C'est normal si on aime aucun des deux

C'est normal si on aime aucun des deux
Bonsoir dugommier,dugommier a écrit : ↑18 oct. 2019, 12:03Je ne peux pas te laisser dire ça DJ Xav... on aime soit Zola soit Balzac!! Rarement les deux, c’est comme ça c’est la règle![]()
J’ai choisi Balzac personnellement.
Bon je crois que j’ai peu de chance déchaîner une polémique enfiévrée là. J’avais bien aimé le Docteur pascal ceci dit, je crois que c’est le dernier rougon-macquart.
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La fortune des Rougon ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, c’était une lecture contrainte en seconde, comme l’avait été Eugénie Grandet de Balzac au collège. Les lectures contraintes c’est mal, mais un mal nécessaire. Qui irait ouvrir spontanément un grand classique s’il n’en avait pas eu un avant-goût en milieu scolaire?dugommier a écrit : ↑19 oct. 2019, 01:39J’ai aimé certaines descriptions des petites villes du midi (Aix? Salon?) dans la fortune des rougon mais je n’ai pas du tout accroché à son lyrisme révolutionnaire, sa manière de décrire l’enrôlement des deux petits jeunes (ou juste de la fille je m’en souviens plus).
Lesquels avais-tu lus? En court, j’aime bien la philosophie dans le boudoir. Par contre je n’ai pas été emballé par les 120 journées, ou alors par l’adaptation cinématographique Salo malgré un pari osé de transposer le récit pendant le seconde guerre mondiale.Sade je trouve toujours ca génial en commençant mais je me lasse vite. Je réessaierai, Sollers dit qu’il n’y a que les esprits obtus (comme le mien donc) qui trouvent Sade répétitif. C’est un très bon écrivain c’est sur, mais complètement absorbé par ses obsessions, pour le sexe et pour Dieu. Ceci dit L’idée d’entre mêler des dialogues métaphysiques avec des scènes de double pénétration est quand même bien faut reconnaître.
Merci pour le conseil de lectureJ’ai gardé mon admiration pour balzac de mon adolescence, pas sur qu’il me ferait la même impression aujourd’hui. J’avais bcp aimé la suite d’Illusions perdues: splendeurs et misères des courtisanes, même si certains critiques font la fine bouche pour le côté roman feuilleton.
Tu veux tenter les « dialogues métaphysiques » avec elle?Mais trêve de digression, pour revenir dans le sujet (meme si je l’ai signalé sur un autre fil) j’ai remis mon caisson et j’en suis ravi. J’avais peur que ma voisine apprécie moins, mais je la croisée elle m’a dit que la musique ne la derangeait pas... et que j’avais bon goût! La prochaine fois je lui propose de venir écouter![]()
Papytechnofil a écrit : ↑19 oct. 2019, 08:49Je ne vois pas trop le rapport entre Zola, Balzac, Sade, Michelet, Hugo, Malraux et le sujet...![]()
Bonjour bdmusik,
Mouais
DJ Xav a écrit : ↑19 oct. 2019, 10:59Bonjour bdmusik,
Il y a des frappadingues partout:
https://www.edition-originale.com/fr/li ... 1783-59364
https://www.librairie-koegui.fr/categor ... 52229.html
Moi qui adore lire dans mon bain (je sais c’est pas écolo mais mon ampli consomme peaudeballe, ça compense), j’hésiterais peut-être avec une édition originale![]()
Bonne journée,
DJXav
Bonjour Gaston,
Dans l’assommoir (que j’ai fini il y a une semaine), je ne vois pas de thèse défendue. On sent une certaine tendresse du narrateur pour les protagonistes, qui ne se révoltent même pas contre la société. Contrairement à Germinal, on n’est pas confronté aux classes dirigeantes. On voit juste que Gervaise est triste de voir son quartier devenir rupin à la fin. Les seules allusions politiques sont les moqueries de Lantier à l’égard de l’empereur mais c’est très limité. La critique de la bourgeoisie me semblait beaucoup plus virulente dans les Illusions perdues de Balzac. Je viens de commencer nana. Je verrai si c’est différent sur cet épisode.dugommier a écrit : ↑19 oct. 2019, 17:09Pour continuer dans le HS ce qui m’a tjs déplu chez Zola c’est que ses romans me donnent l’impression d’être des démonstrations, des romans à thèse. Balzac avait aussi la prétention de faire de la sociologie (avant la lettre) et il avait des idées politiques très arrêtées mais je trouve ça bcp plus facile de lire et d’apprécier un roman de balzac sans se préoccuper de ses idées sur “la Femme, la Religion, la Société”.
Bah entre l'abstinence et les réveillons au coca-cola et l'alcoolisme chronique , il existe une voie médiane qui est celle de l'épicurisme et de profiter des bonnes choses de la vie avec plus ou moins de modération