Le coin des cinéphiles

[DJ Xav]

Bonsoir les amis,

Après avoir fait connaissance avec le peuple Osage hier après-midi j’ai visionné 3 jours max avec la pas du tout sage « bande à fifi » en famille. Ça bouge pas mal avec quelques bonnes scènes d’action qui feraient presque oublier les scènes d’humour plus ou moins bien senties. On navigue entre la bonne comédie et le balourd à la Ace Ventura.

J’ai bien aimé les rôles féminins, en particulier l’excellente prestation de Vanessa Guide qui arrive à être forte et touchante à la fois. Au final, pas de risque de migraine pour réflexion exagérément intense mais un bon moment en famille. Tout n’est pas subtil mais je ne me suis pas ennuyé.

Vivement la prochaine séance

Bonne soirée,
DJXav

[blues_frérots]

Tu as raison DJ , il faut aussi du cinoche en famille , c'est le top

[DJ Xav]

Tu as raison DJ , il faut aussi du cinoche en famille , c'est le top

Bonsoir ami blues,

Comme je vais un peu au cinéma je n’ai plus de raison d’allumer ma télé

À part le week-end dernier où je me suis fait une bonne cure de films de Htchcock des années 40, dont l’excellent Mr and Mrs Smith que j’ai d’ailleurs regardé à nouveau avec ma chère et tendre hier soir.

Bonne soirée,
DJXav

[thierry94]

Entre les lignes De Eva Husson (Kosmos)
Angleterre, 1924. Femme de chambre chez un couple d'aristocrates, Jane fréquente secrètement Paul, le fils des propriétaires du manoir voisin. Instinctivement, Jane sait que leur différence de milieu, et le futur mariage de Paul avec une autre, vouent leur liaison passionnée à l'échec. Elle se raccroche alors à ces étreintes dérobées comme à autant de futurs souvenirs destinés à nourrir sa plume d'écrivaine en devenir.

Une œuvre d’époque ratée et ennuyante qui ne raconte rien et ne va nulle part et dont on peut aisément se passer.
Avis: 4/10 - ma compagne 3/10

BOLLYWOOD SUPERSTARS Histoire d'un cinéma indien
musée du quai Branly Paris jusqu'au /> 14 janv. 2024
Lumière sur le 7e art ! L’exposition retrace un siècle d’histoire du cinéma indien depuis ses sources mythologiques et artistiques jusqu’au culte de ses acteurs et actrices, nouveaux dieux de l’écran.
https://www.quaibranly.fr/fr/exposition ... superstars

expo rapide et sympa , un univers particulier a connaitre plus en détails
Bonus :
magnifique endroit a visiter , la tour Eiffel a coté , La cathédrale de la Sainte-Trinité , les bateaux "moches "

[blues_frérots]

Bon, ça y est , nous l'avons vu ... VOSTF of course



Quel grand film ! Un des plus grands Scorcese, qui prend immédiatement sa place parmi tous ses films qu'il a réussi à accrocher au Panthéon du Cinéma

Lenteur et fureur , douceur et violence, quelle beauté des images , quelle virtuosité de la première minute à la dernière ... En plus , le sujet si douloureux n'est pas édulcoré et l'Amérique est mise devant ses démons sans aucune concession (Le KKK presque réduit à une association de bienfaisance ....).
Vraiment, à 80ans , Scorcese est toujours au Top !

Et puis que dire des trois acteurs phares ? Ils sont énormes .
De Niro toujours plus proche de la perfection dans ses rôles de personnages diaboliques , tellement cynique qu'il convaincrait n'importe qui qu'il a raison.
Di Caprio de plus en plus grand , stupéfiant dans ce rôle de lâche, veule et faible . Il est vraiment le successeur de De Niro dans le cinéma Américain, et encore plus dans le cinéma de Scorcese. Il atteint les sommets de la déchéance, un peu comme à la fin d'Aviator , 20ans après ....
Et puis , Lily Gladstone que je ne connaissais pas , qui rayonne totalement , aussi belle dans son rôle de "patronne" sous contrôle , sans aucune illusion en fait , que poignante quand elle se trouve au bord de la mort ou lorsqu'elle réalise finalement la trahison .

Bien d'accord avec Thierry et sa compagne : 9/10 ! Parce que je n'ose pas mettre 10 ....

Cordialement, Richard.

[iPodz]

OPPENHEIMER de Christopher Nolan.


