noodlefr a écrit :Je n'ai pas les moyens de me payer un système à XX K€ mais cela ne me gêne aucunement qu'une PME comme JMR sorte un produit High End, bien au contraire. Les raisons sont nombreuses :
- produit vitrine technologique => image de marque +++
- produit amenant des possibilités de décliner les technos vers des gammes inférieures et plus accessibles (ce sera le cas avec Voce)
- positionnement THDG : on dit aux patrons de PME/ETE qu'il doivent échapper à la concurrence du bas/moyen de gamme (positionnement traditionnel ds industries en France) en élevant le positionnement de leur offre, c'est bien le cas ici.
- rentabilité unitaire supérieure du HDG et du THDG => marge de manoeuvre financière (RD ... )
On pourrait approfondir le raisonnement... JMR propose des produits qui vont aller de la Folia à -1000 € au système ADARA à 70 k€... Cela permet de viser très large au niveau clientèle...tant mieux pour l'entreprise et ses clients si cela marche :
- tenue des prix en occasion
- pérennité de la marque
- évolutions technos à venir...
Bref, les clients de JMR n'ont rien à perdre, ni au positionnement prix d'ADARA, ni à son succès (on le souhaite à JCR), bien au contraire...
Et si à terme les ventes se développaient au point de devoir embaucher quelqu'un ce serait encore mieux...
Ces éléments, pertinents, sont en fait des conséquences d'un projet plus élémentaire et basique: l'exploration de ce qu'il est possible d'atteindre avec les technos d'aujourd'hui, en se lâchant un peu sur les coûts de composants et de réalisation, pour voir jusqu'où il est possible d'aboutir avec l'expérience de spécialistes, et les technos et composants techniques les plus pointus d'aujourd'hui.
C'est pas d'hier que Jean-Claude, et auparavant Jean-Marie et Jean-Claude, se penchent sur les systèmes actifs d'une part, et sur le filtrage numérique d'autre part. Les précédents essais avaient abouti à des résultats intéressants, prometteurs même, mais subsistaient des "blocages" dans les résultats, consécutifs de limitations des composants alors disponibles.
Aujourd'hui, avec les nouveaux DSP et leur puissance de calcul, les amplifications numériques enfin musicales (les modules Pascal), la "chose" devient enfin réalisable au goût et aux exigences de la maison JMR (en terme de rendu musical), sans présenter les limitations des tentatives précédentes.
Et dès lors, en proposer des versions publiques était naturel, comme ça avait été le cas pour les Odyssée, les Référence, et autres protos innovants qui ont fini en production.
JMR Odysséehttp://haute-fidelite.chez-alice.fr/jmr/images_jmr/documentations/odyssee.pdf
JMR Referencehttp://enceintesetmusiques.com/news/wp- ... erence.pdfOn peut voir ça comme des concept-cars, à la fois recherche, prétexte à explorations, repoussage de limites, dans la partie technologie principalement (quand les concept-cars sont plus souvent axés sur l'aspect design, au moins extérieurement, et pour la com).
Pour qui a pu entendre le résultat, la chose est entendue: ces technologies permettent de réels gains qualitatifs, de vrais dépassement des systèmes passifs limités par nature (dérives de phase inévitables dans les filtrages en technologie passive), sans les inconvénients introduits par la technologie numérique jusqu'alors. Puis combinaison de plusieurs technologies (système actif, filtrage par DSP à très grande puissance de calcul, amplification numérique, transfert des signaux en I2S, ...) et de technologies plus traditionnelles, mais poussées à leur meilleur (HP, acoustique des enceintes) pour lesquels la maison JMR a un savoir-faire de haute tenue.
La preuve: pour les systèmes ARARA et VOCE, pas d'égalisation numérique. Excellence de la partie acoustique (le choix des HP à associer, leur mise en oeuvre, les techniques de charges (propres à la marque), la technologie acoustique (ogives à évents, charge du HP grave à quadruple cavité, sans matériaux absorbants) font que l'enceinte est naturellement linéaire, et d'un phasage physique déjà rigoureux, le filtrage numérique n'est utilisé que pour "adresser" les signaux aux différentes voies selon leur fréquence.
Ajoutons à ces techniques de pointe l'introduction des technologies de haute définition, la lecture réseau ultra-performante, on a bien des objets ultra-aboutis, dans le top de l'art et de la technique actuelle, basés sur des connaissances et une expérience bien velues d'hier et d'aujourd'hui.