Bonsoir,
Je ne suis vraiment pas spécialiste

, je me laisse porter par mon feeling. Mais j 'y vais tout de même de mes petites reco. Le ressenti est donc purement personnel.
La symphonie Fantastique. Pas très original (en même temps "Grands Classiques"...

). J'aime beaucoup cet version de Sir Colin Davis. Techniquement très bon. Artistiquement, il me parle totalement, ce qui est le plus important.
Pour les
4 saisons, celui-ci est vraiment superbe.

L'interprétation est très énergique et reste mélodique, loin de la démonstration technique. Chose étrange, j'ai écouté avec un ami cette même réf, en comparaison direct son CD et le mien, et on a décelé des différences.
Toujours Vivaldi, mais moins connu. Magnifiquement enregistré et d'un grande délicatesse. Les timbres des instruments sont splendides.
Le Nouveau Monde, un de mes premiers CD de classique. J'aime beaucoup la version de Ferenc Fricsay

. La première que j'ai écoutée. Petit reproche, l'impression que F. Fricsay essaie un peu de rattraper le temps perdu, et un sentiment de linéarité.

Sir Georg Solti, lui, démarre avec des silences vraiment marqués, et le rythme s'accélère, l'énergie se déploie, les timbres

. L'interprétation m'apparaît plus construite. Magnifique. Ma préférée avec le temps qui passe

. Avec Karel Ancerl, c'est différent. On écoute en "distanciel"

, en spectateur, on est loin dans la salle. Moins de présence de l'orchestre, mais la profondeur de scène est très importante. Elle a son intérêt aussi. Tant techniquement qu'artistiquement.
Egalement célèbre,
Les Tableaux d'une exposition. La version à l'orgue de Jean Guillou est un peu hors catégorie, mais très prisée du mag Haut-Fidélité à une époque. La curiosité m'avait poussée à l'achat. J'avoue que je ne l'écoute que rarement.
La non moins célèbre version de James Levine et du MET est excellente... mais imparfaite à mes oreilles.
La version emperor ne présente que peu d'intérêt. A contrario, la Mercury Living Presence de Rafael Kubelik est une sorte de "document", enregistrement mono d'avril '51.

Donc on oublie la scène sonore, mais les timbres et la dynamique...

. Mais il est vraiment dommage que Kubelik soit en mode Go Fast

. Malgré cela, je lui trouve ce supplément d'âme... qui manque à James Levine. On frôlerait le magique avec un mix des deux.
Pour terminer,
Canon, de Pachelbel. Je ne pense pas qu'on puisse le classer dans les "Grands classiques"... Mais j'adore.
La première que j'ai écoutée est celle de la compil' EMI Best Loved Classics, et reste ma préférée. Sir Neuville Marriner et l'Academy of St-Martin in the Fields aux manettes, tout comme la version Philips en haut à droite. Et pourtant, c'est le jour et la nuit. Les deux interprétations sont totalement différentes, et la deuxième est ennuyeuse au possible. 10 ans séparent ces deux prises de son, la seconde est la plus récente. Les deux autres versions sont dignes d'intérêt, mais amha, question de goût.
