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thierry94
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Message non lu 09 déc. 2019, 22:35

LE TRAÎTRE De Marco Bellocchio (Le Kosmos)
Au début des années 80, la guerre entre les parrains de la mafia sicilienne est à son comble.
Tommaso Buscetta, membre de Cosa Nostra, fuit son pays pour se cacher au Brésil.
Pendant ce temps, en Italie, les règlements de comptes s’enchaînent, et les proches de Buscetta sont assassinés les uns après les autres.
Arrêté par la police brésilienne puis extradé, Buscetta, prend une décision qui va changer l’histoire de la mafia : rencontrer le juge Falcone et trahir le serment fait à Cosa Nostra.
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"La pourriture humaine, sociale et politique, qui la nourrit et qu'elle nourrit en retour, est terrifiante, et ce d'autant qu'elle se dissimule derrière des mensonges (le code de l'honneur, vaste et cruelle plaisanterie) autant que derrière les archaïsmes rétrogrades d'une société sicilienne mortifère.
Point de romantisme dans la criminalité organisée, seulement de l'abjection :
Bellocchio est absolument clair là-dessus, et son film n'en est que plus admirable."
"Elle s'est néanmoins reconstituée différemment. Ils portent des costumes et font des affaires... "


La représentation de la Mafia italienne a l'écran avec l'excellent Pierfrancesco Favino (Tommaso Buscetta) ... le recoupement entre le film et le docu (Arte) est intéressant et permet de constater avec quelle rigueur Marco Bello retrace ces sombres évènements ... édifiant !
"Corleone le parrain des parrains” diffusé sur Arte dernièrement ... un documentaire magistral sur le chef de Cosa nostra Salvatore Riina a voir aussi ;)
Voir ++ ici

Nous avons aimé :pouce:
Heed Lagrange_v5/Lab12 Dac1'reference'/Innuos Zen Mk3/JMR Abscisse Jubile/Silent Angel Bonn N8/Roon 2.0.28/Qobuz Tidal +
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Message non lu 10 déc. 2019, 18:25

thierry94 a écrit :
09 déc. 2019, 22:35
LE TRAÎTRE De Marco Bellocchio (Le Kosmos)
Au début des années 80, la guerre entre les parrains de la mafia sicilienne est à son comble.
Tommaso Buscetta, membre de Cosa Nostra, fuit son pays pour se cacher au Brésil.
Pendant ce temps, en Italie, les règlements de comptes s’enchaînent, et les proches de Buscetta sont assassinés les uns après les autres.
Arrêté par la police brésilienne puis extradé, Buscetta, prend une décision qui va changer l’histoire de la mafia : rencontrer le juge Falcone et trahir le serment fait à Cosa Nostra.
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"La pourriture humaine, sociale et politique, qui la nourrit et qu'elle nourrit en retour, est terrifiante, et ce d'autant qu'elle se dissimule derrière des mensonges (le code de l'honneur, vaste et cruelle plaisanterie) autant que derrière les archaïsmes rétrogrades d'une société sicilienne mortifère.
Point de romantisme dans la criminalité organisée, seulement de l'abjection :
Bellocchio est absolument clair là-dessus, et son film n'en est que plus admirable."
"Elle s'est néanmoins reconstituée différemment. Ils portent des costumes et font des affaires... "


La représentation de la Mafia italienne a l'écran avec l'excellent Pierfrancesco Favino (Tommaso Buscetta) ... le recoupement entre le film et le docu (Arte) est intéressant et permet de constater avec quelle rigueur Marco Bello retrace ces sombres évènements ... édifiant !
"Corleone le parrain des parrains” diffusé sur Arte dernièrement ... un documentaire magistral sur le chef de Cosa nostra Salvatore Riina a voir aussi ;)
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Nous avons aimé :pouce:
Très grand Bellocchio (comme l'était déjà VINCERE), film magistral sur les ordures formant la mafia sicilienne...
Les scènes de procès sont ahurissantes, les acteurs au diapason, la violence soudaine et sèche et l'ensemble de ces 2H30 oscille entre THE GODFATHER pour le parcours jusqu'au grand sommeil de son protagoniste et THE GODFELLAS - sans l’esbroufe ricaine - pour le retournement de veste, la planque et cette protection plus qu'illusoire (scène du resto glaçante).
Bref, quand l’État n'est pas à la hauteur d'un peuple, voilà ce qui guette la société...

