Moins de 200€ ou moins de 35€ pour une paire de câble HP
- Matthieu
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Nan nan, à l’anglaise c’est gras et douillet. Écoute feutrée, douce et agréable.
Analytique, ben c’est analytique quoi!
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chez Lapinou
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Oui mais analytique ne veut rien dire, si tu fais une analyse de quelque chose c’est que tu étudies et en tire quelque chose, comment tu fais cela avec ton système de reproduction ?
En musique tu n’as pas cela, tu écoutes et tu entends ou pas tout ce qu’il y a dedans.
La notion de transparence est bien plus efficace et juste. Quand tu regardes un paysage via une vitre devant toi, c’est transparent et il y a donc pas de déformation de ce que tu vois dehors, en musique c’est pareil.
Que chacun se constitue un système en fonction de ses moyens ou goût c’est différent.
Donc, pour moi il y a des systèmes avec plus ou moins de transparence et chaque élément (pièces comprises) y contribue.
Ce sont juste des mots, mais le mot analytique n’est pas justifié ici. Je suppose qu’en concert live acoustique tu ne te dis pas cela ?
En musique tu n’as pas cela, tu écoutes et tu entends ou pas tout ce qu’il y a dedans.
La notion de transparence est bien plus efficace et juste. Quand tu regardes un paysage via une vitre devant toi, c’est transparent et il y a donc pas de déformation de ce que tu vois dehors, en musique c’est pareil.
Que chacun se constitue un système en fonction de ses moyens ou goût c’est différent.
Donc, pour moi il y a des systèmes avec plus ou moins de transparence et chaque élément (pièces comprises) y contribue.
Ce sont juste des mots, mais le mot analytique n’est pas justifié ici. Je suppose qu’en concert live acoustique tu ne te dis pas cela ?
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Bonsoir,Jluc du 78 a écrit : ↑Hier, 18:05Oui mais analytique ne veut rien dire, si tu fais une analyse de quelque chose c’est que tu étudies et en tire quelque chose, comment tu fais cela avec ton système de reproduction ?
En musique tu n’as pas cela, tu écoutes et tu entends ou pas tout ce qu’il y a dedans.
Ce sont juste des mots, mais le mot analytique n’est pas justifié ici. Je suppose qu’en concert live acoustique tu ne te dis pas cela ?
Loin de vouloir polémiquer je souhaite juste réagir à ce post qui m'a interpellé.
Personnellement, je comprends le terme "analytique" en mode de reproduction musicale comme traduisant une écoute froide, décharnée, qui ne procure pas ou peu de sensation émotionnelle.
Je pense qu'il ne faut pas comparer le terme analytique en matière de sensation musicale à une analyse purement théorique d'une sujet ou d'une matière à étudier.
Beaucoup d'auditeurs et de lecteurs de ce forum comprennent bien ce sentiment qui constitue pour eux un objectif musical.
Bien à vous tous.
Demo sat (radios) --> optique pearl --> DAC NUFORCE 80 --> Supra Dual RCA--> NAD C326BEE--> Supra ply 2 + straps VDH the skyline--> Klipsch Reference Premiere RP-600M
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Pas de polemique on échange juste 
Pourquoi emprunter des mots qui ne correspondent pas à la realité ?
Comme le souligne Michel, il est comparé un rendu a l’anglaise a un rendu analytique. Mais dans les deux cas il s’agit de coloration, donc on s’eloigne fortement de la transparence musicale.
C’est un fait que nous apprecions la musique differement ce qui nous conduit a faire des choix differents de materiel, pour obtenir un rendu ou ambiance musicale qui nous satisfasse mais ce n’est pas la transparence. C’est une coloration choisi et voulu, et aucun soucis avec cela.
Dans les petits essais que je fais, j’obtiens plus de transparence, de realisme car le message sonore est plus complet, tout cela avec un rendu sonore qui me satisfait.
C’est juste cela, la transparence pourrait etre le cote fidelite et le rendu sonore le cote subjectif qui va pour chacun, et la dessus pas de jugement a avoir.

Pourquoi emprunter des mots qui ne correspondent pas à la realité ?
Comme le souligne Michel, il est comparé un rendu a l’anglaise a un rendu analytique. Mais dans les deux cas il s’agit de coloration, donc on s’eloigne fortement de la transparence musicale.
C’est un fait que nous apprecions la musique differement ce qui nous conduit a faire des choix differents de materiel, pour obtenir un rendu ou ambiance musicale qui nous satisfasse mais ce n’est pas la transparence. C’est une coloration choisi et voulu, et aucun soucis avec cela.
Dans les petits essais que je fais, j’obtiens plus de transparence, de realisme car le message sonore est plus complet, tout cela avec un rendu sonore qui me satisfait.
C’est juste cela, la transparence pourrait etre le cote fidelite et le rendu sonore le cote subjectif qui va pour chacun, et la dessus pas de jugement a avoir.
