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18 févr. 2015, 09:45
Oui, je peux faire cela.
Liste des câbles USB testés:
1/ Câble de scanner Epson GT 1500: modèle avec ferrite
2/ Câble no name trouvé dans mes tiroirs, plus fin que le Epson et sans ferrite
3/ FURUTECH ADL Formula 2 acheté chez Audiophonics
4/ Audioquest Diamond USB *
5/Audioquest Carbon USB *
6/ iFi Audio Gemini *
*Veut dire « aimablement prêté par un vendeur Saumurois ».
7/ câbles USB de fabrication personnelle :
- Tronc commun : blindage séparé data et 5 volts, puis blindage commun feuillard + tresse cuivre. Le traitement au niveau des fiches se fait avec de la soudure argent à 10%, recouvert ensuite de vernis isolant HT, puis recouvert d’une colle thermo, type pistolet à colle. Gaine externe en PVC tressé banale.
- Variable ajustable : qualité des conducteurs pour les datas ; au choix cuivre 0,50 6 N de chez audioprana ou argent 7N 0,50 même origine, fil fourni par un marseillais qui serait en multibrin argent pur tressé ( 2 conducteurs ) blindé par feuillard de cuivre et de mylar, plus enveloppe externe en résine souple,. Qualité des conducteurs pour le 5 volts ; un reste du fil argent/or de chez Mundorf ou cuivre 4 N audioprana ou argent 6N audioprana séquelle de commandes précédentes. Connecteurs USB A et B, soit simplex, soit en cuivre pur, soit dorées.
- Autre variable ajustable : la méthode d’alimentation 5,25 volts. Soit une alimentation Teddy Pardo pour câble USB, ce qui sous entend avoir 2 câbles USB…, Soit une alim Aquavox, pratique car un seul câble USB suffit, et surtout bien moins chère, soit… une alim Teddy Pardo revue par la science médicale, et transformée, boostée et surtout designée pour les test…
Les tests. Ceux-ci ont eut lieu en plusieurs séances, avec plusieurs intervenants, le seul fidèle étant moi… Ceux-ci n’ont pas pu être testés en même temps, en raison d’indisponibilité de tel ou tel câble, ou de telle ou telle alimentation ( cas du passage de Fred G à la maison), de telles ou telles oreilles, mon épouse s’y collant souvent volontiers. Les manip se font derrières les étagères, le matériel informatique n’étant pas visible de la place d’écoute, il est absolument impossible de savoir quel câble est testé, sauf avec ses oreilles…
Résultats pour ce qui est des câbles du commerce et avis technique :
1/ Câble de scanner Epson GT 1500: modèle avec ferrite
Résultat intéressant : câble équilibré, ne favorisant pas les micros infos ni la scène sonore, mais c’est très honnête : gain appréciable avec une alim externe. Technique : câble classique, en cuivre multibrins très fin, gaine pvc colorée différente pour chaque conducteur ( blanc, vert, noir rouge ), blindage en cuivre tressé connecté aux deux fiches, gaine extérieure en pvc beige, ferrites tubulaires classiques.
2/ Câble no name trouvé dans mes tiroirs, plus fin que le Epson et sans ferrite :
Résultat : plat, terne, sans vie : rien, mais vraiment rien : à jeter ! Technique : même conducteurs que plus haut, seule la gaine externe est plus fine, et bien sûr pas de ferrite. Je doute que l’épaisseur de la gaine aie une incidence ; les ferrites ont donc un rôle ( stop transmissions de parasites HF via la gaine de blindage ??)
3/ FURUTECH ADL Formula 2 acheté chez Audiophonics
Payé 50 euros pour 1 mètre, ce câble présente bien. Gaine externe en tissu tressé, fiches USB incluse dans un PVC raide thermoformé probablement.
Résultats : à peine mieux que le câble no name ci-dessus ; plus de dynamique, mais pas d’aération, pas de filé des notes, les aigus sont ternes sans relief.
La dissection a démontré que, sous la gaine tressée, se trouvait à peu près les même conducteurs que dans le câble de scanner Epson, à l’exception de la gaine PVC externe qui me parait un peu plus souple. Pour ce qui est des conducteurs et leur isolant, c’est kif kif. 50 euros à la poubelle…
4/ Audioquest Diamond USB *
Prêté en 0,75 , il a fallu que j’approche le Nuc qui se situe en hauteur par rapport au Dac pour pouvoir le connecter. On le manipule comme on manipule une Ostie, avec précautions, ça craint. Le boitier de pile de 72 volts… ? qui polarise l’isolant fait sérieux, fait connaisseur initié. Je ne me suis pas permis de démonter quoique ce soit… Les explications techniques sur le net, sont assez précis en terme descriptif.