:thks:
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thierry94
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Message non lu 15 déc. 2019, 22:51

La Cordillère des songes / Documentaire De Patricio Guzmán (Le Kosmos)
Au Chili, quand le soleil se lève, il a dû gravir des collines, des parois, des sommets avant d’atteindre la dernière pierre des Andes. Dans mon pays, la cordillère est partout mais pour les Chiliens, c’est une terre inconnue. Après être allé au nord pour Nostalgie de la lumière et au sud pour Le bouton de nacre, j’ai voulu filmer de près cette immense colonne vertébrale pour en dévoiler les mystères, révélateurs puissants de l'histoire passée et récente du Chili.
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surprise ce n'est pas un docu /reportage sur la cordillère des Andes ... :mdr:

mais un retour sur l'histoire du Chili de la dictature Pinochet a aujourd'hui ...

Au travers d'extraits de films du cinéaste Pablo Salas ( filmant sans relâche ) et témoignages , sculpteur, écrivain, chanteuse ...
La narration de Guzmán (militant expatrié depuis des années ) est étayée par la présence de la cordillère des Andes ( colonne vertébrale) personnifiée comme une sorte de témoin au fil du temps de l'évolution de ce pays !

Un peu lent par moments ; mais jamais ennuyeux ...

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Message non lu 23 déc. 2019, 21:19

It Must Be Heaven de Elia Suleiman avec Elia Suleiman (Le Kosmos)
On y voit le cinéaste incarner un personnage désormais reconnaissable, ce «Buster Keaton palestinien» que veut la formule consacrée, petit chapeau et yeux perpétuellement écarquillés, quitter Nazareth pour s’envoler vers la France puis les Etats-Unis, afin de trouver des financements pour «une comédie sur le conflit israélo-palestinien».
impassible derrière ses grosses lunettes et son petit chapeau de piéton observateur lunaire
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Une succession de saynètes parfois dialoguées, souvent muettes, toujours surréalistes ...
certaines «micro-histoires» sont plus réussies que d'autres :drapeau:
Un film sans dialogue et pourtant envoûtant, un conte philosophique, politique, poétique, rempli de charme et d'humour.
Un bel Ovni, à ne pas manquer.
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Message non lu 05 janv. 2020, 22:45

-
CHANSON DOUCE De Lucie Borleteau (Le Kosmos)
"Paul et Myriam, comme beaucoup de couples, sont épuisés par leurs deux enfants en bas âge. La jeune mère notamment : pendant que son mari travaille, elle s’exténue à la tâche entre les cris, les couches et les biberons du nourrisson, surveillant d’un œil son aînée, une adorable fillette de six ans. N’en pouvant plus, Myriam décide de reprendre sa liberté et une activité professionnelle. En concertation avec son conjoint, elle embauche une nounou : Louise (Karin Viard) est choisie à la satisfaction générale. Elle séduit d’emblée pour son zèle ménager, sa rigueur et sa complicité avec les enfants. Néanmoins, l’attitude de Louise se révèle progressivement envahissante jusqu’à en devenir très préoccupante…"
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-
Entre thriller psychologique et chronique sociale
Adapté du roman de Leïla Slimani qui fut récompensé en 2016 par le prix Goncourt ... qui s’inspirait d’un fait divers américain – le double infanticide commis par une nourrice dans les beaux quartiers de New York en 2012.
Si le film de Lucie Borleteau séduit, le lecteur de Leïla Slimani risque de regretter la subtilité du roman.