- MICHEL
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Je précise:
- son à l'anglaise : c'est le son préférentiel des mélomanes, souvent musiciens, qui optent pour une écoute globalisante dans laquelle le plus important est le respect du côté interprétatif du jeu musical. Chez ces mélomanes, si le grave est court par exemple, si les timbres sont à peu près respectés, ils seront bien plus attentifs à l'interprétation du phrasé musical qu'à la vérité de l'enregistrement qui ne peut être que coloré, selon mon expérience.
- analytique ou son à la Française...: c'est en effet une reproduction sonore plus decortiquante, qui tente de rendre évidente la structure sonore du phrasé musical, les attaques, les fins de notes, les fines variations dans le toucher d'une corde de violon par exemple, ce qui n'exclue nullement d'apprécier le côté interprétatif.
Pour ce que j'en ai vu, lorsque j'étais plus jeune et moins vieux, le siècle dernier, vers sa moitié lorsque je prenais conscience de l'existence de la musique, l'amplification à tubes était reine et pas chère. Éduqué à cela je fut. Puis est apparu l'amplification à circuit intégré, pas chère non plus, dont le rendu sonore était effrayant.
J'exclue ici les productions de qualité à tubes, et ou transistors qui coûtaient bien plus qu'un salaire d'ouvrier.
Et puis, les premiers amplis à totor musicaux abordables sont sortis: nad 3020 etc... musicaux mais assez globalisants... Pour ma part, la découverte après être passé chez Naim, Cambridge, de la marque Atoll m'a fait comprendre que le filé musical comprenait bien plus que ce que je n'avais entendu, sauf que les oreilles parfois étaient agressées, d'où mon passage chez Conrad Johnson pour le préampli, un certain temps.
Bref, ces produits ont évolué, en beaucoup mieux, de plus en plus détaillés et donc transparents (sinon le détail est perdu dans le bruit de fond ), et approchant de plus en plus " l'inclination", terme philosophique, l'incarnation musicale autrement dit, de la musique, ceci vu sur plus de 20 ans...
Pour ma part, c'est ce que j'aime entendre et donc ne pas écouter : toutes ces micros infos qui font le charme d'une voix, et ce legato qui fait vivre le côté interprétatif. C'est donc un son Franco -Anglais, transparent, discriminant, avec de la matérialité dans les notes ( et donc un respect des harmoniques dans leur étagement) du grave jusqu'à l'aigu ( plus difficile pour l'aigu ) qui me fait frissonner sans écouter, en entendant la musique.
Chacun fait comme il peut, en fonction de ses moyens auditifs et cognitifs, en sus de la matérialité.
- son à l'anglaise : c'est le son préférentiel des mélomanes, souvent musiciens, qui optent pour une écoute globalisante dans laquelle le plus important est le respect du côté interprétatif du jeu musical. Chez ces mélomanes, si le grave est court par exemple, si les timbres sont à peu près respectés, ils seront bien plus attentifs à l'interprétation du phrasé musical qu'à la vérité de l'enregistrement qui ne peut être que coloré, selon mon expérience.
- analytique ou son à la Française...: c'est en effet une reproduction sonore plus decortiquante, qui tente de rendre évidente la structure sonore du phrasé musical, les attaques, les fins de notes, les fines variations dans le toucher d'une corde de violon par exemple, ce qui n'exclue nullement d'apprécier le côté interprétatif.
Pour ce que j'en ai vu, lorsque j'étais plus jeune et moins vieux, le siècle dernier, vers sa moitié lorsque je prenais conscience de l'existence de la musique, l'amplification à tubes était reine et pas chère. Éduqué à cela je fut. Puis est apparu l'amplification à circuit intégré, pas chère non plus, dont le rendu sonore était effrayant.
J'exclue ici les productions de qualité à tubes, et ou transistors qui coûtaient bien plus qu'un salaire d'ouvrier.
Et puis, les premiers amplis à totor musicaux abordables sont sortis: nad 3020 etc... musicaux mais assez globalisants... Pour ma part, la découverte après être passé chez Naim, Cambridge, de la marque Atoll m'a fait comprendre que le filé musical comprenait bien plus que ce que je n'avais entendu, sauf que les oreilles parfois étaient agressées, d'où mon passage chez Conrad Johnson pour le préampli, un certain temps.
Bref, ces produits ont évolué, en beaucoup mieux, de plus en plus détaillés et donc transparents (sinon le détail est perdu dans le bruit de fond ), et approchant de plus en plus " l'inclination", terme philosophique, l'incarnation musicale autrement dit, de la musique, ceci vu sur plus de 20 ans...
Pour ma part, c'est ce que j'aime entendre et donc ne pas écouter : toutes ces micros infos qui font le charme d'une voix, et ce legato qui fait vivre le côté interprétatif. C'est donc un son Franco -Anglais, transparent, discriminant, avec de la matérialité dans les notes ( et donc un respect des harmoniques dans leur étagement) du grave jusqu'à l'aigu ( plus difficile pour l'aigu ) qui me fait frissonner sans écouter, en entendant la musique.
Chacun fait comme il peut, en fonction de ses moyens auditifs et cognitifs, en sus de la matérialité.
