Le coin des cinéphiles

[iPodz]

FIVE NIGHTS AT FREDDY'S d'Emma Tammi.


La voilà la sensation au box office de cet automne, le carton surprise aux States (300 millions engrangés pour 20 millions de mise de départ), encore une fois bien joué Blumhouse !
Adaptation d'un jeu d'horreur assez basique en "point & clic" qui vous mets dans la peau d'un gardien de nuit qui surveille une salle d'arcade hantée par des animatroniques belliqueux, FNAF le film lui ne réussi jamais à transposer le postulat de départ sur pellicule, scenario assez débile il faut le dire.
Tout juste a t-on le droit à 2 ou 3 jumps scare bien naze, le reste est d'un niveau de créativité zéro, pire d'un ennui quasi abyssal.
On attend l'horreur pendant les 1h42 minutes du film sans jamais voir le bout de son nez, par contre on a droit à des tunnels de dialogues insipides et explicatifs vraiment creux, des persos clichés (la flic risible, le détraqué ringard), et un premier degré étonnant (vu le projet) qui fini d'achever le métrage.
Le gâchis ultime vient de l'inexploitation flagrante d'un espace de salle d'arcade à l'abandon où pullule les coins sombres et les portes piégeuses, jamais mis à profit d'une narration totalement lénifiante.
Bref, ça pourra au choix soit effrayer ou amuser votre petit cousin de 6 - 8 ans, mais si il a déjà vu Evil Dead Rise... c'est mort.

[blues_frérots]

Pas vu, c'est pas trop ma tasse de thé... Tout ce que je sais c'est qu'il a fait un bide à l'Amicale , ma programmatrice de wafette était déçue ...

[blues_frérots]

Bonjour et bonne année à tous les cinéphiles du forum,

vu hier soir le Tome II ==>



Cette séance arrive 4 jours après "L'armée des 12 singes " de Terry Gilliam, remasterisé en 4K , et tout ce qu'on peut dire c'est qu'on ne tire pas dans la même catégorie

J'avais moyennement aimé le premier volet de ces Trois Mousquetaires , et là je dois dire que je ne suis pas du tout rentré dedans .... Sombre, confus , et compliqué en plus (pourquoi rajouter des intrigues alors que le roman d'AD est déjà très touffu ??) .
Et puis cette lumière , ou plutôt cette absence de lumière, et cette photo constamment dans la pénombre et/ou le brouillard ... La comparaison avec les 12 singes , qui se joue aussi beaucoup la nuit et en sous sols, est cruelle pour le film de Martin Bourboulon.

Bref, je peux admettre qu'on considère cela comme un bon divertissement de fin d'année, et aussi que l'armada de stars convoquée fait le job (Eva Green excellente , sauf qu'on ne la voit pas vraiment, on la devine la plupart du temps) , mais pour moi , le III ce sera non, je préfère revoir finalement le Tavernier ou même les métrages de mon enfance, notamment ceux de Bernard Borderie, avec Gérard Barray, Georges Descrières , la sublime Mylène Demongeot, et notre Jean Carmet national dans le rôle de Planchet (qui a curieusement disparu de ces deux films de 2023, alors que c'est un personnage important ).

Ma femme n'a pas du tout aimé , même si l'affluence du public a satisfait la programmatrice , et pour moi ce sera un 4/10 un peu forcé pour les acteurs, Romain Duris et Eva Green en tête ....

Cordialement, Richard.

[iPodz]

Bonjour et bonne année à tous les cinéphiles du forum,

vu hier soir le Tome II ==>



cette absence de lumière, et cette photo constamment dans la pénombre et/ou le brouillard ...

P't'etre qu'il n'a pas confiance dans ce qu'il filme... ?

[blues_frérots]

Ben il faut dire que le sujet n'est pas vraiment original

[GUY_WILLIAMS]

Meilleurs vœux à tous et à toutes,
Hier soir avant huitres, saumon fumé....j'ai dû ingurgiter un bon gros navet :

Un vrai fiasco presque à tous les niveaux (je serai plus indulgent pour la bande son assurée par Bobby Gillespie). De plus il a fallu aller le visionner dans une grosse structure cinématographique (j'étais invité...) et m' a fait regretter mon petit ciné de ma petite ville où au moins on sait encore ce que veut dire convivialité, respect et programmation intelligente.
Bref un film à éviter d'urgence.
Et encore très bonne année 2024

[blues_frérots]

mon petit ciné de ma petite ville où au moins on sait encore ce que veut dire convivialité, respect et programmation intelligente.

