Le coin des cinéphiles

[polo 77]

Bonjour,

Sur Netflix, excellent film, Le Cercle des neiges





Cordialement
polo 77

[DJ Xav]

Wonka De Paul King (Kosmos)
Découvrez la jeunesse de Willy Wonka, l’extraordinaire inventeur, magicien et chocolatier de l’univers féérique de Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl, dans le film WONKA. Timothée Chalamet incarne ce jeune homme débordant d’idées et déterminé à changer le monde… avec gourmandise !

une pincée de rêve et une pincée de magie, qui plaira aux petits comme aux grands. VO obligatoire !
Avis: 6/10 - ma compagne 7/10

Bonjour Thierry,

Forts de ton avis nous sommes allés voir Wonka en famille cet après-midi. Un peu de feel-good et de fantaisie c’est bien agréable. La salle était quasi pleine, c’était sympa

Vivement la prochaine séance,
DJXav

[thierry94]

Hi Xavier " Vivement la prochaine séance ... " Yes !

L'Innocence De Hirokazu Kore-eda (Kosmos)
Le comportement du jeune Minato est de plus en plus préoccupant. Sa mère, qui l’élève seule depuis la mort de son époux, décide de confronter l’équipe éducative de l’école de son fils. Tout semble désigner le professeur de Minato comme responsable des problèmes rencontrés par le jeune garçon. Mais au fur et à mesure que l’histoire se déroule à travers les yeux de la mère, du professeur et de l’enfant, la vérité se révèle bien plus complexe et nuancée que ce que chacun avait anticipé au départ...

L'effet Rashomon
pas une, mais plusieurs vérités ... on s'y perd parfois mais la fable est belle. Nos 2 jeunes acteurs sont épatants.
Avis: 7/10 - ma compagne 6.5/10

[blues_frérots]

Salut les cinéphiles ,

alors ce soir , grand moment jubilatoire tout seul dans mon canap' avec un OVNI vraiment très bon ==>



Je l'avais loupé à sa sortie en salles , et pourtant j'avais très envie de le voir car je suis un fidèle fan de François Damiens

Et là , j'ai eu droit à 1h40 de plaisir coupable , mêlant un fond d'écran lorgnant sans scrupule sur "Fargo" , un zeste de Tarantino, et la grande carcasse perdue de Damiens.

Alors certes, ce n'est pas un film des Coen , ce n'est pas un Tarantino caché , c'est juste une pochade à la mode Manneken Pis , mais ça m'a fait passer un sacré bon moment

Mais je suis peut être un peu bon public ....

Allez 6/10 !

Bon week-end à tous , cordialement, BF.

[iPodz]

SKINAMARINK de Kyle Edward Ball.


Voici la dernière sensation à frissons du moment !
Un bout de pélloche fauché oscillant entre Blair Witch et Poltergeist.
Skinamarink raconte l'histoire de deux gamins qui se réveillent la nuit et qui ne trouve plus leur parents, c'est alors que les fenêtres, portes et même la cuvettes wc disparaissent à leur tour...
Si si, vous avez bien lu, un chiotte qui disparait est sensé foutre la frousse aux spectateurs qui regarde un film aujourd'hui.
Autant vous le dire de suite, ce très long métrage (1h40 quand même !) issu d'un court qui lui faisait 28 minutes est une totale arnaque engendrée et survendue par les retours du net soi-disant incontrôlables et dithyrambiques
Sauf que là où un Blair Witch également sur-vendu via les réseaux à l'époque proposait des idées de mise en scène, The House (l'autre titre de cette bouse) n'a rien de ce qui fait un film de cinéma.
Accumuler des plans de couloirs décadrés sous exposés tout en jouant avec des voix-off étranges n'a jamais fait un bon film de genre. Et même en faisant disparaitre puis réapparaitre des adultes, meubles et autres jouets trainant dans un salon, allumer puis éteindre une télé (déjà vu Kyle, dommage) pour finir avec deux pauvres jump scares, inutile de vous dire que l'on s'emmerde ferme dans cette soit disant production horrifique 3.0.
Ça n'a ni queue ni tête, c'est imbitable et inter(minable) et si c’est pour nous faire peur avec le quotidien, rendez nous l'école japonaise (Ring ou Ju-On) ou les maitres Tobe Hooper et Wes Craven et arrêtons une bonne fois pour toute avec la hype hyper connectée.

