LE MANGEUR D’ÂMES de
Julien Maury et Alexandre Bustillo (2024).
La cas
Maury/Bustillo est un cas étrange dans l'univers du cinéma de genre français. Sentiment d'étonnement renforcé après la vision de leur
Mangeur d’Âmes qui, comme une grosse partie de leur filmo, est une fois de plus décevant.
Déboulant dans l'univers de l'horreur made in France quatre ans après l'initiateur Aja avec son
Haute Tension (plus que recommandable) en signant un très saignant et efficace
A l’Intérieur (âmes sensibles s'abstenir !), les gars enchainent tranquillement un film tous les trois ans, dans un pays où le financement de ce genre est plus que difficile (ça se sent quand même à l'écran).
A l'exception de la baffe
A l'Interieur, leur
Aux Yeux Des Vivants était bancal oscillant entre un
Stand By Me sympathique et une
Colline A Des Yeux bien franchouillarde. De même avec
The Deep House, film de maison hantée humide et pour cause, leur bicoque se trouve au fond d'un lac artificiel que visite un couple pratiquant l'urbex. On a plus affaire a un vieux train fantôme avec fuites au plafond plutôt qu'aux
Innocents de
Jack Clayton (chef d'oeuvre 1961).
Bref,
Le Mangeur d’Âmes se passe dans les Vosges et réuni un duo de policiers (Ledoyen/Hamy) enquêtant sur la même affaire mais pour des raisons différentes, meurtres violents pour elle, disparition d'enfants pour lui.
A l'instar de l’investigation où rien ne va, le métrage suis le même programme. Personnages artificiels aux dialogues écrit à la truelle, intrigue inutilement alambiquée (drogue, secte, pédophilie, dark net, n'en jetez plus !), twist poussif, sous utilisation du folk horror (le soul eater justement), non utilisation des décors naturels splendide offert par la ligne bleue Vosgienne.
Difficile de retenir du positif de ce huitième essais, un ou deux plans de tuerie et de la créature, c'est bien peu pour un film qui aurait dû être
Les Rivieres Pourpres (pas exempt de tous reproches) des années 20's.
D’où la question première de ce papier, comment font-ils pour trouver le flouze de leur téléfilm estampillé France 3 Champagne Lorraine ? C'est là que réside le plus grand mystère de leur œuvre complète.
P.S.: à propos de Dark Net/pédophilie et de film d'horreur psychologique vraiment puissant, je ne saurais vous conseiller que trop de voir sans tarder
Les Chambres Rouges de
Pascal Plante, un bout de pélloche qui marque longtemps après l'avoir vu !