Avec un p'tit whisky (pourquoi petit d'ailleurs ?)

Avec un p'tit whisky (pourquoi petit d'ailleurs ?)
Pas du tout, Stef, bien au contraire !
Ah merde j’aimais beaucoup Jimmy Coob et depuis longtemps
Autant pour moi Blues , oui , Cobb ..
Je vous avoue que je ne la connaissais pas."Je suis toujours une femme lente et toujours en retard" confiait-elle au micro d'Antoine Livio en 1995 sur France Musique, dans une modestie caractéristique de l'ensemble de sa carrière. Mady Mesplé, immense soprano des décennies 1950 à 1970 à la voix cristalline, s'est éteinte samedi 30 mai 2020 à l'âge de 89 ans, dans la ville de Toulouse où elle vit le jour.
Ariane à Naxos, Lakmé, Rigoletto, mais aussi les moins classiques Dialogues des Carmelites, Die Jakobsleiter, ou les Quatre poèmes de Sappho... Pendant près de trois décennies, Mady Mesplé a chanté les plus grands rôles sur les plus belles scènes, sans jamais se détourner des défis de la scène contemporaine.
Une voix née au théâtre du Capitole
Née à Toulouse le 7 mars 1931 dans une famille de mélomanes, elle débute le solfège à 4 ans et entre à 7 ans au conservatoire. Elle se tourne dans un premier temps vers le piano, dans lequel elle excelle, avant de rejoindre à Toulouse la classe de Madame Izar-Lasson épouse du directeur du théâtre du Capitole de Toulouse. Le couple lui ouvre les portes de Liège et de la Belgique. Elle y chante Lakmé, Le Barbier de Séville, et chemine vers la Monnaie de Bruxelles, puis vers l'Opéra de Lyon où elle brille dans Les Contes d'Hoffmann d’Offenbach, opéra qu'elle chantera également à Paris en décembre 1975 dans une mise en scène de Patrice Chéreau.