Bonjour,
Effectivement c'est une information qu'on aimerait trouver avant tout achat.
Sinon et heureusement tous les remasters ne sont pas à jeter, il na faut pas excessivement généraliser. Il y a aussi du très bon voir de l'excellentissime.
Le site
http://dr.loudness-war.info/ permet déjà de s'informer même s'il n'y a pas tout.
Maintenant si le style de musique joue effectivement il n'empêche que même en électro où les DR sont très bas cela n'a pas toujours été le cas.
Les ingé-son sont soumis eux aussi aux impératifs mercatiques, et un DR faible peut être flatteur su un mauvais matos (autoradio, enceintes connectées, baladeur, portables, casque bas de gamme etc...) et frustrant sur un matériel plus qualitatif. Après chacun voit midi à sa porte...
Mais avec du matos Audiomat/JMR je peux vous garantir qu'entre bonne et mauvaise dynamique, il n'y a pas photo.
En classique, pas de soucis en général on est à l'abris et il y de très belles prod, en jazz ben ça dépend, quelques labels commencent à faire n'importe quoi, en rock/électro tendance lourde et injustifée (sauf logique mercatique) à y aller bien généreusement sur la compression.
Exemples : RPWL - Tales from Outer Space DR5
le dernier Dream Theatre - Distance Over Time version numérique... DR6 mais il y a une version BR ou vinyle à DR11/12
Mais là encore certains font de la résistance ou ont peut être des remords.
Exemples : le dernier Alan Parson, The Secret DR11 (8 à 13)
Le dernier Cosmograph, Mind Over Depth DR11 (11 à 12)
Une mention pour Steven Wilson dont les productions ou les remasterisations (il est aussi ingé-son) sont souvent assez correctes voir bonnes avec des DR supérieurs à la moyenne des prod actuelles en rock prog.
Espacement, 3D, timbres, placement/étagement/précision de la scène sonore sont impactés par la compression, ainsi qu'une certaine forme de fatigue/lassitude auditive qui peut apparaître sur certains albums dont le niveau élevé de compression et un équilibre mal maîtrisé peut donner un rendu effectivement "criard".