SPIDER-MAN: NO WAY HOME de Jon Watts.
No Way Home, c'est le PSG de chez Marvel !
Le film se permet de rassembler - sous le prétexte foireux d'un multivers qui part en sucette - toute la dream team des super villains vu chez Raimi et Webb ces 20 dernières années... et tout ça pour ne jamais dépasser le niveau d'action d'un Woody Allen !
Le film est tellement creux que même la mort de tante May nous ferait presque marrer... Même les CGI du Sandman sont bien moins réussi que dans le 3eme opus de Sam.
Reste les 10 minutes de l'affrontement du tisseur versus Doc Strange dans l'univers "miroir" qui sont bien bien fun.
Pour le reste, le métrage colle parfaitement au mantra répété au moins 4 ou 5 fois par le personnage de M.J. "Je m'attends toujours à être déçu, pour que je ne le sois jamais"
No Way Home ? Grosse cote, gros gain, mais y a plus de respect du tout !
Jettez vous plutot sur
THE INNOCENTS de Eskil Vogt.
Un film impressionnant de puissance et de justesse qui joue à fond la carte de la retenue et qui vise une économie de moyen exemplaire.
On aura rarement vu au cinéma gamins aussi flippant et convaincant (sauf peut être chez Wolf Rilla), aidé en cela par une mise en scène chirurgicale donnant le temps aux protagonistes d’évoluer sous nos yeux ébahis pour atteindre tranquillement mais surement un climax nerveux d'une sobriété totalement dingue.
D'une adaptation officieuse du fantastique Rêves d'Enfants de Katsuhiro Otomo, où de jeunes mutants s'amusaient à la guéguerre dans leur quartier HLM, Vogt avec son film quasi rigoriste arrive à brasser les thèmes de l'innocence brisée, de la solitude, de l'immigration, de la différence, du handicap qui passe d'une tare à une force tellurique (final poils qui se dressent sur les bras garanti) et plus encore...
Voilà le genre de mini prod fantastique qui kill du Marvel tous les matins au p'tit déj' !!!
Il emmène le film de façon magistrale, et la plupart des seconds rôles sont bons aussi. Évidemment on est loin d’un Marvel au niveau de l’intensité et il y a peu de rebondissements mais je n’ai pas du tout somnolé ce qui m’arrive souvent après ma séance de sport du matin. Le film est subtil et on perçoit les blessures cachées du valeureux commissaire (que je connais très mal, le seul que j’ai vu étant Maigret tend un piège avec Jean Gabin).
... 
!!
En particulier pour le fils Peschard 
