Le coin des cinéphiles

[Stef Ledarp]

Oula !!! Chef d'œuvre carrément...

Pour moi, c'est un film foutraque, décalé, assez drôle mais je ne comprendrais jamais tout le bazar fait autour...
Ah oui, y a le plaisir de retrouver une Susan Sarandon plus fraîche et étonnante que jamais !!!

Tout le bazar comme tu dis vient de la musique.
Voir le légendaire groupe de chez Stax (Dunn, Cropper,...) avec le légendaire Matt Murphy (qui a joué avec Memphis Slim, Howlin Wolf, ...), john lee Hooker, Ray Charles, Little Richard, les morceaux joués par les blues brothers qui font revivre les légendaires morceaux de r n b avec classe et énergie, voilà ce qui ravit les amateurs de ce film (tout est légendaire...!), et l'énergie et l'humour des 2 "frères", en particulier Belushi. Je crois que c'est à cette aune-là qu'il faut juger le film. Si ce genre de musique qui va du blues au r n b de la fin des sixties ne résonne pas profondément, ça redevient une comédie sympa très rythmée.
Ce film a d'ailleurs relancé un énorme revival de ce style, j'ai même un copain qui a un groupe qui joue cela dans les bars (à l'époque j'avais déchiffré les paroles à l'oreille, c'est parfois coton si on ne connait pas les clichés du blues et r n b - mais je les connais..)

Le même film serait fait avec la musique de Luis Mariano ou Mireille Matthieu ou Elton John on s'en ficherait comme de notre première dent et b_f n'aurait même pas daigné approcher la main du clavier. Par contre la présence de Susan Sarandon m'indiffère totalement, bonne actrice c'est tout...comme tant d'autres.

Jean

Jean, je crois que l'on parlait non pas des "Blues B." mais du film "The rocky horror picture show" là !!

Désolé, j'étais passé des nuggets au steack sans préavis..

Susan Sarandon passe totalement inaperçue chez les Blues Bro. je taquine....

[iPodz]

LA LOI DE LA JUNGLE d'Antonin Peretjatko.


Si Mocky vous manque, lui et ses prods low-fi, Jean Pierre et son dézingage tout azimuts, à commencer par les institutions Françaises.
Si vous aimez l'inénarrable Vincent Macaigne, la délicieuse Vimala Pons, l'ineffable Jean Luc Bideau qui n'est pas à la comédie Française.
Si vous aimez le non sens (l'histoire dans son ensemble), si vous aimez l'absurde (de tous les plans !), si vous aimez le montage à la hache, l'humour de répétition, que tout le monde sans exception en prennent pour son grade, fonctionnaires, stagiaire, cadres, hommes, femmes, français, guyanais, animaux, jungle... les fausses fins (deux fois !!!), l'action et le sexe.
Si les Nuls, les Monty Python, OSS 117, Chaplin, Tati, Mel Brooks, Laurel & Hardy, Jean Luc Godard vous ont plu. Que vous avez aimez Tintin et les Picaros, Cannibal Holocaust, Bud Spencer, l'esprit de l'excellente série Au Service De La France.
Si tout cela vous a, à un moment ou au autre, amusé, emballé ou fait franchement marrer, alors LA LOI DE LA JUNGLE d'Antonin Peretjatko est fait pour vous.
Une LOI DE LA JUNGLE totalement libertaire qui rentre comme en résonance avec un certain écho des savanes.

[iPodz]

JULIETA de Pedro Almodovar.


"Cœurs sensibles, cœurs fidèles,
Qui blâmez l'amour léger,
Cessez vos plaintes cruelles :
Est-ce un crime de changer ?
Si l'Amour porte des ailes,
N'est-ce pas pour voltiger ?
N'est-ce pas pour voltiger ?
N'est-ce pas pour voltiger ?"
Citation du Mariage de Figaro de Beaumarchais en ouverture de LA RÈGLE DU JEU de Jean Renoir.

On commence à le connaitre le Pedro, Pedro et ses femmes, Almodovar et ses films sur les femmes. Des femmes qui se démènent avec de lourds passés, avec les non-dits, avec leurs actes manqués, leurs amours, leurs descendances même...
JULIETA, qui n'a pas de nouvelle de sa fille Antia depuis quinze ans et qui avait tirer un trait sur celle ci, apprend, à la veille de quitter l’Espagne pour le Portugal, qu'elle est toujours vivante avec trois enfants. JULIETA décide donc d'annuler son départ pour nous raconter comment tout ceci est arrivée...
La culpabilité colle aux basques de JULIETA, elle qui regrette d'avoir quitté le compartiment du train qui finira par tuer l'homme avec qui elle aurait dû parler. Julieta qui se retrouvera définitivement seule après s’être disputée avec Xoan, le père d'Antia. JULIETA toujours, qui perdra sa fille sans plus d'explication que tout les autres deuils auxquels elle aura du faire face, réels comme symboliques.
Mais ici la différence, c'est que les personnages n'ont pas toutes les cartes en mains pour apprécier la situation, contrairement aux spectateurs qui ont toutes les infos afin de mieux comprendre les choix des uns et des autres.
Il aurait suffit par exemple qu'Antia sache que Xoan était un tantinet volage pour que l'histoire soit toute autre...
Car effectivement, comme chez Renoir et sa RÈGLE DU JEU, tout le monde a ses raisons, et tout dépend finalement du point de vue que l'on adopte pour admirer l'immensité du panorama sentimental.

