séries US ....

[RASCASSE]

C'est trés sombre, le côté Daredevil est bien exposé.
Tu vas passer de bons moments.
Il y a certes quelques faiblesses qui pour moi sont compensées par de belles petites choses.
Chaque rôle a son histoire.

Dun coup à te lire je vais tester the punisher...
C'est vrai que Jon Bernthal est vraiment trés bien dans la série Daredevil!

Profites bien...

[iPodz]

C'est trés sombre, le côté Daredevil est bien exposé.
Tu vas passer de bons moments.

Je viens de finir la 2eme saison du démon de Hell's Kitchen et effectivement c'est vraiment très bien !
Quand l'univers ciné Marvel prend l'eau de toutes parts (je ne compte plus mes chroniques au gout de vomi !), faut croire que la qualité s'est réfugiée dans les séries...

C'est dark à souhait, plutôt fidèle au matériel d'origine, l'ambiance est solide, ça cogne dur jusqu'à flirter parfois avec le gore, acteurs convaincants, combats qui tiennent la route et les intrigues sont assez solides et multiples pour tenir éveillé assez tard.
Si Punisher empreinte les même rails, c'est tout bon !

[RASCASSE]

SALUT

tu ne seras pas déçu sur l'ambiance.
je me suis dit la même chose sur le fait que les séries relèvent le level de Marvel en rapport aux derniers films.
Le seul hic de la série the punisher, c'est court...
Je te souhaite de belles soirées.

[iPodz]

UN MEURTRE AU BOUT DU MONDE de Brit Marling et Zal Batmanglij.


Nouvelle création des géniteurs de l’intéressante The O.A., Brit et Zal nous emmènent en Islande pour une réunion de grosses têtes de la tech qui ne va pas se passer comme elle le devrait...
Darby (Emma Corrin, Jodie foster réincarnée !) est une hackeuse réputée qui s'est fait une spécialité de conclure des cold case à coup d'analyses d'os et de bijoux en argents. A sa grande surprise, elle reçoit l'invitation d'Andy Ronson (Clive Owen en mode Elon Musk) afin de participer à une réunion secrète "de la dernière chance" pour sauver le monde, rien que ça...
N'y allons pas par quatre chemins, c'est long, lent, prétentieux, déjà vu et bourré de facilités scénaristiques. Seul surnage deux acteurs assez magnétique (Corrin et Harry Dickinson) lors des parties en flashback racontant leurs investigations osseuses (même si Darby est bien moins badass que Lizbeth Salender).
Pour le reste, le rythme est lénifiant, on tourne très souvent en rond, ça bavarde pour rien dire ou pas grand chose.
Une bonne partie du casting ne sert à rien ou presque, la femme de Ronson - qui est sensée être une codeuse culte - est aussi captivante qu'une endive. On a des rebondissement aux forceps (le skidoo qui tombe en panne, la conduite à 140 km/h en pleine tempête de neige... et qui débouche sur une sortie de route, le casque du scaphandre qui est bloqué et qui étouffe son occupant alors qu'il suffit de le percer !)
Bref, on a le sentiment de voir en live une partie nase de Cluedo, sauf que là le colonel Moutarde est remplacé par une I.A. et le chandelier par toute une batterie d'outil hi-tech à la con.
Ce principe des Dix Petits Nègres du futur vient alourdir un scenario poussiéreux, abscons et plus très original... regardez plutôt les films Glass Onion de Rian Johnson bien plus fun ou encore la serie The Devs beaucoup plus fascinant sur la même thématique.

[iPodz]

FOUNDATION de David S. Goyer et Josh Friedman.