a - l'on connait le roman et / ou le fait divers ... c'est effectivement plus difficile , ma compagne n'a pas trop adhéré au déroulé du film assez différent du livre ( plus de subtilité , une monté lente et inexorable vers ce drame ) ... d'où un "bof moyen" sans appel !
b - au contraire on part de zéro c'est "un +" ... ce qui a été mon cas .... j'ai aimé !
CHOC! une Karin Viard qui étincelle , portant son personnage au top des cinglées potentiellement violentes ...
Cependant .. une Karin Viard trop immédiatement ambiguë ( psychologie dérangée: joie, frustration, colère, humiliation, jalousie, solitude ou hallucinations ... en tant que père elle m'inquiète d'emblée !! ) et notre "sympathique " couple bobo (c'est dans l'air du temps avocat /musicien ) qui tente de concilier l’inconciliable dans une relation employeurs-employée mal assumée ...
Comment en est-on arrivé là ?
Un peu de lutte des classes, un peu de frustration sexuelle, un peu d’injustice et d’inadéquation sociale ...
Oui on peu se poser la question tellement il y a des évidences ; mais les nôtres ne sont pas forcement celles des autres.
nous avons 1/2 aimé :pouce:
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Message non lu 14 janv. 2020, 23:03

Proxima De Alice Winocour (Le Kosmos)
Sarah est une astronaute française qui s'apprête à quitter la terre pour une mission d'un an, Proxima. Alors qu'elle suit l'entraînement rigoureux imposé aux astronautes, seule femme au milieu d'hommes, elle se prépare surtout à la séparation avec sa fille de 8 ans.
"PROXIMA rend un bel hommage aux femmes astronautes et aux femmes d’une manière générale, les encourageant à ne jamais être obligées de choisir entre rêves et maternité."
Une sensation de rendez-vous manqué pour ce film malgré une Eva Green convaincante !
Trop simple trop conventionnel un film qui s'essouffle trop vite.
avis mitigé donc :heink:

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Message non lu 18 janv. 2020, 17:43

1917 de Sam MENDES.
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Deux soldats britanniques sont envoyés au delà des lignes ennemies pour informer à temps 1600 collègues de batailles de ne pas se jeter dans la gueule du loup Allemand.

14-18 au cinéma, c'est plus d'une centaine de films pour la plupart oubliés ou oubliables. Puis il y a ceux qui vous marquent, qui vous remuent comme JOHNNY GOT HIS GUN ou THE PATHS OF GLORY, l'un pour son parti pris psychologique radical, l'autre pour ses travellings devenus mythique transpirant la peur et la mort. Je ne veux pas oublier ici WAR HORSE, un Spielberg récent mais très sous estimé qui est - à mon humble avis - un pur bijou d'émotions et de mise en scène.
Le plan séquence lui fait partie intégrante du vocabulaire cinématographique. Plus ou moins long à ses début, comme l'ouverture culte de TOUCH OF EVIL ou bien l'intégralité (truquée) de THE ROPE, ce style de filmage s'est de plus en plus démocratisé avec le temps et la technique, y a qu'à voir SNAKE EYES, PANIC ROOM ou encore CHILDREN OF MEN (et j'en passe). Mais des films complets en vrais/faux plan séquence, c'est assez rare et souvent époustouflant pour être marqué d'une pierre blanche. Hormis L'ARCHE RUSSE et BIRDMAN, je pense bien sûr au méconnu VICTORIA de Sebastian Schipper (2015) qui nous entraine en un seul mouvement de camera de 2h18 (!) dans une folle nuit Berlinoise façon AFTER HOURS.
Apres son plus que mitigé SPECTRE mais son très réussi SKYFALL, Sam MENDES a décidé pour 1917 de fusionner ces deux thématiques pour accoucher du premier grand film de 2020, soit le film de guerre - dont il a déjà tâté avec l'excellent JARHEAD - esquissée en une seule prise de deux heures.
Autant le dire de suite, techniquement c'est magistral de bout en bout, immersif à souhait, voir totalement viscéral. Pour ne rien gâcher, ce trip mortifère est photographié par Roger DEAKINS - l'un des plus grand chef op actuel - autant vous dire que le spectacle est au rendez vous, et l'émotion n'est pas en reste.
A l'instar de JARHEAD où les combats étaient hors champs, ici très peu d'explosions et de pyrotechnie (hormis la course folle finale) mais une ballade spéciale (qui a dit spectrale ?) dans les tranchées et les cratères d'obus, au travers de fermes abandonnées et de villages ravagés ressemblant à s'y méprendre à un véritable cauchemar éveillé. Cette rêverie macabre est lacérée à une ou deux reprises par de pures fulgurances poétique (l'espoir féminin et la paix a cappella) qui surlignent encore plus l'horreur de ces corps à demi ensevelis aux cotés de chevaux inertes, gigantesque charnier à ciel ouvert nettoyés par les rats.
Mais MENDES avec son ouverture/fin toute bucolique invoque de façon inconsciente l'immense Rimbaud et son Dormeur Du Val - inspiré des combats de 1870 - (mais les guerres ne sont-elles pas au fond toutes les mêmes ?), poésie où l'on découvre dans une douceur déstabilisante un soldat couché dans l'herbe se reposant prés d'un cour d'eau avant de comprendre qu'il ne s'en relèvera jamais. 1917 est de cette trempe là, un voyage au bout de l'horreur, de celle qu'il ne faut pas laisser entre les mains des militaires, une marche forcée en enfer, celui là même qui fit tomber 7000 âmes par jour pour finir en 1918 à dix millions de sacrifiés sur l'autel des marchands de canons.