Souvent le cas des petits cinoches indépendants, souvent associatifs, quasiment toujours libellés "Art et Essai" par le CNC .

Merci pour l'avertissement sur le film avec L.Wilson , c'est noté

Et, en effet, meilleurs vœux à tous pour 2024

[iPodz]

LE MONDE APRES NOUS de Sam Esmail.


Esmail est le créateur génial d'une des toutes meilleurs séries de ces 20 dernières années, la fantastique Mister Robot.
Déjà là, il brassait pèle mêle les thématiques d'une technologie qui nous asservis, d'un monde schizophrène, de terrorismes internationaux, de méga groupe industriels qui menaient le monde à sa perte.
Avec Le Monde Après Nous, il nous montre notre monde en pleine implosion. A l'instar du très bon Unthinkable (2018) où la Suède glissait lentement, inéluctablement et mystérieusement dans le chaos, Esmail explicite clairement les 3 étapes diaboliques afin de faire tomber n'importe quelle démocratie.
Faisant se succéder les séquences d'expositions contre balancées par des montées en tensions efficaces et purement anxiogènes (merci Mc Quayle à la zik !), le métrage ne ménage à aucun moment ses personnages ni ses spectateurs, leur imprimant durablement dans le cortex des plans d'une simplicité effarante (le pétrolier suicidaire).
L'hyper connectivité pour mieux cloisonner les êtres (téléphone, console, tablette), la pertes des repères (fake news), l'ennemi derrière chaque porte (vrai/faux proprio), la grande menace extérieur achève de faire tomber tous les pions de l'échiquier Humain. Le plus bel exemple à ce jour de digestion cinématographique de la chaine complexe de manigances qui a abouti aux événements estomaquant du Capitol.

[Hifitub]

Alors, comment dire, j'ai vu ce film et je dois dire que je ne partage pas vraiment cette critique.
Quel gâchis, des situations intéressantes mais qui ne sont pas exploitées, les personnages sont creux et on aurait envie de leur dire de se bouger, mais au final rien ne se passe.
Aucune tension pour soi disant la fin d'un monde, aucune réelle menace pour ces nantis dans leur villa de luxe, on se permet même une petite baignade dans la piscine !
Bref, c'est anesthésiant et vaguement complotiste avec la théorie des trois phases.

Ennuyeux et bâclé, et je vous évite la dernière scène tellement prévisible .

[RASCASSE]

J'ai beaucoup aimé "MR.ROBOT".
Plein de sujets intéressants et série montée comme il se doit, en utilisant tous les artifices de la réalisation que le filme "memento" avait remis en son temps à l'ordre du jour....et d'autres encore.

Pour le "Monde après nous", du coup je regarderai, (je ne connaissais pas) a cause du lien avec MR.ROBOT.
Après un film et une série c'est déjà arrivé que l'on réussisse sur les deux ..ou pas. A voir.

Petit ajout pour ce soir et pour ceux qui ne l'ont pas vu: Jackie Brown est diffusé au programme TV.
Rien que le générique vaut le détour pour le côté cinématographique et présence/grande classe de l'actrice.
Que dire de ce duo Pam Grier et Robert Forster
L'un de mes préférés de Tarantino..

[blues_frérots]

Que dire de ce duo Pam Grier et Robert Forster
L'un de mes préférés de Tarantino..

+100 Et une bande musicale d'enfer , peut être la meilleure de tous les Tarantino , et pourtant il y a du lourd en ligne ...

Mais il est tellement difficile de choisir ... Quentin is the King

[RASCASSE]

Pour la suite des Tarantino, ce soir kill bill vol1 et toujours sur la chaine à péage.

De beaux/belles acteurs/actrices/scènes et une découverte de certains côté du japon, notamment ce fameux restaurant où a lieu le combat d'Uma Thurman (decor reconstitué à l'identique pour tourner la scéne en studio).

Avec pour ma part un vieux souvenir d'un vidéoclub sur Tokyo dans lequel j'ai vu les versions nippones du film qui déroulaient en tête de gondole.
Assez surprenant comme pays et comme quartier...
Le film rend bien cette ambiance locale sur les scènes "japonaises", la déco au top, cet effet ancien et moderne, avant-gardiste....
Pays sur réaliste, où l'on croise parfois un costard cravate qui sort d'une tente sous un pont pour aller bosser

Flâner à Ponto-chō, entre romantisme et scène de la vie de tous les jours sur le contrôle de la mafia japonaise de certains lieux... Un vrai délire...