Le dernier Nolan est un film surprenant.
Alors oui, on retrouve son amour de la temporalité alambiquée, narration étalée sur 3 époques. Les deux axes principaux traités l'un en couleur, l'autre en N&B.
Mais les plans hypnotiques (trou noir d'Interstellar, combat en apesanteur d'Inception) se font plus rare, hormis cette capacité à représenter la danse des atomes dans de superbes visions. L'explosion dans le désert elle est incroyablement sèche.
Le plus étonnant ici, c'est l'abondance de dialogues, Oppie est surement le film le plus bavard de Nolan et heureusement pour nous, ce n'est pas un défaut. C'est tellement passionnant qu'on croirait le film écrit par Aaron Sorkin.
Et le plus honorable chez le réalisateur ici, c'est d'avoir réussi à mettre en image les tiraillements moraux des principaux protagonistes. Il a également l’honnêteté de décrire une Amérique totalement schizophrène, grande dévoreuse de ses idoles.
Clemenceau avait dit que la guerre était une chose trop sérieuse pour la laisser aux militaires... en sortant d'Oppenheimer, on se dit que la puissance de destruction de planètes entières est trop folle pour la laisser au cynisme des politiciens.

[blues_frérots]

Toujours pas vu ce Nolan, j'avais été trop déçu par "Tenet" .... Va falloir que je me décide quand même

[iPodz]

THE CREATOR de Gareth Edwards.


Un film, c'est premièrement une histoire, deuxièmement une histoire et troisièmement une histoire disait HenrI-Georges Clouzot.
Le problème du film d'Edwards est là, il ressemble à ces œufs Fabergé, rutilant et splendide à l’extérieur, quand on ouvre l'objet, qu'on le décortique, c'est une coquille vide !
Le réal a cette capacité indéniable à créer des cartes postales dystopiques, des landscapes d'anticipations détonants, qui impriment durablement la rétine des spectateurs, à l'instar d'un Blomkamp et son District 9 à l'époque mais totalement disparu des radars aujourd'hui... prémonitoire ?
The Creator reste à l'état de super smash-up visuel aux thématiques sciences fictionnelles déjà-vu et revu, d'un Blade Runner en passant par Akira, Terminator, District 9 cité plus haut ou encore Ghost In The Shell, le film brasse tout mais ne propose rien, aucunes nouvelles pistes à explorer, comme si la gréve des scénaristes toute récente avait trouvé là son point culminant.
Pire, la narration abuse des incohérences et des facilités (personnages recherchés mais passants les postes de contrôles les doigts dans le pif !), sans parler de l'amitié trop soudaine pour être crédible entre le héros et l'enfant bot.
Bref, c'est beau (ce scan géant mortifère) mais creux (ce gosse si prometteur et si décevant) que ça en devient inquiétant, quand on sait qu'Edwards a eu les coudées franche sur un film très perso. A l’ère des franchises à rallonges, des super-héros fatigués et fatiguant, si notre quasi seul espoir ne propose rien de plus que ça, Skynet ou plutôt Chatgpt à tout l'avenir devant lui.

[Gelsurf]

Je partage entièrement ton avis, j’en attendais bien mieux. Visuellement il est vraiment bien fait, et globalement le film avait tous les ingrédients pour faire un très bon truc… mais qu’est ce que c’est creux de chez creux… il n’y a rien, aucune histoire. Bien dommage

[blues_frérots]

Je partage entièrement ton avis, j’en attendais bien mieux. Visuellement il est vraiment bien fait, et globalement le film avait tous les ingrédients pour faire un très bon truc… mais qu’est ce que c’est creux de chez creux… il n’y a rien, aucune histoire. Bien dommage

Je constate que nous sommes tous d'accord... Même si j'ai été un peu plus indulgent que vous deux au final ...

On en attendait tous beaucoup mieux en effet

Pour nous consoler, ma Présidente de femme a programmé ça à l'Amicale pour Noël ==>



En VOSTF évidemment, jamais vu pour ma part en salle, j'en bave déjà partout

Et en janvier , pour ce qui est de la SF , on aura ça aussi dans notre salle fétiche ==>



Celui là , il semble très très prometteur ....

Vive le cinoche !! Cordialement, Richard.

[iPodz]

Ouiiiiii !!!
Mars Express a l'air très bon (bon retour press jusqu'à maintenant)...

Pour les amoureux d'animé de s.f., Fantasy, etc... je vous conseil (si ce n'est déjà fait !) de visionner CYBERPUNK: Edgerunners ainsi que ARCANE, inspiré du jeu League Of Legends.
Deux séries qui sont regardable sans être obligatoirement un gamer addict, et des tueries esthétiques autant que narratif !