[mélaudiophile]

Jean, je crois que l'on parlait non pas des "Blues B." mais du film "The rocky horror picture show" là !!

Désolé, j'étais passé des nuggets au steack sans préavis..

Susan Sarandon passe totalement inaperçue chez les Blues Bro. je taquine....

Oops ! J'ai lu trop hâtivement...j'ai fait ce que je reproche parfois aux autres....
je viens d'éditer mon message .....

jean

[Stef Ledarp]

Jean, je crois que l'on parlait non pas des "Blues B." mais du film "The rocky horror picture show" là !!

Désolé, j'étais passé des nuggets au steack sans préavis..

Susan Sarandon passe totalement inaperçue chez les Blues Bro. je taquine....

Oops ! J'ai lu trop hâtivement...j'ai fait ce que je reproche parfois aux autres....
je viens d'éditer mon message .....

jean

ça arrive , à moi aussi ,depuis que je pouponne, je lis trop souvent en diagonale du fou car il y en a qq uns ici

[blues_frérots]

Toile du dimanche...

MONEY MONSTER de Jodie FOSTER.


Le souci avec Jodie Foster, c'est qu'on a du mal à lui en vouloir... on peut même dire qu'on l'aime bien. Elle parle le français mieux que vous ou moi, elle est belle, talentueuse, a oublié d’être bête, bref, vous l'aurez compris, c'est un peu notre Jodie.
Sauf que, en tant qu'actrice, pas grand chose à lui reprocher à part une petite tendance à froncer un peu trop les sourcils, du genre "mes rôles sont plus complexes que les tiens".
En tant que réalisatrice par contre, c'est moins flamboyant...
C'est pas que son dernier, MONEY MONSTER métrage sur les affres de la bourse, soit indigne mais après des claques telles que MARGIN CALL ou THE WOLF OF WALL STREET, on a le sentiment que son petit dernier arrive un peu après la bataille, et que niveau analyses des dérives du Down Jones, on a vu plus pointu et pertinent.
Lee Gates (George Clooney) est un animateur télé spécialisé dans la bourse officiant à New York. Il est, à l'instar des évangélistes cathodiques ricains, un show man baratineur et légèrement porté sur l'enfumage. Tout roule jusqu'au jour ou Kyle (Jake O'Connell), débarque en direct sur le plateau, ceinture d'explosifs en poche, afin de connaitre de la bouche de Lee, la vérité sur la chute d’une action (que pourtant Gates à tant défendu) et avec laquelle il a tout perdu.
Bon, dans l'ensemble le film se suit avec plaisir, les acteurs sont plutôt bons, la mise en scène est éfficace, la tension est là, l'émotion et l'humour également. On a même de l'empathie (notion qui manque cruellement dans pas mal de grosses productions ces derniers temps !), pour ce Kyle qui n'a pas mauvais fond au final (no spoil !)...
Mais alors qu'est ce qui ne va pas me demanderez vous ? Ben c'est bête comme bonjour, mais c'est au niveau du scénar que ça pêche. On en vient à se dire que si Kyle ne débarquait pas armé jusqu'aux dents pour connaitre la vérité sur un soit disant bug informatique qui débouchera sur le scandale du siècle, si il ne remuait pas toute cette merde financière, s'il ne mettait pas la pression aux journalistes qui remonte un peu trop facilement et rapidement aux sources du scandale, on se dit que la vie continuerait comme elle le fait chaque jour avec les scandales financiers, en mettant son chapeau dessus et en regardant éternellement ailleurs...
Et c'est là que le bas blesse, car on en vient à espérer un peu plus de Kyle chaque jour dans toutes les places financières du monde, pour que la justice citoyenne soit aussi vite expédiée. Et ça chère Jodie, c'est un poil trop élémentaire.

Vu ce jour, malheureusement en VF , mais moi j'ai vraiment bien aimé, je te trouve dur mon cher iPodz (qui aime bien châtie bien ). Scénario finalement avec quelques rebonds, un polar honnête quoi, et une paire de Stars à la hauteur de leur pédigrée : Clooney et Roberts vraiment très bien tous les deux.