Résultats : On fait un bon en avant assez surprenant. Utilisateur de câbles USB uniquement pour l’informatique, on m’a toujours expliqué que les datas sont les datas, que les process de vérification des paquets sont imparables. Dont acte ; mais alors, comment expliquer ce différentiel sur le résultat d’écoute. N’ayant aucun moyen pour connaître le montage de ce câble, j’en resterais là, mais assurément, c’est un excellent câble, ce qui me gerce passablement vu son prix.
5/Audioquest Carbon USB *
On est dans la quai même présentation que le Diamond, en moins chic et sans le boitier. Il semble que les conducteurs ne soient pas de la même qualité ( cuivre argenté ici ). Livré en 75 cm, même gymnastique.
Résultats : On est dans le droit fil du câble avec ferrite, équilibré, les micros informations sont bien plus présentes, on note une reproduction sonore tirant un peu sur le scintillant, la dynamique est par contre bien plus ample. Compte tenu de son prix, il me parait que c’est une solution encore raisonnable.
6/ iFi Audio Gemini *
J’ai acheté ce câble en pensant à ceux que je me fabriquais. De longueur 70 cm ( prix oblige ) celui-ci a d’intéressant, c’est de pouvoir alimenter séparément le 5 volts d’une part, d’autre part, les datas et 5 volts sont blindés séparément, et en sus, il présente des ferrites que l’on peut déplacer sur le câble ; ça aurait son importance.
Résultats :
Ecoute avec les deux USB A sur le Nuc. Ecoute assez intéressante, on se situe au niveau de l’audioquest carbon, en bougeant les ferrites, on a un impact discret sur un type de reproduction sonore plus ou moins ouaté. On est très loin tout de même du Diamond.
Ecoute avec une fiche USB A alimentée par le Aquavox pour rester dans la même gamme tarifaire. Le bénéfice est net ; l’aigu bien plus fins et ciselés, les effets de réverbération bien plus précis, la scène sonore s’ouvre sans effort. Cette foi, l’usage des ferrites apporte peut être quelque chose de l’ordre du très subtil, et en tous cas, non reproductible de façon fiable.
Les câbles DIY.
J’en ai fabriqué 3 différents, en gardant en tête deux points : blindage séparé et blindage total ensuite, géométrie constante à type de torsade à pas de 5 mm à peu près.
1er câble dans l’ordre chronologique.
J’avais un bon mètre de fil marseillais qui me restait, séquelle de tests pour fabriquer un câble de modulation, celui-ci ayant échoué aux tests sélectifs. Il est fort pratique, car tout prêt, il n’y a plus qu’à y adjoindre les conducteurs 5 volts, blinder et gainer et hop, il est prêt.
Résultats : écoute assez équilibrée, la scène sonore est vaste dans les 3 dimensions, timbres plutôt un peu secs, aspect scintillant systématique, absence de chaleur, définition « ouatée »… FredG n’aimait pas du tout ce câble, alimenté ou pas.
2éme câble :
Construit donc en deux conducteurs blindés, j’ai mis de l’argent cryo 0 ,50 séquelle de l’année dernière pour les datas, gainés coton puis spiralés, et une chute d’argent/or Mundorf que j’avais traité en surface, gaine coton etc…
Pour ma part, j’aime pas mal ce câble. Il y a un bon en avant très important en matière d’aération et de définition, il manque pour ma part des micros informations sur les fins de notes, notamment les voix pour les plages écoutées, mais on est au niveau de l’audioquest diamond, avec des nuances sur certains critères. L’alimentation externe apporte son lot sur la finesse des aigus, mais pas sur les micros infos.
3éme câble :
Idem ci-dessus, mais l’argent Mundorf est remplacé par du Cuivre 0,50 de chez audioprana. Finalement, c’est aussi à peu près kif kif, on note une amélioration sur l’aération et les fins de note, mais c’est tout de même très subtil, il faut vraiment chercher pour se persuader… donc, je ne conclue pas. Idem pour l’alim externe.
4éme câble :
Même construction que ci-dessus ou presque..
Pour les datas : argent cryo 0,50 nouvelle version de chez audioprana, gainage teflon uniquement.
Pour le 5 volts : argent cryo 0,50 ancienne génération, gainage coton. Blindages idem.
Résultats : Celui que fredG a le plus apprécié. Equilibre excellent, pas de sifflantes, chaleur des voix, absolue transparence, fins de notes bien plus présentes mais pas autant que sur le CD d’origine lu par la EmmLabs… : grrrr
Mais, l’adjonction de l’alim externe change la donne… La Aquavox ajoute ces micros infos de façon très pertinente, enfin au niveau de la EmmLabs, par contre, je note un discret appui des sifflantes….
Je le trouve plus fin et plus subtil que audioquest diamond, il ne s’agit pas de nuances, mais de différences nettement palpables.