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Modifié en dernier par iPodz le 18 janv. 2020, 18:24, modifié 1 fois.
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Message non lu 18 janv. 2020, 18:18

Bonsoir,

Ipod, vraiment merci pour ta critique, c'est toujours un grand plaisir de te lire. :pouce:
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Message non lu 18 janv. 2020, 18:30

noodlefr a écrit :
18 janv. 2020, 18:18
Bonsoir,

Ipod, vraiment merci pour ta critique, c'est toujours un grand plaisir de te lire. :pouce:
Encore merci de me lire et d'apprécier ma modeste plume... :thks:
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Message non lu 23 janv. 2020, 22:02

-
Le Lac aux oies sauvages De Diao Yinan (Le kosmos)
"Un chef de gang en quête de rédemption et une prostituée («baigneuse») prête à tout pour recouvrer sa liberté se retrouvent au cœur d’une chasse à l’homme. Ensemble, ils décident de jouer une dernière fois avec leur destin."
inspiré d'un fait divers réél : Diao Yinan
"Un jour, je tombe sur un article dans un journal : en 2012, des pickpockets ont organisé une conférence nationale sécrète dans la banlieue de Wuhan, la tentaculaire métropole du centre de la Chine" ...
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Un film noir dans une atmosphère lugubre d’une grande beauté , tourné presque exclusivement de nuit, souvent sous une pluie diluvienne, éclairé par des néons, le film distille une ambiance à la fois glauque et électrique.
- une chasse à l'homme sur les rives du lac aux oies sauvages, avec des scènes de poursuite démentes et des idées de mise en scène à chaque plan-séquence.
- une histoire d'amour sublimée entre un chef de gang et une «baigneuse» aux cheveux courts, incroyablement sexy .
Et en arrière-plan, la Chine d'aujourd'hui, grouillante de vie et de vice

Focus scènes : " parapluie mortel " & " madison Boney M lumineux "

je me suis laissé happer par ce récit "sombre et violent" :pouce: ... un peu moins pour ma compagne :siffle:
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Message non lu 24 janv. 2020, 14:38

Bonjour à tous,

La meilleure série depuis quelques années :oldy:

Chernobyl :ohmg:

Le résumé : En avril 1986, en Ukraine, l'un des réacteurs de la centrale nucléaire Chernobyl explose. Beaucoup mettrons leur vie en danger pour réagir face à ce drame. Encore aujourd'hui "Chernobyl" reste l'une des catastrophes nucléaire les plus importantes de notre histoire...

La bande-annonce
https://www.youtube.com/watch?time_cont ... e=emb_logo

Actuellement sur OCS

Uniquement pour les fans https://www.lepoint.fr/societe/le-jour- ... 269_23.php

Cordialement
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Message non lu 24 janv. 2020, 17:01

polo 77 a écrit :
24 janv. 2020, 14:38
Bonjour à tous,

La meilleure série depuis quelques années :oldy:

Chernobyl :ohmg:

Le résumé : En avril 1986, en Ukraine, l'un des réacteurs de la centrale nucléaire Chernobyl explose. Beaucoup mettrons leur vie en danger pour réagir face à ce drame. Encore aujourd'hui "Chernobyl" reste l'une des catastrophes nucléaire les plus importantes de notre histoire...

