Le coin des cinéphiles

[iPodz]

salut

j 'ai surement un train en retard mais je me permets de vous conseiller, si vous n 'avez pu le voir ,ce film québécois sorti chez nous en 2011



perso , je l' ai découvert qu'hier soir , ce film est en parti sous-titré dû au faite qu 'une majeur partie de l' histoire ce déroule au Liban
sous-titre qui d’habitude me provoque normalement une certaine révulsion à poursuivre , mais là ...... prit par une énigme bien ficelée , j 'ai été prit aux jeux et .... je ne le regrette en rien
un film qui s’avère très poignant avec une fin qui m'a marqué l' esprit , en tout cas pas le genre de film que je suis prêt d' oublié

j 'ai hésité mais voici la bande annonce
hésité, car souvent je préfère moi même ne pas les voir ... parfois ,à tort , elles révèlent la totalité de l 'histoire
mais ici , c 'est loin d 'être le cas ,le scénario est tellement excellent qu 'il faut bien un film pour l’apprécier
https://www.youtube.com/watch?v=YStpiwG3CiE

Concernant les films, on a tous un train de retard...

INCENDIES de Denis Villeneuve est un très grand film, que ce soit niveau filmage comme scénaristique... un vrai tour de force !!!
Surement son meilleur film encore aujourd'hui...

[gonzo]

Concernant les films, on a tous un train de retard...

salut thierry et iPodz

ha ...vous me rassurez comme"" j’accroche"" ( ) par mal ce sujet , mème si je n' y participe pas
vue que je manque de temps pour aller au ciné voir des films sur grand écran je tombe du coup parfois sur des petites pépite plusieurs années après leur sortie
mais je tiens à vous le dire .........je prends grand plaisir à lire vos avis , vos commentaires

[thierry94]

Deux fils (salle Le Kosmos )

http://neomatrix94.free.fr/enceintes_m ... x_fils.jpg
un bon moment , simple émouvant ... deux fils et leur père ( drame / comédie )

"Un père n’est pas toujours un repère ni un modèle dans la vie"

Mathieu CAPELLA une découverte prometteuse

[thierry94]

Bonjour Gonzo
merci pour ton retour , effectivement il faut se libérer du temps ... pas toujours simple !

Ptite suggestion sur ce thème " oriental" sortie en 2013

Syngué Sabour - Pierre de patience

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_ ... 4927.html

bonne séance

[gonzo]

salut Thierry

merci pour ce filon

[iPodz]

UNE FEMME FANTASTIQUE de Sebastian Lelio. (sorti en 2017)


Ça démarre comme une romance standard, une histoire d'amour classique. Santiago du Chili de nos jours, Orlando (Francisco Reyes) quitte son bureau pour rejoindre Marina (Daniela Vega captivante) au restaurant qui sera suivi d'une nuit de passion. Mais alors que Marina dort, Orlando est assis sur le bord du lit, hagard. Très affaibli, Marina l’emmène d'urgence à l’hôpital où il décède quelques heures plus tard d'une rupture d’anévrisme. Dorénavant, Marina va devoir affronter la famille d'Orlando ainsi que la police et quand on est transgenre au Chili ceci n'est pas une mince affaire...
Déjà avec Gloria son précédent film, Sebastian Lelio tentait de brosser un portrait de femme. Avec sa FEMME FANTASTIQUE il scrute ce qui fait l'identité féminine, ce qui fait qu'on soit d'un sexe ou de l'autre. Mais ici on est ailleurs, on est pile poil entre les deux, anciennement Daniel pour l'administration Chilienne, futur Marina pour sa gouverne personnelle, elle est en transition, en attente, une idée de femme, une chimère comme la traite l'ex-compagne d'Orlando.
Mais plus qu'une fine analyse sur le changement de sexe, le métrage est - à la manière d'un Chabrol - une charge sans concession sur la bêtise crasse d'une bourgeoisie finalement internationale. Où que l'on vive, si par malheur vous ne rentrez pas dans les cases de la bien-pensance, vous serez jeté à la vindicte d'une classe dirigeante et fortunée qui vous traitera comme une abomination, comme une erreur de la nature. Que dire de la commissaire (glaçante Amparo Noguera) traitant Marina comme on traite les juifs dans Mr KLEIN, véritable vestige de la dictature sous Pinochet.
Ce drame personnel est mâtiné d'étrange, de fantastique, traversé tout du long par un mystérieux Macguffin (satané casier 181) qui ne sera qu'un catalyseur, un ressort qui permettra à Marina de gravir une marche supplémentaire dans son parcours déjà semé de pas mal d'embuches. Le tout est sublimé par la mise en scène toujours élégante et délicate de Lelio aidé d'une photographie léchée. L'Argentin dessine avec justesse le deuil et la reconnaissance d'un être qui ne trouve finalement refuge que dans l'art, le chant et la danse (sublime séquence de chorégraphie disco). L'Art, ce monde qui ne juge pas les gens sur leurs physiques mais uniquement sur leurs talents. Une femme et un film fantastique de fait.

