l'instar de ENDGAME - d'un méchant de pacotille. Dire que Blofeld est décevant est un doux euphémisme, surtout quand c'est Waltz qui l'incarne. Mal écrit, long, ennuyeux, c'est l'épisode qui retombe dans les travers des anciens Bond bien ringard depuis l'arrivée de CASINO ROYAL. C'est bien simple, Bautista en tueur au physique ultra imprime plus ma rétine en 5 minutes d'apparition que le film dans son ensemble...

Après tous ces avis, une chose est sur, allez voir les films en salles et faites vous en une idée, le ciné ça se vit sur grand écran...

[blues_frérots]

Après tous ces avis, une chose est sur, allez voir les films en salles et faites vous en une idée, le ciné ça se vit sur grand écran...

La dessus pour le coup on est 100% d'accord Cela n'empêche pas de faire aussi chauffer le plasma, mais la seule façon de se faire un avis définitif sue un film c'est sur grand écran.

Tiens d'ailleurs à propose de cela, la Nuit des Studio à Tours, dont je vous parle chaque année, c'est pour la fin du mois, et déjà des gros morceaux au programme : "Festen", "Scream", "Blade Runner", "Phantom of the paradise"etc ... Malheureusement cette année, pas sûr qu'on puisse y être.... Ce serait grand dommage, car rien que pour "Scream" à 4h du mat

[blues_frérots]

Et c'est ce que j'ai fait ce soir avec bonheur, d'aller dans une salle ==>



Alors petit film certes, mais l'univers de Sempé mis sur l'écran avec l'esprit de Tati , sous le regard bienveillant de Mr Hulot, moi ça m'a donné la banane. Un peu longuet la première demi-heure, cela a du mal à démarrer, mais après que du bonheur, de l’optimisme,de la tendresse et des situations désopilantes.

Poelvoorde et Bear sont excellents au milieu de ce village intemporel où les courses de vélo me rappellent mon enfance , mais où Raoul lit l'Equipe de 2019. Ils s'entendent comme larrons en foire et m'ont fait passer un excellent moment. Les seconds rôles sont tout aussi savoureux (le champion du village...).

Bref, n'attendez pas du grand cinéma, mais allez voir Raoul Taburin tomber de son vélo, vous ressortirez avec un peu moins de soucis dans la tête.

Cordialement, BF.