Hello !!!
En tant que cinéphile un peu plus précoce que mélomane, je me permets de venir mettre mon grain de sel...
La musique, ça a commencé à me gratter vers 12/13 ans, pour le matos c’était vers 16/17.
Le cinéma, c'est bien plus tôt !!!
Mon premier souvenir de film, c'est une reprise du 20.000 Lieue Sous Les Mers de Fleischer avec les immense Kirk et James vers 6/7 ans.
Ma première claque, c'est Tron. J'ai 11 ans, j'ai rien pigé de ce qui se tramait à l'écran mais par contre... visuellement... WHOUUAOUU !!!
Tout ça pour dire que je vais essayer de poster régulièrement sur mes ressenties 2016.
En 2015, mes frissons sont:
Mon TOP ciné 2015
1. Son of Saul
2. La Isla Minima
3. Mad Max: Fury Road
4. Shaun the Sheep
5. Citizen Four
6. Cisario
7. M:I Rogue Nation & Star Wars VII ex æquo
8. Birdman
9. Victoria
10. Mustang
Mes déceptions:
Mon FLOP ciné 2015
1.Terminator Genisys & Fantastic 4 ex æquo
2. Crimson Peak
3. Inherent Vice
4. Ant-Man
5. Jurassic World
Pour 2016, trois semaines, trois films...

Pas le meilleur Tarantino, mais un bon cru.
70mm magistral, profitons en ! Le film est très inspiré dans son intro par Leone, long et lent plan d'ouverture. Tempête de neige, Kurt Russell et corde reliant les chiottes à la mercerie rappelant le magistral The Thing de Big John.
Ça va même plus loin que le clin d'œil, puisque l'intrigue elle même colle de prés au chef d'œuvre de Carpenter. Ici l'alien invisible est troqué contre le salopard dissimulé au milieu du barnum à Quentin.
Le bonus Tarantinesque, ce sont toujours et bien sur les dialogues aux petits oignons. Quel plaisir d'écouter ces "gueules" jouer au duel de bon mots, à la vanne qui tue, à l'insulte fleurie et jubilatoire.
Alors, quand en plus Tarantino nous sert une histoire de son pays en nous expliquant que les U.S.A. n'ont jamais eut de héros (c'est juste bon pour Marvel !). Que même les innocents chez lui (les proprios noir de la mercerie) sont également de gros cons (ils ont un pancarte interdisant leur échoppe aux chiens et aux... mexicains !), on se dit que finalement, ce pays s'est construit sur le sang de millions de peaux rouges et d'esclaves noirs. Et quand on regarde l'actualité U.S. et sa police en 2015, on se dit que Tarantino n'a vraiment pas inventé la violence au cinéma (pensée à Peckinpah).

Dans le monde des animés, il n'y a pas que Disney et Pixar. Au Japon, il n'y a pas que Ghibli et Miyazaki...
Il y a des génies comme Otomo, Ishii ou Kon (r.i.p.).
Et il y a Mamoru Hosoda !
Ce gars est à suivre et de prés svp !!! Le bonhomme à pondu les très réussis La Traversé Du Temps (splendide), Ame & Yuki, Les Enfants Loups (bouleversant) et aujourd'hui Le Garçon Et La Bête, récit initiatique et quête d'identité racé et enlevé.
Niveau dessins et animation, rien à dire c'est juste quasi parfait, avec une utilisation discrète mais ultra efficace de la 3D. Je ne parle pas des lunettes mais de la technologie qui permet de donner de la profondeur, du volume à un cartoon. Cela me rappelle un autre monument animé qu'est Amer Béton !
Niveau histoire, c'est à la fois touchant, émouvant, drôle, potache, bouleversant, en un mot: une très grande réussite !

Todd Haynes nous avait déjà fait le coup du "Sirk" avec son splendide Loin Du Paradis.
Là, il épure, il magnifie, il transcende une simple histoire d'amour saphique dans les 50's en film sur une passion totalement universelle doublée d'un cri du cœur pour la liberté individuelle, le courage et le libre arbitre.
Evidemment, inutile de dire que les deux actrices sont magnifiques et au top. C'est fin et ça se mange sans faim...
blues_frérots a écrit :Alors, last week, le dernier Luchini où le Fabrice est vraiment très convaincant (finalement depuis qu'il a arrêté de faire du Luchini ce gars là, je l'aime bien: "Dans la maison", "Les femmes du 6ème étage", "Les invités de mon père" par exemple) et sa partenaire , inconnue pour moi, Sidse Babett Knudsen, à tomber de charme et de mystère !
Dans La Maison était vraiment très très bon, Ozon est un réa à suivre sans faute.
Pour ce qui est de la divine Sidse, elle était splendide dans l'excellente série Borgen (à voir Blues !), où elle interprétait la première ministre Danoise aux prises avec tout les compromis que fait subir le poste.