Toi qui rentre ici en ayant lu Asimov, repart d'où tu viens et détourne toi de cette série car ton cœur va saigner et tes yeux connaitre la cécité.
Quand vous avez lu ce monument de la littérature de S.F., la vision de l'adaptation (inspiration ? pillage ?) de Goyer et Friedman a de quoi vous dégouter des scénaristes à la noix, des plateformes mercantiles et d'un système capitaliste qui n'a aucun respect pour rien et détruit quasi tout ce qu'il touche.
Et puis vous pensez à Cloud Atlas, autre pavé littéraire à l'air inadaptable (6 timeline différentes !), et les sœurs Washoski sont passées par là et ont accouché d'un des blockbuster d'auteur ultra passionnant et les plus sous estimé de ses dernières années.
Force est de constater (si on a lu le livre, comme moi), que Foundation est un sacrilège du début à la fin, faisant à peu près n'importe quoi avec les idées, les thèmes, les personnages du roman.... préparez les mouchoirs.
Par contre, si on occulte les romans, on a affaire à une série de S.F lambda, au déroulé scolaire, aux visuels soignés certes mais à l'intrigue soit incompréhensible (saison 1), soit lyrique mais ennuyeuse (saison 2).
Tout le monde s'accorde à trouver l'idée des clones impériaux, aux trois ages de la vie, régnant simultanément sur Trantor sympa et trop fun... ok. Mais à quoi ça sert ? En quoi cela sert le scenario ? En quoi est ce différent d'un monarque qui laisse le trône à ses fils/filles ? Je soupçonne le sujet hype de notre époque (la génétique) balancé là au milieu de cette bouillabaisse visuelle, un peu comme l'I.A. ou l’androïde qui s'invite partout, et vous vous en doutez bien... il y en a aussi un ici, bravo pour l'originalité.
Le casting n'est pas en reste, hormi Pace et Harris qui tiennent la rampe, le reste de la distribution est assez transparente, manquant cruellement de charisme et de nuances.
Je ne vous parle même pas des amourettes ridicules ici et là, qui sont juste là pour remplir du vide scénaristique et faire plaisir aux consommateurs de contenus.
Bref, pour Apple c'est sensé se placer dans leur catalogue au niveau d'un GOT (HBO) ou d'un Star Wars (Disney) mais pour l'instant c'est vraiment pas gagné et c'est peut être pas si mal.
Par contre, je peux vous conseiller si vous êtes amateur de bonne S.F. sérielle de vous jeter sur The Expanse ou For All Mankind, des petits bijoux d'écriture et inventivité !

[iPodz]

Avec l'arrivée du catastrophique BORDERLANDS sur les écrans français, hybridation étrange entre FALLOUT et LES GARDIENS DE LA GALAXIE, je voulais justement vous parler du très reussi FALLOUT.

FALLOUT de Geneva Robertson-Dworet et Graham Wagner.


Enfin une adaptation de jeu vidéo réussi, qui empreinte et utilise tout le visuel d'un univers post-apo totalement branque et délirant, pour enfin nous raconter une vraie histoire avec des vrais morceau de personnages dedans !
La narration se déroule sur deux timelines différentes (pré et post nuke) avec principalement trois caractères centraux.
Soit Los Angeles décimée par les bombes, il y a ceux qui vivent dans les abris et qui font tout pour être le futur sain de la planète et ceux de la surface, qui survivent parmi les chevaliers et les zombies. Dans ce joyeux décorum, Lucy (excellente Ella Purnell) va partir à la recherche de son papounet chéri (impeccable Kyle Maclachlan) enlevé par Moldaver, résistante de légende. Elle croisera la route de Maximus (Aaron Moten) et de la Goule (génial Walton Goggins).
La solidité de l'entreprise est surement dû en partie à Lisa Joy et Jonathan Nolan (à qui l'on doit le beau et terriblement ennuyeux Westworld), qui ici nous serve un plaidoyer écolo-anti-imperialiste du tonnerre.
Fallout est assez unique, à la croisée de tous les chemins S.F. (mais pas que) exploités depuis des décennies. On y voit du Madmen sans jamais copier l’œuvre originale, ainsi que du Mad Max, des bouts de Romero ici et là, du western badass, de l'exosquelette surarmée, des factions paramilitaires, des monstres, de la paranoïa, du lavage de cerveau et de l'humour qui tache mais qui fait du bien.
Le tout est graphiquement impeccable sans jamais tomber dans la copie de bas étages et la désolation du monde a rarement été aussi belle (l'attaque de L.A.). L'aventure de Lucy est riche et foisonnante, jamais linéaire (merci les flashbacks) son personnage est le plus réussi, passant de la cruche à l'affranchi quoi qu'il en coute, la goule est la gueule de cette série, desperados malgré lui, à mi chemin entre Clint Eastwood et Red Skull, il aura avalé toutes les couleuvres avant de renaitre pour mieux enfoncer le pieux dans le cœur atomique de l’Amérique, elle est magistralement servi par Walton goggins, éternel magnifique second couteau vu entre autre chez Tarantino. Seul Maximus est un ton en dessous, me rappelant par trop de cotés le John Boyega des derniers Star Wars.
Bref, vous l'aurez compris, Fallout se suit avec entrain, enchainant en surface les rebondissements et surprises ultra fun pour aboutir au fond à une critique cinglante de l'impérialisme ricain et au dézingage de la toute puissance des conglomérats militaro-industriel capable du pire pour leur meilleur... vous avez remarquez comme le Vault Boy rappelle l'oncle Pennybags du Monopoly ?
Inratable je vous dis !