[thierry94]

The Old Oak De Ken Loach (Kosmos)
TJ Ballantyne est le propriétaire du "Old Oak", un pub situé dans une petite bourgade du nord de l’Angleterre. Il y sert quotidiennement les mêmes habitués désœuvrés pour qui l’endroit est devenu le dernier lieu où se retrouver. L’arrivée de réfugiés syriens va créer des tensions dans le village.

peut-on accueillir la misère des étrangers quand on ne parvient déjà pas à vivre avec la sienne ?
malheureusement on a du mal à croire qu'il suffit de vouloir...
Avis: 5/10 - ma compagne 5/10

The Killer De David Fincher (Netflix)
Après un désastre évité de justesse, un tueur se bat contre ses employeurs et lui-même, dans une mission punitive à travers le monde qui n'a soi-disant rien de personnel.

Au final il y a rien d'extraordinaire dans ce film sinon le calme de l'acteur
"on regarde ce film comme le contenu d'un frigidaire ..."(masque et la plume - FI)
Avis: 4/10

[thierry94]

MARS EXPRESS De Jérémie Périn (UGC)
En l’an 2200, Aline Ruby, détective privée obstinée, et Carlos Rivera son partenaire androïde sont embauchés par un riche homme d’affaires afin de capturer sur Terre une célèbre hackeuse.

De retour sur Mars, une nouvelle affaire va les conduire à s’aventurer dans les entrailles de Noctis, la capitale martienne, à la recherche de Jun Chow, une étudiante en cybernétique disparue. Noctis est leur ville, une utopie libertarienne rendue possible par les progrès en robotique, emblème d’un futur tourné vers les étoiles.

Au fil de leur enquête, ils seront confrontés aux plus sombres secrets de leur cité ; ses institutions corrompues, ses trafics, ses fermes cérébrales, et les magouilles des toutes puissantes corporations. Mais des tueurs cyber augmentés ont eux aussi pris pour cible Jun Chow. Aline et Carlos se lancent dans une course désespérée pour sauver cette jeune femme qui, sans le savoir, détient un secret capable de menacer l’équilibre précaire sur lequel repose leur civilisation.

Bonne intrigue, monde cohérent, superbe réalisation ... c'est un vrai régal !
Avis: 7/10

[blues_frérots]

MARS EXPRESS De Jérémie Périn (UGC)
En l’an 2200, Aline Ruby, détective privée obstinée, et Carlos Rivera son partenaire androïde sont embauchés par un riche homme d’affaires afin de capturer sur Terre une célèbre hackeuse.

De retour sur Mars, une nouvelle affaire va les conduire à s’aventurer dans les entrailles de Noctis, la capitale martienne, à la recherche de Jun Chow, une étudiante en cybernétique disparue. Noctis est leur ville, une utopie libertarienne rendue possible par les progrès en robotique, emblème d’un futur tourné vers les étoiles.

Au fil de leur enquête, ils seront confrontés aux plus sombres secrets de leur cité ; ses institutions corrompues, ses trafics, ses fermes cérébrales, et les magouilles des toutes puissantes corporations. Mais des tueurs cyber augmentés ont eux aussi pris pour cible Jun Chow. Aline et Carlos se lancent dans une course désespérée pour sauver cette jeune femme qui, sans le savoir, détient un secret capable de menacer l’équilibre précaire sur lequel repose leur civilisation.

Bonne intrigue, monde cohérent, superbe réalisation ... c'est un vrai régal !
Avis: 7/10

Ah ben ça , ça va pas calmer mon impatience ! L'eau à la bouche ...

Merci du retour

[iPodz]

THE KILLER de Fincher est dans ma ligne de mire...

[iPodz]

THE KILLER de David Fincher.