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Bonjour Polo
+1
flasback 05/2019
c'est en effet une bonne série .... parmi d'autres .... qui interroge fortement :gourdin:
a considérer tout de même qu'elle est complètement " a charge " .... il y des faits avérés et indiscutables mais aussi une mise en scène "américano anglaise " :grrr:
il est évident que chez eux ; comme chez nous ... tout est transparent :mnrv:
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Message non lu 24 janv. 2020, 17:14

thierry94 a écrit :
23 janv. 2020, 22:02
-
Le Lac aux oies sauvages De Diao Yinan (Le kosmos)
"Un chef de gang en quête de rédemption et une prostituée («baigneuse») prête à tout pour recouvrer sa liberté se retrouvent au cœur d’une chasse à l’homme. Ensemble, ils décident de jouer une dernière fois avec leur destin."
inspiré d'un fait divers réél : Diao Yinan
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- une chasse à l'homme sur les rives du lac aux oies sauvages, avec des scènes de poursuite démentes et des idées de mise en scène à chaque plan-séquence.
- une histoire d'amour sublimée entre un chef de gang et une «baigneuse» aux cheveux courts, incroyablement sexy .
Et en arrière-plan, la Chine d'aujourd'hui, grouillante de vie et de vice

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je me suis laissé happer par ce récit "sombre et violent" :pouce: ... un peu moins pour ma compagne :siffle:
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Vu la semaine dernière et pour ma part, je n'ai pas plus adhéré que ça...

Autant j'avais vraiment apprécié son précédent BLACK COAL très poisseux et intrigant.
Son LAC est abscons, clinquant et tourne à vide. Ses multiples et interminables courses poursuites sont certes cinégéniques (notamment celle dans l'immeuble rappelant l'époustouflant TIME & TIDE de Tsui Hark !) mais mon dieu que c'est long...
Et les enjeux, plus fumeux et creux que ça, une histoire de prime à remettre à une épouse qui se fout de son mari comme de sa première chemise. Des voleurs de cyclos qui roulent à 15 km/h, des flashbacks qui se prennent les pattes dans le tapis, une fin #Metoo qui tombe comme un cheveux dans la soupe de nouilles...

Bref, bof !
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Message non lu 24 janv. 2020, 17:29

iPodz a écrit :
27 oct. 2019, 18:44
TERMINATOR: DARK FATE de Tim MILLER.

Ayant pris en pleine gueule en salle à treize ans seulement le premier du nom, et huit ans plus tard sa suite surprenante et pétaradante qui a rebattu les cartes de l'actioner dans les 90's, la sortie de ce TERMINATOR: DARK FATE avec tonton James re-proprio des droits, le retour de Linda et Mr DEADPOOL aux manettes était plus que tentante... au bout du compte, on comprend après avoir vu le film que tout ça n'est que du pipeau, une simple histoire de promo, du racolage de bonimenteur tellement cette saga semble longue et ne plus savoir où aller du tout...
J'vais même pas pitcher l'histoire dans un ensemble de sept films qui jouent à la roulette russe narrative, Cameron reprenant sa timeline à la fin de son deuxième épisode pour la faire courte. Sachant que tout ce petit monde (réa comme acteurs) ont tous plus ou moins dénigrés le travail des successeurs ou prédécesseurs, ça a la gueule d'une belle foire d'empoigne qui rabaisse le niveau de la franchise (hormis les deux originaux) à la grandeur d'un PREDATOR massacré à longueur de suites et dont tout le monde se fout aujourd'hui.
Bref, ce DARK FATE est au mieux une resucée de toute la série, au pire un ratage grotesque et hideux. Concernant les rares bons points, le retour d'Hamilton plutôt badass, une ou deux chorégraphies plutôt percutante (aahhh le maniement de la masse et de la chaine !) et une sororité sauveuse de l'humanité qui devient quasi automatique dans tous blockbuster post-#Metoo qui se respect... voilà. Pour ce qui cloche, ben on a le choix... avec une énième course poursuite entre un camion versus une chariote poussive, un nouveau robot qui après avoir été relooké au féminin, hybride ou fiston upgradé, nous est servit ici à la sauce guacamole. Dommage car l'acteur fait la gueule tout du long à croire que les machines évolue mais pas leur intelligence. Autre regret, l'inutilité totale du fait qu'il se dédouble, d'un coté le squelette de l'autre une enveloppe liquide à mémoire de forme, mais il semblerait que personne dans l'équipe du film n'ait remarqué cet avantage pour les scènes de combats... l'humour est foireux, les répliques cultes sont usées jusqu'à la moelle, les scènes post-apo déjà vu et re-revues (merci EDGE OF TOMORROW), les cgi mal incrustés un coup sur deux (un comble pour un budget de 200 millions !) et le climax a lieu dans - encore ?!?! - un décor industriel lambda.
Finalement, on comprend vite grâce à son ouverture que la saga TERMINATOR est inarrêtable, que ce soit Skynet ou Legion qui gagne ou perde à la fin, c'est un éternel ruban de Moebius narratif qui recommence sans fin, un Sisyphe mécanique véritable cauchemar cinéphile, ce sixième épisode aurait du s'appeler INTERMINABLOR.
:hell:
"ce sixième épisode aurait du s'appeler INTERMINABLOR."
+ 1 :grrr:
Star Wars, épisode IX : L'Ascension de Skywalker
+ 1 INTERMINABLOR bis :gourdin:
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polo 77 a écrit :
24 janv. 2020, 14:38
Bonjour à tous,