[blues_frérots]

Dans les vignes, séance at home ce soir avec un film loupé à sa sortie, et c'était fort dommage ==>



Superbe leçon d'histoire, où comment le sort du monde s'est joué en quelques jours sur la ténacité et la vision d'un homme seul contre presque tous. Gary Oldman mérite largement son Oscar et la divine Kristin ... est divine comme d'hab ( iibelle admet l'affaire )

On est bien parfois à se faire une p'tite soirée canapé

PS/ et je n'ai pas non plus vu "Incendies" alors que je vénère Villeneuve, il faut remédier, il faut absolument remédier

[thierry94]

La Favorite ( salle Le Kosmos )
"Lorsqu’une nouvelle servante, Abigail Hill, arrive à la cour, Lady Sarah la prend sous son aile, pensant qu’elle pourrait être une alliée ..."

http://neomatrix94.free.fr/enceintes_mu ... orite.jpg

"Elles ignoraient qu’à ces liaisons dangereuses elles allaient se brûler. Le spectacle qui prêtait à rire devient alors bien triste. A l’image des visages, qui, une fois le maquillage retiré, ne révèlent plus qu’une grimace."

Cru, drôle, brillant, féroce , La cour de la reine elle-même paraît vivre hors du temps ....

ptite particularité technique filmé au fish-eye , moyen pour certaines scènes

au global j'ai aimé

[iPodz]

CAPTAIN MARVEL de Anna Boden & Ryan Fleck.


Durant ses nuits sur Hala, astre principal de l'empire Kree, Vers (Brie Larson) fait et refait le même rêve d'une planète et d'une femme qu'elle ne connait pas. Sous la coupe de son mentor Yon-Rogg (Jude Law) lors d'une mission secrète, elle est capturée par leurs ennemis de toujours, les Scrulls. Elle parvient à s'échapper et atterrit en urgence sur notre bonne vieille Terre où un flot de révélations l'attend de pied ferme...
Le premier soucis de CAPTAIN MARVEL (studio) et le principal en fait, c'est d'avoir pris en tant que réalisateurs deux petits artisans de films indépendants pour en faire leurs yes-men, et ça se voit comme le blair rougeot au milieu d'une trogne d'ivrogne. Là où les frangins Russo (WINTER SOLDIER, CIVIL WAR et AVENGERS INFINITY WAR + ENDGAME) ont miraculeusement réussi à s'en sortir avec les grosses baudruches de chez Marvel, Boden & Fleck nous servent un film souvent plat, sans aucune dynamique ni plans iconiques inoubliables, frequemment illisible dans ses combats rapprochés, rien de plus à voir finalement que ce que l'on a entraperçu dans la bande annonce.
Heureusement que cette origin story n'est pas aussi linéaire qu'un encéphalogramme plat, un bon point ici, l'arc narratif faisant régulièrement des allers retours, notamment dans la mémoire incomplète de Carol DanVers, cela nous évite la lénifiante progression d'un AQUAMAN. Et même si l'on retrouve entre deux bastons des sujets d'actualités comme le traitement fait aux réfugiés, les mensonges et fake news ainsi qu'un féminisme de quasi tout les plans, tout ceci ne fait pas un grand film à grand spectacle. La faute à un manque cruel d'identification, l'absence totale de dramaturgie (la relation creuse entre Vers/Yon-Rogg en est un exemple) et un climax qui fait à peu de chose près pschitt.
Reste un humour plutôt cool, des clins d'œil potaches pour initiés, un duo vraiment sympa formé par la paire Vers/Fury (Larson/L. Jackson) rappelant le fun des buddy movies circa 90's. L'action se passant en 1995 (coïncidence ?), la bande son est surement l'une des plus réussi du MCU. Comme si Marvel en fin de compte n'avait créé (voir l'affiche) que son propre Superman, oups... sa Superwoman, tirant son pouvoir de la lumière céleste comme Kal-El puisait sa puissance divine en Ra, notre soleil. Marvel, la mythologie made in U.S.A.