Sous ses airs placides et calibré, le dernier Fincher est bien plus qu'un petit thriller, va bien au delà de la petite série B.
Comme pouvait l’être à leurs époques Fight Club ou Panic Room, The Killer est un film expérimental anti-spectaculaire par essence (hormis la séquence bourre-pif inhabituelle chez Fincher mais très réussi).
Il nous montre, mais surtout nous fait pénétrer dans la psyché d'un tueur à gages, à coups de mantras et de pensées sur sa condition de vie: "suivre le plan, anticiper, ne pas improviser, mener que le combat pour lequel tu es payé, oublier l'empathie..."
Avec sa voix off, Il nous fait croire qu'il est à part, hors de la multitude dit-il, régit par son propre code de la route et son rythme de vie limite hygiéniste.
Jusqu'au jour où tout dérape, ce contrat manqué à Paris qui va le faire revoir petit à petit sa copie tout en sillonnant le monde afin de nettoyer cette fois ci leur erreur qui leur sera fatal évidemment, mais l’intérêt est ailleurs...
Inutile de revenir sur la maitrise absolue de Fincher dans sa gestion de la narration, de ses cadres, sa direction d'acteur (welcome back Mr Fassbender !), l'expérimentation numérique intra-image. Ce qui est intéressant ici c'est déjà sa mise à niveau du tueur multi-identités, qui utilise les outils du capitalisme pour mieux le pervertir (oublié The Creator et ses passages de sécu pas crédible), mais le top c'est cette réflexion sur lui-même, David Fincher/The Killer.
Faut-il être dans la marge pour exister vraiment, pour créer des choses personnelles, se mentir à soi-même pour rester dans l'illusion d’indépendance ou faut-il obligatoirement trouver un compromis pour survivre dans ce monde 3.0 ? Tout le parcours du Killer ainsi que l'évolution de sa situation dans son propre monde (l'insécurité humaine) est le reflet direct d'une immense carrière artistique pas toujours en corrélation avec le box-office.
C'est tout l’intérêt et la puissance de cette vendetta à l'élégance mortelle.

[iPodz]

FARANG de Xavier Gens.


Enfin du cinéma hexagonal qui sort la boite à claques, qui distribue du high-kick avec générosité, qui taille dans le vif comme au marché de Rungis rayon boucherie !
On n'attendait plus Xavier Gens à ce niveau, après un poussif mais saignant Frontières, les purges Hitman et Budapest et le plutôt plaisant Cold Skin aux airs Lovecraftiens, voici que le bonhomme nous sort un petit "John Wick" à la française.
Soit Samir qui à peine sorti de prison, se fait rattraper par le quartier et les histoires de drogue. Après une cavalcade rondement menée, le poursuivant de Samir fait une chute mortel sur un chantier de BTP. Pour fuir tout ça, on le retrouve 5 ans après en Thaïlande avec femme, enfant et petit job officiel peinard... sauf que la pègre est internationale.
Pour upgrader son niveau de cinéma, principalement pour les scènes de combats, Gens à fait ses gammes sur la série Gang Of London auprès de Gareth Evans, l'auteur du diptyque ébouriffant The Raid (à voir de toute urgence !).
En soignant un minimum la caractérisation de ses personnages, en ralentissant le rythme lors des séquences d'exposition, le réal dynamite ses plans de bourres-pifs qui innovent niveau mouvement de camera et font au bout du compte vraiment mal.
Rajoutez des acteurs investis (le mot est faible concernant Nassim Lyes !), une photographie soignée, des cadres à l’élégance rarement vu chez Gens et vous obtenez une jolie bobine très agréable à suivre et qui va surement vous provoquer une fracture de la rétine.

[iPodz]

VISIONS de Yann Gozlan.


Après le plutôt réussi Boite Noire (en attendant de découvrir Un Homme Idéal), Visions est aussi chouette esthétiquement que plat narrativement.
C'est un film élégant mais fainéant, qui repose trop sur ses ainés, Hitchcock et De Palma principalement mais sans en avoir le coté retors et génial des monstres pré-cités.
Et c'est bien dommage, car Visions est visuellement séduisant, la photographie sublime la lumière du sud de la France, les cadres sont précis, les mouvement d'appareils élégant.
Kruger remplace correctement la Novak de chez Hitch, Kasso incarne bien sa "légende" et Nieto est caliente, mais le fil de l'intrigue est aussi épais qu'un cordage de trois mats !
Tout est prévisible, les médocs, la passion, l’œil qui voit tout, le tout mené à un rythme de sénateur... heureusement qu'il y a cette petite touche fantastique avec ces Visions justement, qui permet au métrage de Gozlan d'avoir l'aspect malgré tout d'un très long épisode de la Quatrième Dimension avec une fin adéquat.

[iPodz]

KILLERS OF THE FLOWER MOON de Martin Scorsese.