La meilleure série depuis quelques années :oldy:

Chernobyl :ohmg:

Le résumé : En avril 1986, en Ukraine, l'un des réacteurs de la centrale nucléaire Chernobyl explose. Beaucoup mettrons leur vie en danger pour réagir face à ce drame. Encore aujourd'hui "Chernobyl" reste l'une des catastrophes nucléaire les plus importantes de notre histoire...

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Uniquement pour les fans https://www.lepoint.fr/societe/le-jour- ... 269_23.php

Cordialement
polo 77
A propos de Chernobyl , j'ai appris récemment que les animaux avaient réinvesti la zone : oiseaux, daims , loup , chevaux sauvages ... apparemment ils sont plus résistants aux radiations que nous . (C'est bon signe pour l'avenir :mrgreen: )

Hélas depuis la diffusion de la série un nouveau danger est apparu pour ces animaux : le tourisme , 70000 visiteurs en 2018 . :gun:
Comme disait tonton Lino : " Ils osent, et c'est même à ça qu'on les reconnait " :mnrv:
Système : http://enceintesetmusiques.com/forum/me ... arsky-2081

"Sans la musique, la vie serait une erreur, une besogne éreintante, un exil."
Friedrich Nietzsche
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thierry94
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Message non lu 04 févr. 2020, 22:27

Le photographe De Ritesh Batra

après The Lunchbox (2013)
"Raphi, modeste photographe, fait la rencontre d’une muse improbable, Miloni, jeune femme issue de la classe moyenne de Bombay. Quand la grand-mère du garçon débarque, en pressant son petit-fils de se marier, Miloni accepte de se faire passer pour la petite amie de Rafi. Peu à peu, ce qui n’était jusque-là qu’un jeu se confond avec la réalité…"
Image
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2 solitudes, 2 exclu.e.s de leur classe qui se rencontrent à travers leur timidité ;une romance aux allures de conte de fées qui se heurte à une intangible réalité économique et sociale.

On est loin de Bollywood !

un "gentil film " au déroulement lent ... qui reste peut-être trop en marge de la réalité , les castes et la religion en Inde sont (malgré une évolution notable ces dernières années) encore incontournables !
mais on se laisse embarquer au fil de l'histoire paisiblement :zen:
connaissez-vous le Campa Cola ?
nous avons aimés :pouce:
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Message non lu 10 févr. 2020, 23:03

iPodz a écrit :
18 janv. 2020, 17:43
1917 de Sam MENDES.
[Deux soldats britanniques sont envoyés au delà des lignes ennemies pour informer à temps 1600 collègues de batailles de ne pas se jeter dans la gueule du loup Allemand.