[iibelle]

Bonsoir,

ce soir nous avons vu Vice de Adam McKay, c'est un biopic et c'est très très politique. McKay démonte l'ascension au pouvoir d'un tenant de l'extrême droite américaine et ça fait froid dans le dos. C'est là qu'on se dit que cet homme a influé, influe et influera sur nos vies.

Bref c'est une sacrée leçon d'histoire contemporaine à voir et revoir.

[blues_frérots]

Bonsoir,

ce soir nous avons vu Vice de Adam McKay, c'est un biopic et c'est très très politique. McKay démonte l'ascension au pouvoir d'un tenant de l'extrême droite américaine et ça fait froid dans le dos. C'est là qu'on se dit que cet homme a influé, influe et influera sur nos vies.

Bref c'est une sacrée leçon d'histoire contemporaine à voir et revoir.

+1

Avec un Christian Bale méconnaissable , et dont on se demande bien comment l'Oscar a pu lui échapper... Et pourtant , j'ai aimé " Bohemian Rhapsody" et j'ai trouvé Rami Malek excellent !!

Cordialement, BF.

[thierry94]

Grâce à Dieu ( salle Le Kosmos )


http://neomatrix94.free.fr/enceintes_mu ... u2019.jpg

Au delà de nos convictions religieuses où pas ...
Ce film soulève des interrogations.... Et ne peut nous laisser indifférent...

j'avais vu Spotlight, de Tom McCarthy (2015) qui abordait déjà ce sujet ...
François Ozon avec ce film m'a de nouveau fortement interpellé ....

[iPodz]

LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET LES AUTRES de Nicolas Champeaux & Gilles Porte.


Novembre 1963 en Afrique du Sud, Nelson Mandela et huit de ses compagnons de lutte à l'ANC (Congrès national africain) sont arrêtés par la police. S'en suivra un procès qui durera quasiment un an et dont il n'existe aucune image. Seule la parole du procureur, du juge et des accusés a été enregistré...
Comment, 56 ans après les faits, réussir un film de tribunal alors qu'aucune image n'existe ? Comment faire ressentir l'injustice patente de cette mascarade judiciaire avec juste une bande son tellement radiophonique ?
La réponse est double et magnifique. Tout simplement en allant chercher les témoins encore vivant de ce morceau d'Histoire et en les replongeant, casque audio sur les oreilles, au cœur du cauchemar d'un pays noir dirigé par des blancs. Puis en comblant ce grand vide visuel par la magie de l'animation mais pas n'importe laquelle, celle de Oerd Van Cuijlenborg, totalement libre, proche de l'abstraction, qui à l'aide d'un trait charbonneux, épais et vibrant, va nous aider à visualiser l'horreur d'un procès inique et à sens unique.
C'est beau, grand et à la fois désespérant. Beau et grand de voir la veuve de Mandela ou bien Denis Goldberg, la larme à l’œil revivre le fait qu'ils ont échappé à la potence pour un emprisonnement à perpétuité, car le juge ne voulait pas passer pour un assassin aux yeux du monde (sic)!
Beau et grand de voir ces activistes dans leurs bon droits, accusés à charge (le mot est faible), restés unis, solidaires et dignes face à une mort quasi certaine, déclarant alors ceci: "C'est un idéal (le combat pour l'égalité blanc/noir) pour lequel j'espère vivre et agir. Mais, si besoin est, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir".
Désespérant car le film se termine par les retrouvailles chaleureuses chez un des juges de la défense, verre de l'amitié et gout de la liberté retrouvée involontairement gâché par l’élection d'un certain Donald Trump retransmis par la télé du salon. Avoir traversé autant d'épreuves pour être le témoin soixante ans plus tard de tant de médiocrité, au bout du compte y a de quoi vraiment perdre espoir.