[iPodz]

BURNING DAYS d'Emin Alper.


BURNING DAYS est un splendide cauchemar éveillé, une magnifique parabole sur la Turquie d'aujourd'hui, aussi hypnotisante qu'effrayante.
Le film plonge un procureur tout frais sorti de l'école dans les intrications d'une petite ville de province avec ses règles, ses notables et ses gros travers.
Alper filme la campagne Turc comme un western, grande étendues poussiéreuses, face à face sous un soleil de plomb, un sheriff et la ruralité tous contre.
En partant d'un procès à venir sur des manigances concernant l'approvisionnement en eau de la ville, il ausculte et confronte la campagne à la ville, la loi à la corruption, le progressisme aux réactionnaires, l'espoir d'une avancée à l'immobilisme.
Les petits arrangements, compromissions et menaces larvées font monter une pression aussi efficace qu'implacable jusqu'à un plan final qui installe un gouffre entre deux mondes.
Simplement superbe !

[iPodz]

Bonjour,

Sur Netflix, excellent film, Le Cercle des neiges





Cordialement
polo 77

C'est assurément un bon et très beau film...
Bayona nous avait déjà accroché la rétine avec son casse gueule mais réussi The Impossible, son très poétique Quelques Minutes Apres Minuit ou encore le meilleur volet du reboot de la franchise Jurrasic World, son Fallen Kingdom (quelle 1ere demi heure !).
Ici, il nous refait le coup de son The Impossible, soit la catastrophe humaine auscultée au plus près des acteurs, et dire que c'est prenant, viscéral et bouleversant est un euphémisme.
Sa mise en scène est d'une élégance rare ces temps ci, la photographie nous offre des vues et des panoramiques de la cordillère à couper le souffle. Je ne parle même pas du crash aérien qui fait vraiment mal et vous ôtera l'envie de flirter avec les nuages.
Drame humain déjà vu dans Les Survivants (1993) un brin sensationnaliste, Bayona n'abandonne jamais ses personnages, ne les lâche pas d'une semelle, leur collant littéralement à la peau plus leurs conditions physique et mentale se délite.
Cette Société De La Neige vous fera ressentir la douleur et le froid comme si vous y étiez. Mieux, quand arrive la question tabou pour une survie extrême, il fait se questionner de façon magistrale tous les protagonistes à propos de leurs limites morale, cauchemar embrassé à pleine bouche issu d'un voyage d'où l'on ne revient plus tout à fait le même.
Une expérience de vie ultime difficilement imaginable que seul un cinéaste de talent peut effleurer de l'objectif.

[Gelsurf]

Je l'ai regardé, effectivement, très bon film, tout aussi poignant que la première version

[iPodz]

THE MARVELS de Nia DaCosta.


Dernier étron cinématographique signé Marvel studio, The Marvels enfonce un peu plus le clou du cercueil qui enterre doucement les super-héros.
Enjeux totalement absents, intrigues incompréhensibles, laideur incommensurable, premier degré horripilant, séquences aux choix soit totalement WTF (les chats), soit complétement gênante et ridicule (le moment parlé/chanté), le film de la nouvelle yes woman de chez Disney est une purge de luxe qui a quand même couté la bagatelle de 250 millions de dollars.
Le cynisme à son top !

[RASCASSE]

Ah ben peut être que l'univers super héros est devenu plus Disney que Marvel.....
Etrange de voir que tout ce que rachète Disney finit par perdre de son âme et de son originalité.

[Gelsurf]

quelle merdasse, Stan Lee doit se retourner dans sa tombe

[Papytechnofil]

Bonjour
A force délayer la soupe on se retrouve avec quelque chose d'incipide comme l'eau...
Les Marvel ne volaient pas haut, mais on atteint les bas-fonds...