14-18 au cinéma, c'est plus d'une centaine de films pour la plupart oubliés ou oubliables. Puis il y a ceux qui vous marquent, qui vous remuent comme JOHNNY GOT HIS GUN ou THE PATHS OF GLORY, l'un pour son parti pris psychologique radical, l'autre pour ses travellings devenus mythique transpirant la peur et la mort. Je ne veux pas oublier ici WAR HORSE, un Spielberg récent mais très sous estimé qui est - à mon humble avis - un pur bijou d'émotions et de mise en scène.
Le plan séquence lui fait partie intégrante du vocabulaire cinématographique. Plus ou moins long à ses début, comme l'ouverture culte de TOUCH OF EVIL ou bien l'intégralité (truquée) de THE ROPE, ce style de filmage s'est de plus en plus démocratisé avec le temps et la technique, y a qu'à voir SNAKE EYES, PANIC ROOM ou encore CHILDREN OF MEN (et j'en passe). Mais des films complets en vrais/faux plan séquence, c'est assez rare et souvent époustouflant pour être marqué d'une pierre blanche. Hormis L'ARCHE RUSSE et BIRDMAN, je pense bien sûr au méconnu VICTORIA de Sebastian Schipper (2015) qui nous entraine en un seul mouvement de camera de 2h18 (!) dans une folle nuit Berlinoise façon AFTER HOURS.
Apres son plus que mitigé SPECTRE mais son très réussi SKYFALL, Sam MENDES a décidé pour 1917 de fusionner ces deux thématiques pour accoucher du premier grand film de 2020, soit le film de guerre - dont il a déjà tâté avec l'excellent JARHEAD - esquissée en une seule prise de deux heures.
Autant le dire de suite, techniquement c'est magistral de bout en bout, immersif à souhait, voir totalement viscéral. Pour ne rien gâcher, ce trip mortifère est photographié par Roger DEAKINS - l'un des plus grand chef op actuel - autant vous dire que le spectacle est au rendez vous, et l'émotion n'est pas en reste.
A l'instar de JARHEAD où les combats étaient hors champs, ici très peu d'explosions et de pyrotechnie (hormis la course folle finale) mais une ballade spéciale (qui a dit spectrale ?) dans les tranchées et les cratères d'obus, au travers de fermes abandonnées et de villages ravagés ressemblant à s'y méprendre à un véritable cauchemar éveillé. Cette rêverie macabre est lacérée à une ou deux reprises par de pures fulgurances poétique (l'espoir féminin et la paix a cappella) qui surlignent encore plus l'horreur de ces corps à demi ensevelis aux cotés de chevaux inertes, gigantesque charnier à ciel ouvert nettoyés par les rats.
Mais MENDES avec son ouverture/fin toute bucolique invoque de façon inconsciente l'immense Rimbaud et son Dormeur Du Val - inspiré des combats de 1870 - (mais les guerres ne sont-elles pas au fond toutes les mêmes ?), poésie où l'on découvre dans une douceur déstabilisante un soldat couché dans l'herbe se reposant prés d'un cour d'eau avant de comprendre qu'il ne s'en relèvera jamais. 1917 est de cette trempe là, un voyage au bout de l'horreur, de celle qu'il ne faut pas laisser entre les mains des militaires, une marche forcée en enfer, celui là même qui fit tomber 7000 âmes par jour pour finir en 1918 à dix millions de sacrifiés sur l'autel des marchands de canons.
:thks:

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-
Milleneufcentdixsept

Le choix technique (plan séquence) pourra en lasser certains ...tellement il conditionne le rythme du film
Oscars : 1917 Donné comme le grand favori de cette 92e édition !
<< construit comme un plan séquence long de deux heures, doit se contenter de trois prix : l'Oscar de la meilleure photographie pour Roger Deakins, et deux autres dans des catégories techniques (son et effets spéciaux). Pas de "Meilleur film" ou "Meilleur réalisateur". >>
Agréable à regarder, superbes images & décors ... oui mais pas assez pour faire un très bon film :drapeau:
je suis passé a coté de l'émotion ...
avis mitigé pour moi :comprendpas:
ma compagne a aimé :pouce:
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Message non lu 24 févr. 2020, 19:42

