Bonjour à toi benarsky et merci de ton intervention.
J'ai effectivement repéré ce câble qui semble faire bien des heureux et ai envisagé son achat.
Le NEOTECH de modulation, je l'ai écouté brièvement et il m'a franchement étonné. C'est lui qui m'a donné envie de me pencher sur le cuivre OCC et ses étonnantes qualités d'écoute, supposées ou réelles (je suis prudent). Je l'utilise d'ailleurs pour relier les alimentations linéaires vers le NUC et ientôt, le REGEN.
Voici ce qu'en dit AudioDynamics sur son blog :
le cuivre OFC ne représente pas la dernière limite en termes de qualité, le cuivre OCC le dépasse en qualité pour plusieurs raisons aujourd’hui bien connues. Composé d’un seul cristal dont la longueur peut dépasser plusieurs kilomètres (généralement une rupture par 6km en moyenne), le cuivre OCC possède des qualités de transmission de signal qui dépassent celles de son cousin OFC. Créé en 1986, la technologie du professeur Ohno baptisée « Ohno Continuous Casting » est le processus de fabrication qui a permis la création de cette qualité de cuivre inégalée, laquelle est aujourd’hui également appliquée aux conducteurs en argent.
Les gains musicaux générés par cette technique de fabrication se traduisent par une transparence augmentée (souvent audible sur les flexions et la mélodie des voix ou des instruments, les intentions du musicien sont facilement comprises alors qu’elles sont complètement bâclés en OFC).
La rapidité de la musique reproduite représente sans doute le fait le plus marquant lorsque l’on compare un câble OCC par rapport à un OFC. Cette rapidité (à ne pas confondre avec la dynamique) est essentielle à une reproduction exacte des timbres ; l’attaque, l’acmé et la descente de la note se doivent d’être les plus rapides possibles afin de respecter au plus juste, la véracité timbrale et la vitesse d’exécution d’une mélodie.
Les timbres y gagnent donc en justesse, les meilleurs cuivre OCC sont d’ailleurs cryogénisés. La justesse d’un piano, d’un tome de batterie ou d’une basse sonnent naturellement sans aucune coloration. Ce naturel de restitution est assez troublant au point que nos repères en sont chamboulés mais l’habitude d’écoutes colorées ou « faussement naturelles » pendant de longues années ne facilitent pas forcément la transition vers une pureté sonore d’une telle dimension.
Aujourd’hui, certaines marques comme Harmonic Technology ou Furutech proposent cette qualité de cuivre. Mes propres créations Audiodynamics élaborées en cuivre OCC cryogénisé sont également disponibles pour comparaison directe avec d’autres marques.http://www.audiodynamics.info/le-cuivre ... xactement/J'ai finalement choisi les câbles HP Zavfino Nova OCC, le rapport qualité / prix / finition me sembalit à priori bon, même si on évoque peu ces câbles.
Je les ai reçu vendredi et leur écoute m'a réellement enchanté et même agréablement surpris.
ce qui frappe en comparaison avec le CS122 VDH (dont je rappelle qu'il doit être vendu dans les 17 euros le mètre; pas la même gamme et qui demeure excellent à ce tarif), c'est la classe, l'élégance du message musical, l'équilibre sans faille (les voix perdent ce léger emphase q'apporte le CS122 Van Den Hul, agréable mais par comparaison, pas naturel du tout), l'aigu file haut, très pur, comme toute la bande reproduite d'ailleurs, le grave descend très bien avec un équilibre parfait pour moi coté fermeté, sans sécheresse excessive. Une contrebasse pincée est un régal à écouter (The walking dans l'album de Kurt Elling Nightmove que j'adore).
En fait, il est difficile de découper la musique en tranche et pour tout dire, je n'en ai pas envie; l'équilibre naturel est ce qui vient à l'esprit et c'est très bon signe.
On ressent un message musical beaucoup plus libre de toute distorsion, transparent sans excès ni hyper analyse , "pur", naturel, neutre. C'est très fluide, si j'osais, "analogique".
L'image prend une dimension vraiment nouvelle, précise sans hyper focalisation (rien d'"hyper" d'ailleurs avec cette écoute), mais profonde et belle (merci aussi au NUC et à Daphile). Tout est équilibré, avec une impression de pureté, de naturel et de fluidité qui domine. J'enchaîne les passages musicaux, sans fatigue, sans se faire agresser les oreilles le moins du monde par des sifflantes sur les voix parfaitement articulées.
Avec de bons fichiers Hi Res (Gregory Porter, liquid Spirit), c'est Byzance et le retour à des fichiers 16 bit permet de se rendre compte de la différence entre 16 et 24 bit, pour cet album en tout cas.
Cette écoute va exactement dans le sens que j'espérais mais m'emmène bien plus loin que je ne l'imaginais. Attention, c'est le changement du câble USB ET des liaisons HP qui produit cette impression; Pas eu envie de remettre l'ancien câble USB (très casse pieds d'accès derrière le REGEN en plus ...) pour bien identifier ce qui relève de l'un ou de l'autre, tant la symbiose entr les 2 est évidente.
En fait, je suis étonné d'un tel bon qualitatif. Oui bon, les câbles, ça change la manière de reproduire la musique, mais à ce point, c'en est troublant.
Alors, le cuivre OCC ou simplement un câble très bien conçu ? probablement les 2.
A mon sens et à ce prix 240 euros pour 2 fois 2,50 mètres, bananes Zavfino 1877PHONO, il mérite toute notre attention dans ce budget.