Hifi: Drive CEC sur plots CRIOS/ EmmLabs NS1 sur plots NSE > Toslink Lifatec, DAC MA1 sur plots CRIOS, Ampli Godlmund 390, enceintes Apertura Variation SE, caisson Velodyne DD18, Meuble CENTAURE, tous câbles Stendahl Cables.
HC: Oppo 93 plots CRIOS, ampli HC Marantz SR5007, voie centrale et Ar milieu: Apertura, voies AR JMR. voies LFE: 2 caissons Cabasse Thor.
Projo: JVC iDLA1. Salle traitée acoustiquement.
HC: Oppo 93 plots CRIOS, ampli HC Marantz SR5007, voie centrale et Ar milieu: Apertura, voies AR JMR. voies LFE: 2 caissons Cabasse Thor.
Projo: JVC iDLA1. Salle traitée acoustiquement.
- Joseph N
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"entendre et donc ne pas écouter" "sans écouter, en entendant la musique"
environ 95% de mes écoutes


environ 95% de mes écoutes
Pour l'essentiel : Platine Teac TN-550 sur pieds découpleurs IsoAcoustics Orea + / MC AT-OC9XEN sur Yamamoto HS-1A, SIM AUDIO Moon 110 LP, Lecteur OPPO UDP-203, Tuner Sansui TU-317, Atoll IN400SE, DAC Topping DX7 Pro, JMR Euterpe Suprême, Et des ficelles
Ici liste complète des boiboites, ficelles, Casques, et grigris
Ici liste complète des boiboites, ficelles, Casques, et grigris
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C'est étonnant de toujours vouloir catégoriser : son anglais, son français.MICHEL a écrit : ↑Aujourd’hui, 09:08Je précise:
- son à l'anglaise : c'est le son préférentiel des mélomanes, souvent musiciens, qui optent pour une écoute globalisante dans laquelle le plus important est le respect du côté interprétatif du jeu musical. Chez ces mélomanes, si le grave est court par exemple, si les timbres sont à peu près respectés, ils seront bien plus attentifs à l'interprétation du phrasé musical qu'à la vérité de l'enregistrement qui ne peut être que coloré, selon mon expérience.
- analytique ou son à la Française...: c'est en effet une reproduction sonore plus decortiquante, qui tente de rendre évidente la structure sonore du phrasé musical, les attaques, les fins de notes, les fines variations dans le toucher d'une corde de violon par exemple, ce qui n'exclue nullement d'apprécier le côté interprétatif.
Pour ce que j'en ai vu, lorsque j'étais plus jeune et moins vieux, le siècle dernier, vers sa moitié lorsque je prenais conscience de l'existence de la musique, l'amplification à tubes était reine et pas chère. Éduqué à cela je fut. Puis est apparu l'amplification à circuit intégré, pas chère non plus, dont le rendu sonore était effrayant.
J'exclue ici les productions de qualité à tubes, et ou transistors qui coûtaient bien plus qu'un salaire d'ouvrier.
Et puis, les premiers amplis à totor musicaux abordables sont sortis: nad 3020 etc... musicaux mais assez globalisants... Pour ma part, la découverte après être passé chez Naim, Cambridge, de la marque Atoll m'a fait comprendre que le filé musical comprenait bien plus que ce que je n'avais entendu, sauf que les oreilles parfois étaient agressées, d'où mon passage chez Conrad Johnson pour le préampli, un certain temps.
Bref, ces produits ont évolué, en beaucoup mieux, de plus en plus détaillés et donc transparents (sinon le détail est perdu dans le bruit de fond ), et approchant de plus en plus " l'inclination", terme philosophique, l'incarnation musicale autrement dit, de la musique, ceci vu sur plus de 20 ans...
Pour ma part, c'est ce que j'aime entendre et donc ne pas écouter : toutes ces micros infos qui font le charme d'une voix, et ce legato qui fait vivre le côté interprétatif. C'est donc un son Franco -Anglais, transparent, discriminant, avec de la matérialité dans les notes ( et donc un respect des harmoniques dans leur étagement) du grave jusqu'à l'aigu ( plus difficile pour l'aigu ) qui me fait frissonner sans écouter, en entendant la musique.
Chacun fait comme il peut, en fonction de ses moyens auditifs et cognitifs, en sus de la matérialité.
j'ai pas mal voyagé à travers le monde et donc rencontrer également pas mal d'amoureux de musique et je n'ai pas constaté que le son analytique (bien que j'ai g-horreur de cette expression) soit une exclusivité française, il me semble que selon les individus le choix du rendu diffère pour des questions de gouts, d'attente ou de je ne sais quoi.
j'ai également noté pendant tres longtemps au tube, jusqu'a rencontré le grandinote qui est non seulement la réunification des deux mondes mais apporte une explosion musicale et une transparence accrue.
encore une fois je ne comprends pas ce que tu veux exprimer quand tu dis "entendre et donc ne pas écouter" ?
Si je lis ou cuisine, je mets une musique en fond, donc je l'entends sans y prêter attention. Si je mets une musique pour l'apprécier, je l'écoute, je fais attention aux paroles, à la musique... et je ne focalise pas sur le détail qui tue loin de la. Plus de transparence donne plus de vie, respecte plus les silences...