Pour ceux qui..
Bon film.

et bonne trilogie! oui oui..... il va surement y avoir un 3 ! .. il parait que....

[iPodz]

DREAM SCENARIO de Kristoffer Borgli.


Voici un petit délire visuel et conceptuel assez plaisant qui dézingue - entre autre - le monde des réseaux sociaux et leurs capacités à s'emballer ou descendre en flamme le premier inconnu qui se cure le nez.
Soit Paul Matthews (Nic Cage égal à lui même, génial quoi !) professeur d'université lambda, homme lisse, transparent, qui aspire à l'anonymat, se retrouvant du jour au lendemain au cœur des rêves de divers personnes à travers le monde. L'engouement inexplicable du public ne cesse alors de grandir, les médias s'en mêlent jusqu'à ce que Paul commence en songe à trucider ses semblables...
Dream Scenario parle de rêve c'est sûr, on y est même parfois en plein dedans (et c'est souvent épatant), mais il ne décrit absolument pas une vie de rêve.
L'horreur pour Paul commence logiquement quand, tenté et soutenu un temps par les vautours du succès (agence de pub, médias mainstream), il souhaite profiter de son quart d'heure de gloire Warholien, ce soudain appétit d'egotrip finira en grosse indigestion malaisante et mélancolique.
Borgli, en observant à la loupe cette ambivalence maladive de la foule toujours prête à vilipender le mardi ce qu'elle à porter aux nues le lundi, et ce sans aucune explication rationnelle, en vrille la possibilité (d'une vie de rêve), en infecte son souvenir des pires cauchemars de notre société ultra connecté.
Après Le Monde Après Nous, voici encore un film qui pointe du doigt l’absence total de rationalité dans une humanité le nez collé à ses écrans/rêves/fictions, la perte globale de repères, cette capacité à vriller à la moindre occasion pourvu qu'elle soit validée par un like.

[iPodz]

REBEL MOON de Zack Snyder.


Qu'il est loin le réal de 300 ou des Watchmen, le formidable metteur en images iconiques de Sucker Punch, ce demiurge ultra-graphique explosant la moindre case d'un comics, le génie du ralenti/accéléré.
La faute peut être au naufrage de son Justice League et à la dérive de l'univers cinématographique global chez DC qu'il devait diriger vers des noirceurs entamées avec Man Of Steel.
Depuis, logiquement il ne jure que par les plateformes (Netflix en l’occurrence) qui elle, donnerait à l'artiste les coudées franches. Et comme pour laver l'affront d'une director's cut de son propre Justice League qui ne rattrape pas grand chose, il s'est mis en tête de faire son propre Star Wars, rien que ça.
Bref, on va pas y aller par quatre chemins, c'est bavard, ennuyeux et très con.
Pourquoi s'emmerder durant 2h15 à recruter une team genre Gardiens De La Galaxie pour aller latter le derche du grand méchant dictateur intersidérale, si c'est pour limiter les 3/4 de l'équipe à des scènes d'expositions au mieux vides, au pire ridicules, puis au moment du grand climax n'en faire que des spectateurs passifs relégués dans l'ombre d'une Sofia Boutella bien frêle ?
Méchant de pacotille, scenar cousu de fil blanc, narration ennuyeuse, ça pioche partout mais ça n'invente rien, ça surf sur le space-opera mais n'en renouvelle absolument rien, pire c'est immédiatement has been.
On se consolera en revoyant son remake ultra nerveux du Zombie de Romero, L'armée Des Morts... à des années lumières de sa lune de rebelles en toc.

[iPodz]

LIMBO de Soi Cheang.


Voici un film éminemment visuel et sensoriel.
Limbo est une claque esthétique, un polar hyper léché (rarement vu un N&B aussi contrasté, lumineux et poisseux), qui va vous emmener dans les profondeurs d'un Hong Kong rarement vu dans le cinéma chinois, dans ces bas-fonds dégueulant d'ordures et de sans abris, de misère et de taudis, à la poursuite d'un coupeur de main gauche énigmatique.
La forme que choisi Cheang est assez classique, le duo de flics, les soucis de l'un, la jeunesse de l'autre, tout ceci rappelle étrangement Se7en, chose renforcé par l'utilisation d'une pluie quasi incessante.
Là où il diverge de Fincher, c'est dans la noirceur de son Humanité, aucun échappatoire ou presque, vous allez sans vous en rendre compte descendre les sept cercles de l'enfer, au diapason d'une mise en scène rigoureuse, aux cadres millimétrés, à la photo subjuguante, aboutissant à un climax qui vaut toutes les boules aux ventres du monde.
L’enquête est laborieuse, parsemée ici où là de quelques facilités, mais sa douloureuse résolution (comme le parcours de l'indic/junkie au rôle de punching-ball) restera dans les mémoires des spectateurs, c'est certain et c'est ce qu'a voulu Soi Cheang assurément.

