Babig ne nous lache pas.
C'est idiot, voire paradoxal.
Je suis âgé de 74 ans et ne croie ni en Dieu ni en Diable. Je voulais simplement faire part de la peine que j'éprouve et de la sensibilité que nous avons ensemble cultivée. Depuis quelques temps, Babig nous faisait signe lorsqu'elle souhaitait monter au premier étage de la maison, ou bien boire au robinet de la cuisine. Sa maladie avait considérablement restreint son périmètre d'activités.
Deux piqûres l'ont soulagée...Deux piqûres mettront un terme à son existence qui fut un échange de cajoleries, de jeux, de 'Ron-Ron...Bref, de petits plaisirs .
Voilà qu'il me vient de l'eau dans les yeux...Ridicule ? Non ! Babig ne nous a jamais trahi et nous manquera.
Tout est encore lisible et compris dans son beau regard vert.
Ma belle chatte, nous ne t'oublierons pas