La Teddy Pardo modifiée elle par contre, finit par me satisfaire, disparition du côté légèrement appuyé des sifflantes, les micros infos sont là, les voix chaleureuses sans être artificiellement plantureuses, une scène sonore en 3 dimensions, dépassant légèrement le côté des enceintes sans être panoramique, profonde à souhait sans être dans un hall de gare et surtout des pupitres parfaitement bien délimités et totalement stables, pas de glissement de ceux-ci en fonction des fréquences… Je tiens la bestiole et ne la lâche plus.
Je dois préciser ici que le montage de connecteurs de diverses qualités et origine n’a strictement rien changé sur le plan subjectif, il faut voir avec le vieillissement de ceux ci…, pour l’instant : pas de conclusion.
La connexion du blindage a été effectuée comme sur les câbles informatiques, des deux côtés. Ca a été constamment péjoratif sur le plan subjectif, et, sur le NUC, la plus grande neutralité a été de défaire la connexion de masse sur la fiche USB A et de conserver celle sur le USB B.
Enfin, s’agissant de l’alim Teddy Pardo, elle consiste en alimentation fort bien faite, stabilisée au dixième de volts près et parfaitement stable, quelle que soit la tension secteur. La connectique arrière, à part l’IEC, se résume à une entrée USB B et une sortie USB A, ce qui implique deux cordons USB… A son utilisation, j’avoue que cette alim rempli parfaitement son objectif : une transparence accrue et une disparition d’une reproduction haut medium aigu de type numérique avec la brillance qui va de pair. Hormis son prix que je trouve excessif eut égard à son contenu, c’est un investissement utile. Mais, car il y a des mais… La fiche USB B est fragile, très fragile, le carré plastique de centrage s’est rompu au bout de 15 jours d’utilisation, provoquant des dysfonctionnements. De colère et de fait, j’ai ouvert la bestiole, pour m’apercevoir que le montage interne côté alim était pas mal, mais côté USB se résumait à un simple pont pour les dats, et pour le 5 volts, une coupure de la polarité positive, qui côté entrée est shuntée par une résistance. Pas de blindage pour les datas, encore moins pour le 5 volts, tout cela jouxtant l’IEC d’entrée… j’ai refait le montage en blindant ce bordel, mais le problème de la USB B cassée restait là, et le contact était non fiable. Alors, prit d’une sainte colère, j’ai viré tout ce bordel et refait la gestion de l’USB.
1/ Les chimiques de redressement ne sont pas des TFRS ; j’y ai adjoint 12 chimiques de 1000 mF TFRS et de plus traités cryos ( ça c’est en suppp et gratos ) tous découplés par des Wima, reliès au chimiques d’origine par fils d’argent cryo gainés teflon.
2/ Le 5 volts stabilisé est récupéré par un fil blindé, conducteurs argent cryo, et est sorti de la boite pour se retrouver dans une Neutrik femelle. A partir de là, une Neutrik mâle peut être connectée pour, via un fil dument blindé, aller alimenter le 5 volts du cordon USB de deux façons possibles :
- Soit neutralisation du + 5 volts au sortir du Nuc
- Soit neutralisation via un connecteur ad hoc du 5 volts au niveau de l’USB B
Ce sont naturellement deux cordons différents, mais construits de façon identique, seul e la terminaison change à cette fin.
Pas de tests effectués pour l’heure, je n’ai pas eut le temps de finaliser le second cordon.
Il est important de préciser que les divers raccords ont été construit comme un char… c'est-à-dire ne pouvant en aucune façon provoquer de court circuit et résistants à l’écrasement d’un pied…
Il reste donc à finir ce second cordon et de voir si la façon d’amener le 5 volts propre soit à l’USB A soit à l’USB B change quelque chose.
Si je devais faire un raccourci simpliste, je dirais qu’entre le cordon numérique basique et le meilleur il y a la même différence qu’entre un Rotel RA 810 A modifié que j’ai et un Goldmund Teilos 390. C’est un raccourci caricatural, très certainement décalé par rapport au ressenti d’autres, mais il s’avère que j’ai ces deux là chez moi, entres autres, et donc…
J'ai fait tout ceci, modestement dans mon coin, et ne déclare pas avoir tout compris; je décris comme je peux des phénomènes qui sont parfaitement reproductibles et croisés sur 3 auditeurs, en aveugle comme je l'ai décrit. Si quelqu'un peut amener des arguments techniques pour ou contre, ça m'intéresse vivement...
Hifi: Drive CEC sur plots CRIOS/ EmmLabs NS1 sur plots NSE > Toslink Lifatec, DAC MA1 sur plots CRIOS, Ampli Godlmund 390, enceintes Apertura Variation SE, caisson Velodyne DD18, Meuble CENTAURE, tous câbles Stendahl Cables.
HC: Oppo 93 plots CRIOS, ampli HC Marantz SR5007, voie centrale et Ar milieu: Apertura, voies AR JMR. voies LFE: 2 caissons Cabasse Thor.
Projo: JVC iDLA1. Salle traitée acoustiquement.