Message non lu
17 oct. 2017, 22:55
J’ai eu l’opportunité et le plaisir d’écoutes de protos en phase de finalisation de modèles précédents. Je vois les améliorations non pas en temps réel continu, mais parfois en cours d’évolution à plusieurs stades, quand le public ne voit (et n’entend) que les phases terminales, avec une somme (un ensemble) d’évolutions immédiates présentées d’un bloc
Dans l’écoute de ces nouvelles Orféos, grâce aussi à l’écoute de quelques phases de recherches d’autres constructeurs, j’ai (ainsi que ceux qui ont pu béneficier de ce type d’expérience), l’avantage de pouvoir « loger » (= situer, positionner, voir comme des éléments distincts) chacun (ou un certain nombre) d’améliorations, de progressions, d’optimisations, de critères sur-performés par rapport aux dispositions antérieures.
Ainsi, le nouveau tweeter, issu d’ADARA, aussi utilisé sur les Abscisse J., puis les 2 nouveaux HP médium-grave et grave, dont je sens encore la progression par rapport à celui des VOCE dont l’écoute m’avait bouleversé, l’utilisation de certains composants de filtre de très haut de gamme, dont je connaissais les effets spécifiques grâce aux expériences menées avec un autre constructeur, et puis bien sûr toute la science et les techniques de charge (la conformation du volume intérieur de l’enceinte, aspect très complexe mais primordial) que la marque maîtrise à un très haut degré, de choix de types de filtrage et de répartition des bandes passantes et formes de coupures entre les voies, plus toutes les techniques de piégeage ou canalisation des vibrations de toutes nature (compound de caisse, de fixation de HP, de traitement de surface interne ou de composants, tiges de traction des HP, pas aussi simple qu’on pourrait croire, plus l’optimisation du tweeter, de sa charge, de son ogive, la mise au point du HP avec des caractéristiques, des matériaux et ses conformations propres, ...)
Le tout travaillé dans tous les sens, souvent en interdépendance de très nombreux critères techniques, dont au final, quand le boulot est réussi, la musique profite à fond.
L’enceinte parfaite n’existe pas, elle ne peut pas exister, mais l’attention et le savoir-faire se reconnaissent, s’entendent, pour peu qu’on connaisse un minimum ce que peut et doit faire un son musical.
Je n’ai pas une expertise immense dans ce domaine, mais j’arrive à distinguer ce qui n’est que résultats pas trop mal, de choses à peu près équilibrées, de choses très abouties, en mettant entre les 2 des productions dont les critères qualitatifs pris en compte, même poussés, ne sont pas toujours aussi nombreux.
Avec ces Orféo Jubilé, je sens comme un amateur de vins ou de parfum les frangrances, les signes spécifiques de certaines nouvelles dispositions techniques. Bien entendu bien moins que leur concepteur et développeur, et sans ses connaissances techniques et ses savoir-faire immensément plus grands.
Avec ces Orféo J., je sens et reconnais des avancées qui sentent ADARA, des progrès indubitables sur ce qui faisait déja la force des Orféo Suprême, les médiums formidables des Abscisses qui atteignent ces nouvelles Orféo.
Mais je n’ai pas tout exploré, il faudra que je les « vive » de près avec différentes électroniques que je connais bien (dont celles de la présentation), dans une acoustique moins compliquée que celle du salon.
Je n’ai aucune inquiétude sur leur équilibre intrinsèque, bien bousculé dans la salle du salon: Jean-Claude Reynaud a le savoir-faire et l’exigence qui nous mettent à l’abri de tous soucis et de toutes inquiétudes sur ce point, et sur bien d’autres.
Nouveautés chez E&M :
A découvrir dans nos locaux (sur rendez-vous), ou via échange téléphonique