[iibelle]

Bonjour,

deux films qui passent haut la main le test de Bechdel hier et deux films très différents que j'ai aimés tous les deux:

Captain Marvel d'abord, pour tout dire je suis venue tard aux super-héros mais depuis quelques années j'y prends goût et je me laisse prendre par la main par ces histoires. On a un vrai personnage et pas seulement du carton pâte avec des paillettes collées dessus, des personnages secondaires qui se tiennent, y compris le chat et des effets spéciaux qui se laissent oublier. Bref un excellent divertissement où on ne voit pas le temps passer.




La favorite ensuite, l'avantage quand deux films sont à ce point différents c'est qu'on peut regarder l'un puis l'autre immédiatement après sans que cela leur nuise. La favorite est grinçant, délicieusement méchant dans sa façon d'explorer tout la noirceur de l'âme humaine. Yorgos Lanthimos sait jouer de l'absurde avec une grande virtuosité et les relations entre la Reine et ses deux favorites sont admirablement mises en valeur par des décors épurés et des costumes très graphiques. L’atmosphère distillée par une image qui semble reflétée dans ces miroirs anciens déformants et grossissants m'a envoûtée.

[blues_frérots]

deux films qui passent haut la main le test de Bechdel hier et deux films très différents que j'ai aimés tous les deux:

Elle voit un nombre de films vraiment incroyable ma chère épouse, je suis complètement largué Bon , moi j'ai vu ni l'un ni l'autre, les Marvel c'est pas ma tasse de thé, et "La Favorite" , je vais guetter le DVD ...
Et encore , elle n'avoue pas l'inavouable comme le Bon Dieu 2 ou Nickie Larson

Ce soir, c'est home-cinoche, on va rattraper une lacune de 2018 ==>

[iibelle]

Rhoo rapporteur

Et encore , elle n'avoue pas l'inavouable comme le Bon Dieu 2 ou Nickie Larson

Ce sont des films que j'oublie ...

Hier soir j'ai revu Le château de Cagliostro, c'est le premier d'un réalisateur que je chéris, Miyazaki. On ne retrouve pas le côté fantasmagorique de ses films suivants mais déjà les jupes de ses héroïnes flottent au vent comme des étendards.

L'histoire est une variation du gentleman cambrioleur et tout l'originalité du film tient à ses décors et chacun des plans ressemble à un tableau. Le film est ressorti pour ses 50 ans et il a gardé toutes les couleurs d'un royaume d’opérette.

Bref de l'animation pour les grands qui sont fans et les petits et moi j'ai mis de la beauté dans mes yeux.

[blues_frérots]

Ah ben c'est sûr qu'iibelle et Miyasaki ...

[iPodz]

US de Jordan Peele.


