Les victoires de la musique classique 2015

[Thierry.G]

C'est en ce moment sur France 3, pour ceux qui sont curieux

http://www.lesvictoires.com/

[Xavier - E&M]

C'est sciant, que l'image (web ou télé) ne soit pas synchro avec la radio.

Sinon, toujours ces emballages décors et lumières sans âme formatés (dans les années 80) pour la "ménagère de moins de 50 ans", en décalage avec le propos (la musique classique), qui est normalement peu touchée par ces emballages kitchs, un rien méprisants pour le public ("Coco, on s'adresse à la télé, faut leur en mettre comme dans The Voice et les jeux télévisés de prime-time").
Et encore, c'est assez adouci par le lieu, mais y z'ont pas pû s'empêcher (c'est quasi génétique: tant que ça sera fait par la télé, c'est ce qu'on risque à chaque fois, à de très (trop) rares exceptions près (comme en 2014 la soirée lyrique du théâtre d'Orange, qui prouve que c'est faisable de pas coller un décor, des lumières et une réalisation de mauvais goût au Classique sous prétexte que c'est une heure de grande écoute).

[Thierry.G]

Et ça se termine comme le concert du nouvel an d'il y a un mois ... c'est original

[Xavier - E&M]

L'emballage façon prime-time, les séquences présentant les nommés qui ressemblent à des parodies tellement c'est codifié depuis des décennies sur des formes sans le moindre intérêt: la force de l'habitude, l'absence d'imagination, pas la moindre prise de risque vers un parti-pris esthétique qui serait en phase avec la finesse et la force de la musique classique ... , ou une présentation moins ostentatoire et maniérée, avec plus de retenue, un rien de simplicité, de naturel, de subtilité. (Comme savaient le faire, par exemple, les séquences plateaux de l'émission "des racines et des ailes", sans parler du mythique Grand Echiquier). Le vocabulaire et les savoir-faires existent, mais le formatage Grand Public - Prime Time décervelant a la vie tenace, et reste l'arme absolue des programmeurs et producteurs).
J'ai pas résisté plus de quelques minutes, j'ai fui. Pas d'attrait pour -même pas la banalité: la médiocrité, l'absence de saveur, le mauvais goût à grand renforts d'effets moches et éculés - donc inefficaces, du quasi mépris. La forme tellement inadaptée et pitoyable m'a fait fuir le fond: la (re)découverte de nouveaux talents classiques.
Vivement (voeu utopiste) que ces soirées soient organisées par de vrais artistes, pas par des tâcherons qui alignent des mauvaises pratiques, avec technique, mais sans talent et sans sensibilité.