noodlefr a écrit : ↑10 juin 2017, 19:58
Bonsoir,
La question est de savoir si c'est l'enceinte qui est vraiment dégraissée ou si ce sont nos habitudes d'écoutes qui sont trop engraissées ?
La "présence" dont on parle souvent est-elle réelle ou simplement le résultat d'une sorte de boursouflure des médiums/médiums bas ?
Bonsoir à tous,
Intéressante réflexion pour ce qui concerne le rapport au réel !
Si l'on prend pour référence - mètre-étalon évident - l'écoute au concert :
Pour ne parler pour ma part que de musique classique, puisque la seule que j'écoute parfois en concert, finalement il y a de tout : selon la partition, le dimensionnement des ensembles, les choix musicaux du chef, l'acoustique de la salle, etc, on entend de la musique dont la perception peut (là également) nous apparaître dégraissée, nette, rapide, fluette parfois ; ou a contrario plus douce, ronde, opulente, lascive...
Tout existe dans le réel du concert, du plus fluet au plus gras en grossissant le trait.
Alors si en plus les enceintes, et plus généralement le système au complet, ajoutent à l'enregistrement leur coloration propre... (ce que d'aucun nommeraient leur "charme").
Donc idéalement, pour tout audiophile intégriste qui se respecte : quête d'un système neutre et transparent pour transcrire aussi fidèlement qu'il se puisse dans l’acoustique domestique, sans détour et sans charme particulier, l'enregistrement. J'ai tendance à nommer cela du "monitoring fluide", du monitoring domestique en quelque sorte.
Et sauf si je me trompe, j'ai tout de même bien l'impression que c'est la tendance mise en oeuvre par les concepteurs aujd.
Pour en revenir aux enceintes JMR récentes objet de ce fil => Cantabile Jubilé chez moi => c'est ce que j'aime chez elles : "no charme" (autre que celui d'une transparence plutôt convaincante, bien entendu).
Bon dimanche !