La Fille au bracelet de Stéphane Demoustier (Le Kosmos)

Lise (Melissa Guers) a 18 ans, elle vit dans un quartier résidentiel sans histoire et vient d’avoir son bac. Mais depuis deux ans, Lise porte un bracelet électronique car elle est accusée d’avoir assassiné sa meilleure amie.
Image
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Visage impassible, fragilité profondément enfouie derrière son masque d’indifférence, Melissa Guers impressionne !
Connaît-on vraiment ses enfants ?
cet abîme entre le monde clos de l’adolescence et celui des adultes
« Que savons-nous de ces jeunes, de leurs vies, de leurs amitiés, de leurs codes ? ».
Une chronique judiciaire efficace, mystérieuse et source de questionnements, qui nous amène à faire nos propres choix ...dans la peau d’un juré.
Mais la Fille au bracelet est aussi une tragédie familiale qui déchire ses proches.
Lise est-elle coupable, ou simplement était-elle au mauvais endroit au mauvais moment ?
Une fiction actuelle, qui se révèle aussi une forte démonstration de ce que doit être la justice : le doute profite toujours à l’accusé.
En théorie.

nous avons aimé :pouce:
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Message non lu 27 févr. 2020, 22:28

-
Wet Season de Anthony Chen (Le Kosmos)
Des trombes d’eau s’abattent sur Singapour. C’est la mousson.
Ling, professeur de chinois, tente depuis plusieurs années d’avoir un enfant mais son mari est de plus en plus fuyant. Alors que sa vie professionnelle et personnelle se fissure, son rapprochement avec un jeune étudiant va tout bouleverser...
Image
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la saison des pluies s’abat, tous les liens se brouillent, qu’ils soient familiaux, amoureux et professionnels ...
la caméra observe avec une grande retenue (en restant toujours derrière un rideau de pluie), la confusion des sentiments qui s’instaure entre nos deux personnages ; une succession de moments intimes ...
Un tableau plein de tendresse et de compassion, qui guide son personnage Ling (Yeo Yann Yann) vers une issue où le ciel pourrait bien finir par s’éclaircir...
"C'est aussi le reflet de la condition féminine dans un univers radicalement patriarcal où la vision de la femme est « réduite» à l’extrême : elle a tout d’abord un rôle reproductif ..."
Pamphlet fin et subtil sur cet cité-Etat insulaire ; un beau film.

nous avons aimé :pouce:
ARTE Le Dessous des cartes - Singapour, île modèle ou île fragile ?
ARTE (13 min) / Disponible du 25/01/2020 au 31/03/2020 / //> A voir ++ ici
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Message non lu 03 mars 2020, 21:57

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Jinpa de Pema Tseden (Le Kosmos)

Un conte tibétain (2018) // Jinpa est une histoire de vengeance et de rédemption.
Le cinéaste chinois Pema Tseden adapte deux nouvelles, l’une de lui, l’autre de Tsering Norbu.
Sur une route solitaire traversant les vastes plaines dénudées du Tibet, un camionneur qui avait écrasé un mouton par accident prend un jeune homme en stop.
Au cours de la conversation qui s’engage entre eux, le chauffeur remarque que son nouvel ami a un poignard en argent attaché à la jambe et apprend que cet homme se prépare à tuer quelqu’un qui lui a fait du tort à un moment donné de sa vie.
A l’instant où il dépose l’auto- stoppeur à un embranchement, le camionneur ne se doute aucunement que les brefs moments qu’ils ont partagés vont tout changer pour l’un comme pour l’autre et que leurs destins sont désormais imbriqués à jamais.
Image
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" C’est un film sur l’éveil. Une fois éveillés, nous pouvons choisir notre route vers l’avenir. "
Pema Tseden
Si je te raconte mon rêve, tu pourras l’oublier ;
si j’agis selon mon rêve, sans doute t’en souviendras-tu ;
mais si je te fais participer, mon rêve devient aussi ton rêve.
proverbe tibétain
il était une fois ... immersion progressive et lente sur les hauts plateaux du Tibet ;
soyez zen c'est un conte བོད་ཡིག pas un "western" :zen:

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