[iPodz]

ACIDE de Just Philippot.


Philippot avait emballé il y a 4 ans un bon film fantastique, La Nuée, où une éleveuse de sauterelles dépassait les limites pour perdre le contrôle de son élevage jusqu'au drame. Le film était simple et réussi dans sa forme et percutant dans le fond.
Avec Acide, seul la forme reste maitrisée avec une science du cadre et des plans d'orages plutôt enlevés, trucages compris.
Par contre, en ce qui concerne l'écriture des personnages et de leurs actions, c'est la Bérézina.
Tout arrive bien trop vite et trop puissamment, on a rarement vu perso plus con que les 3 comédiens (qui jouent plutôt pas mal paradoxalement), mais tous les choix qu'ils font vont à l'encontre de toute logique.
Plus le film avance et plus le personnage de la fille de Canet devient insupportable et la cerise sur le gâteau, la mort de la mère est un sommet de ridicule.
Bref, ça surfe pas mal sur La Guerre Des Mondes de Spielberg mais malheureusement ça ressemble plus à un court métrage qu'on aurait délayé ad nauseam...
Dommage car Philippot a un truc avec le ciné de genre, lui reste plus qu'à écrire une histoire inoxydable.

[blues_frérots]

Dommage car Philippot a un truc avec le ciné de genre, lui reste plus qu'à écrire une histoire inoxydable.

Je vois qu'on est d'accord Rodolphe, je ne sais pas si tu as lu mon billet à son sujet , mais on a eu en gros la même impression. En plus moi je n'aime pas Canet , ça n'arrange rien .... Bref, très déçu, j'attendais un peu ce film...

Dans l'esprit j'avais nettement préféré "Dans la brume" en 2018, mais à l'inverse j'ai un faible pour Duris , ceci explique peut être aussi cela

[iPodz]

Dommage car Philippot a un truc avec le ciné de genre, lui reste plus qu'à écrire une histoire inoxydable.

Je vois qu'on est d'accord Rodolphe, je ne sais pas si tu as lu mon billet à son sujet , mais on a eu en gros la même impression. En plus moi je n'aime pas Canet , ça n'arrange rien .... Bref, très déçu, j'attendais un peu ce film...

Dans l'esprit j'avais nettement préféré "Dans la brume" en 2018, mais à l'inverse j'ai un faible pour Duris , ceci explique peut être aussi cela

Oui, j'avais lu ton avis mais ayant aimé La Nuée, je voulais voir...
Dans La Brume, pas mal du tout effectivement, j'ai bien aimé aussi La Nuit A Dévoré Le Monde en ciné de genre francophone.

[thierry94]

Priscilla De Sofia Coppola | Par Sofia Coppola (Kosmos)
Quand Priscilla rencontre Elvis, elle est collégienne. Lui, à 24 ans, est déjà une star mondiale. De leur idylle secrète à leur mariage iconique, Sofia Coppola dresse le portrait de Priscilla, une adolescente effacée qui lentement se réveillera de son conte de fées pour prendre sa vie en main.

succession de clichés , on s'ennuie ferme dans ce biopic sans musique ni action.
Avis: 4/10 - ma compagne 4/10

Making Of De Cédric Kahn (Kosmos)
Simon, réalisateur aguerri, débute le tournage d’un film racontant le combat d’ouvriers pour sauver leur usine. Mais entre les magouilles de son producteur, des acteurs incontrôlables et des techniciens à cran, il est vite dépassé par les événements. Abandonné par ses financiers, Simon doit affronter un conflit social avec sa propre équipe. Dans ce tournage infernal, son seul allié est le jeune figurant à qui il a confié la réalisation du making of.

tragédie sociale pas complétement inintéressante .... film présenté comme une comédie ?
Avis: 5/10 - ma compagne 5/10

Mon ami robot De Pablo Berger (Kosmos)
DOG, vit à Manhattan et la solitude lui pèse. Un jour, il décide de construire un robot et ils deviennent alors les meilleurs amis du monde ! Par une nuit d’été, DOG avec grande tristesse, est obligé d’abandonner ROBOT sur la plage. Se reverront-ils un jour ?

une réflexion sur l’amitié qui n’a rien de simpliste. BO jazz & vintage cool « September » EWF .
https://www.qobuz.com/fr-fr/album/robot ... 54hw0lnxb
Avis: 6/10 - ma petite fille 9/10

[thierry94]

Bonjour
A force délayer la soupe on se retrouve avec quelque chose d'incipide comme l'eau...
Les Marvel ne volaient pas haut, mais on atteint les bas-fonds...