[RASCASSE]

Bonjour,

Pour la série "the expanse", c'est pas mal du tout.
Il faut accepter parfois quelques bizarreries scénaristiques et quelques grossièretés faites à la physique MAIS c'est fun et distrayant.
D'ailleurs je me demande si l'un des intérêts (sans vouloir dénigrer la série) n'est pas de savoir comment les acteurs et autres scribes vont faire pour s'en sortir, ça jongle avec la/les limites par moments ET tout en offrant de réelles interrogations.
D'ailleurs j'ai l'impression que cette série est vraiment "étrange": elle s'améliore au fil des saisons.
bref...

Ma question initiale voulait se porter sur la série allemande DARK:
Je viens de voir le premier épisode et je pense me laisser tenter.. des avis sur cette série?


belle journée.

[iPodz]

Bonjour,

Pour la série "the expanse", c'est pas mal du tout.
Il faut accepter parfois quelques bizarreries scénaristiques et quelques grossièretés faites à la physique MAIS c'est fun et distrayant.
D'ailleurs je me demande si l'un des intérêts (sans vouloir dénigrer la série) n'est pas de savoir comment les acteurs et autres scribes vont faire pour s'en sortir, ça jongle avec la/les limites par moments ET tout en offrant de réelles interrogations.
D'ailleurs j'ai l'impression que cette série est vraiment "étrange": elle s'améliore au fil des saisons.
bref...

Ma question initiale voulait se porter sur la série allemande DARK:
Je viens de voir le premier épisode et je pense me laisser tenter.. des avis sur cette série?


belle journée.

DARK, j'ai vu la première saison seulement...
C'est distrayant même si l'on voit venir le futur de la série... et c'est le cas de le dire !
Mais comme tous films/séries basés sur le concept de voyage dans le temps (suivez mon regard... BODIES), quand on reste simple comme Terminator ça passe crème... quand on commence à expliquer/philosopher dessus, tout par en couilles assez vite et sans effort...

[iPodz]

Petit tour rapide de mes dernières découvertes...
THE MADNESS


Plutôt une bonne surprise que ce Madness.
Ou comment un présentateur de télé noir américain va croiser la mauvaise personne et être accusé d'un meurtre raciste, l'arroseur arrosé en somme.
Évidemment les apparences sont trompeuses mais à l’ère des réseaux sociaux rois, de la montée des populismes, de la Trumpisation de l’Amérique white trash, des deep fake et des fake news, la vie de Muncie Daniels va virer au cauchemar !
C'est vraiment bien écrit, très bien joué, prenant et fou... on peut juste regretter une fin un peu trop happy ending.

100 ANS DE SOLITUDE


Voici un ofni, une série 100% sud américaine qui réussi l'exploit de transposer l'univers dingue du roman fou de Garcia Marquez.
Soit la naissance d'une famille, d'une communauté, d'un village, d'une ville que l'on va suivre sur 6 générations.
Ça parle de liberté, d'amour, de folie, de malédictions, de fantômes, d'anarchisme brisé par le conservatisme d’État, de révolution, de sacrifices, de vie et de mort.
C'est juste splendide du début à la fin, les acteurs sont tous incroyables (à voir en V.O. impérativement !), la photo est classieuse, les décors magnifiques, et le cœur de ce fleuve d'émotion est bouillonnant.
Une des séries de l'année assurément ! Vivement la saison 2...

AMERICAN PRIMEVAL


Tentative pour relancer le genre western ?
American Primeval nous narre les aventures d'une mère et son fils fuyant un passé tragique pour retrouver un mari parti pour l'ouest sauvage.
La série s'articule autour d'un événement méconnu - le massacre de Mountain Meadows en 1857 dans l'Utah - où les Mormons et leurs milices ont beaucoup de choses à se reprocher.
L'image est belle, les paysages splendides, les situations très réalistes, la violence est frontale et omniprésente et les personnages intéressants.
On a le plaisir de retrouver de belles trognes ricaines souvent seconds couteaux chez d'autres et qui ici parviennent à habiter l'Histoire.
Dommage que la mise en scène soit un poil répétitive et que les scénaristes courent plusieurs lièvres à la fois.
Pour les amoureux de cowboys et de whiskey.