[thierry94]

Wonka De Paul King (Kosmos)
Découvrez la jeunesse de Willy Wonka, l’extraordinaire inventeur, magicien et chocolatier de l’univers féérique de Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl, dans le film WONKA. Timothée Chalamet incarne ce jeune homme débordant d’idées et déterminé à changer le monde… avec gourmandise !

une pincée de rêve et une pincée de magie, qui plaira aux petits comme aux grands. VO obligatoire !
Avis: 6/10 - ma compagne 7/10

Migration De Benjamin Renner, Guylo Homsy (Kosmos)
La famille Colvert se lance dans un périple vers la Jamaïque mais leur plan si bien tracé va vite battre de l’aile. La tournure aussi chaotique et inattendue que vont prendre les évènements va les changer à jamais et leur apprendre beaucoup plus qu’ils ne l’auraient imaginé.

La migration est un parallèle particulièrement réussi avec la découverte !
bon scénario. Un joli graphisme, beaucoup d'humour et des personnages attachants.
Avis: 7/10 - ma petite fille 10/10

Le monde après nous De Sam Esmail (Netflix)
Une famille qui rêvait d'une pause dans une luxueuse maison de location plonge en plein chaos après une cyberattaque qui neutralise tout appareil – et l'irruption de deux inconnus.

Dans l'ensemble ça se laisse regarder... mais au final, ce n'est pas un navet ?!
Avis: 4/10

Rebel Moon (Part 1) De Zack Snyder (Netflix)
Une paisible colonie sur une lune lointaine est soudain menacée par les armées d'un tyran et place tous ses espoirs de survie entre les mains d'une mystérieuse inconnue.

abandon après 15 minutes ... la cata !
Avis: 0/10

[Papytechnofil]

Bonjour
Je reviens sur un film présenté plus haut, dont le commentaires sont partout excellents. J'ai profité d'une promo très intéressante pour acheter donc Oppenheimer de Nolan en BR, autant je déteste Dunkerque autant ce film m'a plu!

[blues_frérots]

Bonjour
Je reviens sur un film présenté plus haut, dont le commentaires sont partout excellents. J'ai profité d'une promo très intéressante pour acheter donc Oppenheimer de Nolan en BR, autant je déteste Dunkerque autant ce film m'a plu!

Toujours pas vu... il va falloir que j'agisse

En fait je suis fan de tous les premiers Nolan, mais j'avais été déçu par "Dunkerque" , et ensuite j'ai détesté "Tenent". D'où blocage

Je vais y arriver , promis

[GUY_WILLIAMS]

Vu hier soir :

Bon après le déboire de la semaine dernière j'ai passé un bon moment avec ce film. J'avais beaucoup aimé le bouquin et une fois n'est pas coutume l'adaptation cinématographique respecte bien l'esprit du livre. De plus j'ai vraiment apprécié de ne pas être obligé de zigzager entre les pop-cornes à même le sol pour trouver une place (retour à mon ciné de quartier

[iPodz]

NO ONE WILL SAVE YOU de Brian Duffield.


Voici un petit film original de home invasion.
Soit l'histoire de Brynn vivant seule à la campagne, mal dans sa peau et recluse dans l'amour des miniatures, lorsqu'une nuit elle est réveillée chez elle par des bruits suspects provoqués par un drôle intrus...
Une grosse partie du film tient grâce à la belle performance de l'actrice Kaitlyn Dever qui paradoxalement n'a pas une ligne de dialogue durant tout le métrage !
C'est la force de ce surprenant Traquée (son titre en v.f.), qui prend la tournure d'un grand jeu de cache-cache entre la porteuse d'un lourd secret et les envahisseurs, amusant et efficace jeu du chat et de la souris aux multiples surprises et nuances détonantes (champ de force, parasite tentaculaire).
On peut rester sur sa faim pour le final ou le prendre comme un clin d’œil à la s.f. des 50's façon Mars Attack, reste que l’heure et quart qui précède vous collera à votre canapé avec une partie de colin-maillard bien flippante.