Comment attaquer le dernier pavé cinématographique Scorsesien ?
Alors, c'est pas aussi bon que Le Loup De Wall Street et Casino mais largement au dessus de Gang Of New York et The Irishman.
Voilà, ça pose le niveau de l'objet filmique... trêve de sarcasme, KOTFM est une superbe fresque de 3h30 qui glisse quasi comme une lettre à l'U.S. Postal.
La mise en scène est over the top (ces plans ! ces mouvement de grue !), l'histoire est captivante, la photo resplendissante, les acteurs épatants. De Niro est aussi fielleux que dans Angel Heart, Di Caprio fait son Brando à coup de coton dans les babines et d'accent imbitable mais quel couard pitoyable il fait. Et y a Lilly Gladstone qui les écrase tous, Il lui suffit d'un battement de cil ou d'une légère moue pour incarner la douleur et le désespoir de toute une nation Indienne, la plus belle Mater Dolorosa que l'on ait vu depuis belle lurette !
Mais le seul petit souci de KOTFM, c'est son angle d'attaque pour décrire le drame que les Osages ont subit.
Martin ne s’intéresse qu'au couple formé par Leonardo et Lilly en délaissant l’enquête du FBI (qui déboule au 3eme tiers du film). Il choisi l'intime en oubliant la Nation, il préfère le village au pays contrairement au formidable bouquin dont il est tiré.
Car là où Casino (et dans une moindre mesure Les Affranchis) avait le génie d'expliquer la mafia, ses mouvements d'argent et son blanchiment aux État-Unis en partant d'un Casino ou en ciblant un trader (Le Loup), Killers n'atteint jamais cette puissance narrative, ne s’élève jamais au dessus de ces chefs d’œuvres. Au bout du compte ce n'est pas une dizaine d'indiens assassinés mais surement une centaine, et pas sur 5 ans mais sur deux décennies !
Pourtant, dénoncer le White Power, balancer la cupidité des puissants, pointer du doigt cet éternel avidité des hommes de pouvoir qui a conduit à tant de malheurs dans le monde était à portée de pellicule et aurait fait de KOTFM un film d'une autre dimension, à l'impact universel salutaire et insoupçonné.

[thierry94]

Les Trois Mousquetaires: Milady De Martin Bourboulon (UGC)
Du Louvre au Palais de Buckingham, des bas-fonds de Paris au siège de La Rochelle… dans un Royaume divisé par les guerres de religion et menacé d’invasion par l’Angleterre, une poignée d’hommes et de femmes vont croiser leurs épées et lier leur destin à celui de la France.

Le film n'est pas mauvais mais plat ; mais reste un bon divertissement familial.
Avis: 5/10 - ma compagne 6/10

L'Arche de Noé De Bryan Marciano (Kosmos)
Une association accueille des jeunes LGBT mis à la rue par leurs familles. Derrière l’apparente comédie, les excès, l’envie de s'affirmer, se cachent des vies brisées. Tous ont cette furieuse envie d’exister, de trouver leur place dans la société. Ici, ils ont six mois, pour trouver un travail, un logement et s’accepter comme ils sont. Une course contre la montre durant laquelle Noëlle, qui dirige l’association et Alex, qui l’aide dans sa mission, sont également renvoyés à leurs propres failles et s’interrogent sur leurs motivations à aider les autres.

Un film dur à la réalité âpre ...touchant et poignant ! un film utile
Avis: 6/10 - ma compagne 7/10

Le Temps D’Aimer De Katell Quillévéré (Kosmos)
1947. Sur une plage, Madeleine, serveuse dans un hôtel-restaurant, mère d’un petit garçon, fait la connaissance de François, étudiant riche et cultivé. Entre eux, c’est comme une évidence. La providence. Si l’on sait ce qu’elle veut laisser derrière elle en suivant ce jeune homme, on découvre avec le temps ce que François tente de fuir en mêlant le destin de Madeleine au sien...

Scénario qui mélange beaucoup trop de sujets. Par conséquent, rien n'est approfondi. Décevant
Avis: 4/10 - ma compagne 4/10

Napoléon De Ridley Scott (Kosmos)
L'ascension et à la chute de l'Empereur Napoléon Bonaparte. Le film retrace la conquête acharnée du pouvoir par Bonaparte à travers le prisme de ses rapports passionnels et tourmentés avec Joséphine, le grand amour de sa vie.

C'est un Napoléon revu et corrigé avec de nombreuses ellipses , notamment sur ce qu'il a apporté avec le code civil.
On aurait voulu un Bonaparte (Joaquin Phoenix) plus jeune et flamboyant.
Avis: 4/10 - ma compagne 5/10