+1 (depuis un bon moment déjà)

[iPodz]

THE HEAD HUNTER de Jordan Downey.


Voici un bel exercice de modestie cinématographique délivré par Jordan Downey.
Pour la modique somme de 30.000$ (grosso modo ce qu'à couté Blair Witch ou Paranormal Activity), le bonhomme nous sert un petit métrage d'une classe visuelle folle aux effets convaincants et bien craspec.
Le pitch est famélique, soit un guerrier Viking solitaire qui s'est spécialisé dans la chasse aux créatures surnaturelles et plus particulièrement celle qui a fait passer sa fille de vie à trépas.
A partir de là, Downey nous livre 1h08 (!) de dark fantasy bien obscure avec ici ou là, une pincé de LOTR ou une quête à la Conan. Ce qui surnage ici c'est avant tout l'ambiance très pesante et menaçante, la beauté des cadres, la photo soignée, la splendeur apporté aux costumes (ce casque !) et aux décors ainsi qu'aux trognes du bestiaire patibulaire mais presque !
Alors oui, on excusera la quasi absence de bastons judicieusement placées hors champ (budget famélique oblige) mais il se dégage finalement de ce chasseur de tête, d'un genre trop absent sur les écrans, une puissance évocatrice qui fait espérer une descendance future à plus gros moyen... tayaut tayaut !

[DJ Xav]

Bonjour les amis,

Ce n’était pas un petit budget pour Milady que je suis allé voir avec ma chère et tendre cet après-midi.
L’effet de curiosité et de surprise du premier volet passé on a pu se concentrer totalement sur le film que nous avons bien aimé. L’intrigue est plutôt agréable à suivre (l’indication des lieux géographiques était utile pour se repérer).
Le roi et le cardinal sont parfaitement interprétés et Milady est plus ambivalente que dans le premier volet, Eva Green est excellente. Les mousquetaires manquent un peu de subtilité mais j’imagine que c’est lié à leur personnage. Seul Vincent Cassel ressort de la bande grâce à un rôle un peu plus contrasté.
Si un nouveau volet sort nous irons le voir sans hésiter.

Vivement la prochaine séance !

Bonne journée,
DJXav

[iPodz]

NAPOLEON de Ridley Scott.


Le Napoléon de Scott est un film étrange, bancal.
Agréable à voir et non dénué de séquences grandioses comme sait les faire Sir Ridley (Kingdom Of Heaven, Gladiator), le film laisse un sentiment bizarre d'inachevé.
Je pense qu'une partie de ce ressenti vient clairement du fait que ses 2h38 sont extraites aux forceps d'une version longue pour Apple TV d'au moins 3H30, voir 4h ! A plusieurs reprises, on a le sentiment de trous béants dans la narration, des personnages (Barrat) disparaissent comme par magie du déroulé des événements, et/ou sont la victimes d'ellipses sauvages.
L'autre partie vient par contre d'un traitement un poil superficiel de l'Histoire de France. La révolution traitée comme une étincelle, la posture de clown triste incarné par Phoenix, les allées/retours mécaniques entre les saillies de Bonaparte et ses batailles, mon fils, ma bataille on aurait presque envi de railler.
On flirt d'un coté avec la caricature (le Napoléon de Gance est bien plus vivant et incarné !) et de l'autre les automatismes faisant penser à une I.A qui aurait pris les commandes.
Bref, une Bérézina peut être pas... mais c'est clairement pas le grand film historique annoncé, ce sera peut être pour la suite de son Gladiator qui sait ?