1986, la jeune Adelaïde s'amuse avec ses parents à la fête foraine de la plage de Santa Cruz. Pendant un moment d’inattention, elle fausse compagnie à ses géniteurs pour se perdre et trouver refuge avant l'orage dans un palais des miroirs où elle se rencontrera, surprenant face à face qui la laissera sans voix des années durant. 30 ans plus tard, on retrouve Adelaïde (Lupita Nyong'o), ses deux enfants et son mari, prenant leurs marques dans la maison de vacances de... Santa Cruz. Après une journée tendue à la plage pour Adélaïde, toute la famille sera finalement confrontée la nuit tombée à ses propres doubles prenant littéralement la maison d’assaut...
Réussissant avec GET OUT le film d'horreur politique que pouvait pondre Carpenter avec THEY LIVE, Jordan Peele tente de réitérer son exploit avec son deuxième métrage US. Soit utiliser le thème du double, du grand remplacement mondial pour expliquer... oui expliquer quoi au fait ? Ben pas grand chose, politiquement le film ne creusera jamais réellement ce sillon, tout juste y voit-on une parabole des invisibles reprenant le pouvoir (élection de Trump ?).
Ces doubles n'auront jamais aucune explication tangible, sinon qu'ils ont été crée pour nous contrôler. Par qui et pourquoi ? On aura rien de plus à ce mettre sous la dents, autant dire que le film navigue à vue sans réel parti pris et dans un FOG des plus épais. Et c'est pas en démarrant dans un luna park, lieu de tous les mystères, peurs et sensations fortes (CARNIVAL OF SOULS, LA FOIRE AUX TÉNÈBRES) que ça va renforcer la narration à la dérive de US. Encore moins le déluge de références pop et cryptiques (le tee shirt Thriller, le fils "cloné" prénommé Pluto) qui ne seront à aucun moment développées pour consolider une contextualisation aux abonnées absent.
Sorte de faux BODY SNATCHER croisant la route d'un THE HILLS HAVE EYES qui ne dira jamais son nom, US est beaucoup plus proche d'un FUNNY GAME abscons hybridé avec L'ECHANGE de Clint Eastwood.
Soit un film de dopplegangers totalement con et n'ayant aucun sens, déguisé en home invasion le temps d'une première demie heure réussi et anxiogène. Mais plus le film avance et plus la mayonnaise retombe, toute les pistes citées ci dessus étant abandonnées par le réalisateur qui ne sais pas par quel bout prendre son film. La progression pédale dans la semoule aidée par une accumulation d'incohérences quasi suicidaire pour le métrage.
Au pire peut-on sauver la belle performance de Lupita Nyang'o et le premier tiers du métrage. Malheureusement, ce n'est ni un twist prévisible des le départ, ni un climax trop long et explicatif pour rien et encore moins un dernier plan frisant le ridicule qui sauverons ce deuxième galop d'essai tant attendu. US ressemble définitivement plus à un vieux coussin péteur qu'à un tour glaçant dans un train fantôme version 3.0.

[iPodz]

AMIN de Philippe Faucon.


Amin (Moustapha Mbengue) partage sa vie entre les chantiers en France et les retours au pays où il peut faire vivre sa famille et son village. Un jour il croise la route de Gabrielle (Emmanuelle Devos)...
Après le sublime FATIMA, magnifique portrait d'une mère de famille isolée d'origine magrébine élevant tant bien que mal ses deux filles, Philippe Faucon nous narre les difficultés du travailleur immigré en métropole, faisant plusieurs fois l'aller retour entre la France et le Sénégal, la France où il est confronté à la solitude, la vie en foyer et certaines tentations, le Sénégal où il lui est reproché de partir trop longtemps, de pas emmener définitivement toute la famille en France.
C'est lors de travaux dans un pavillon qu'il va faire la rencontrer de Gabrielle, alors en pleine rupture avec un mari bien désagréable. Ces deux solitudes là vont plus ou moins naturellement se rapprocher, avec le risque des commérages et du téléphone arabe. Il aborde également, au travers du personnage d'Abdelaziz, les problèmes du travail au noir, de couverture sociale, de la solidarité des travailleurs musulman avec la communauté restée au pays, de l'influence de la religion en l'absence du mari, de la liberté de la femme en terre d'islam.
Mais à trop vouloir multiplier les sujets et les angles d'attaques, à force de courir plusieurs lièvres à la fois, le réalisateur se perd au bout du compte dans une narration qui ne sait plus trop où donner de la tête, et c'est le film dans son ensemble qui perd de sa pertinence et de sa force. Malgré tout, AMIN reste un beau portrait sensible et humaniste d'un homme avec ses forces et faiblesses que l'éparpillement fragilise un peu trop.

[thierry94]

Les Éternels (Ash is Purest White) ( salle Le Kosmos )
la blancheur de la cendre est la plus pure


http://neomatrix94.free.fr/enceintes_m ... rnels.jpg

Jia Zhang-ke chronique les mutations de la Chine en temps réel ... Il raconte alors un transfert de pouvoirs et de personnalité .... Un film dans lequel il est aisé de se perdre ...
2h15
Zhao Tao, épouse et muse de Jia Zhang-ke

http://neomatrix94.free.fr/enceintes_mu ... nels2.jpg
.....
Pour la semaine a venir le dernier Xavier Dolan "Ma vie avec John F. Donovan"
un très bon souvenir de Mommy 2014 & Juste la fin du monde 2016 .... impatient donc