Cordialement, BF.

[iPodz]

Je suis d'accord avec toi Blues... c'est sur le fond que je coince un peu...
Le pauvre prolo une fois refroidi est vite balayé par le sourire carnassier du présentateur bouffon, c'est très cynique... et pis, comme je le disais (ou le disait Julia dans le film), dans le studio il n'y a pas un seul journaliste, sauf qu'une fois le canon d'un automatique sur la tempe de Lee, il faut moins d'une heure à toute l'équipe de l’émission pour débusquer l’empaffé de service... c'est un peu facile...

Voilà...

[mélaudiophile]

dans le studio il n'y a pas un seul journaliste, sauf qu'une fois le canon d'un automatique sur la tempe de Lee, il faut moins d'une heure à toute l'équipe de l’émission pour débusquer l’empaffé de service... c'est un peu facile...

Oui, et c'est archi courant dans tous les films et séries, les gars sont pile au bon moment au bon endroit sans problèmes de circulation, de recherche, on les voit partir et ils se retrouvent au milieu d'un bunker gardé comme fort knox planqués sous le bureau quand les méchants discutent de leurs plans et en quelques frappes de clavier ils piratent tout le système et filent quand c'est terminé 2 secondes avant l'instant où les gardes allaient entrer... On nous prend pour des gosses.

ça me fait penser à tintin chez les soviets: il se retrouve en cellule, regarde autour de lui: "tiens, on a oublié un scaphandre, j'entends de l'eau derrière le mur", il creuse un trou et file par la canalisation qui coulait derrière.... J'aime aussi les personnages qui courent plus vite que la boule de feu d'une explosion..
jean

[iPodz]

THE VVITCH de Robert Eggers.


Pour apprécier à sa juste valeur THE VVITCH de Robert Eggers, il va falloir vous purifier de trois siècles de fariboles, fantasmes et légendes colportées sur les sorcières (tout comme les loups). Ces soi-disant être maléfiques, suppôts de Satan, boucs émissaires d'une époque plongée dans un obscurantisme qui brûlait avant tout des femmes seules, fortes et libres.
Oubliez les vieilles acariâtres, les potions magiques, les verrues sur le nez, le folklore à papy Disney. Ici, on a surtout affaire à la folie découlant de trop de dévotion, à cette foi extrême qui anéantira de l’intérieur la cellule familiale.
THE VVITCH narre les malheurs d'une famille (il y a William le père, Katherine la mère, Thomasin la fille aînée, Caleb le fils et les inséparable petit jumeaux Mercy et Jonas) très pieuse qui, se faisant bannir d'une des premières colonies du nouveau monde, finira par installer sa ferme à l'orée d'une immense foret, isolée de tout. La descente aux enfers débutera lorsque que le petit dernier (Samuel) disparaîtra au nez et à la barbe de Thomasin...
Nous sommes au XVIIeme siècle, en Nouvelle-Angleterre (Salem n'est pas loin) et la petite troupe va tout doucement se désagréger sous les coups de boutoir assénés par une bigoterie aveuglante, par le règne du mensonge et la transgression des règles qui régissent tant bien que mal cette micro société.
Eggers nous sert le tout de la manière la plus élémentaire qui soit. Oubliez le terme "film d'horreur", ou alors à la rigueur, une certaine horreur puritaine (CARRIE). Pire, le gore et ses effets de manche rabâchés depuis quatre décades n'ont aucunement leur place ici. En fait, THE VVITCH se situe à l’exact opposé de cette nouvelle vague de films sanguinolents qui pullulent lamentablement sur nos toiles chéries, et qui ont souvent l'efficacité très limitée d'un train fantôme de fête à Neuneu.
Alors certes, THE VVITCH utilise clairement toute la symbolique possible (le bouc, le corbeau, les prénoms bibliques) mais c'est toujours avec une économie de moyens et d'effets, dans un pur style naturaliste, frôlant parfois le panthéisme et l’ésotérisme. Sinon, comment réussir à saisir le spectateur avec le simple regard hypnotique d'un lièvre à l'aura mystique, le déranger avec la banale respiration d'un bouc, si ce n'est en magnifiant par l'épure même ces plans d'une beauté envoûtante. Rajoutez à cela, une bande son invoquant immanquablement le requiem de Ligeti, entendu rodant autour du monolithe de 2001 (autre présence fortement spirituelle), et vous obtenez un métrage d'une puissance peu commune, d'une liberté formelle et rythmique admirable.
Surtout, THE VVITCH est le portrait poignant d'une femme en devenir, seul être de la fratrie habité par la raison et le doute, qui logiquement débouchera sur une émancipation douloureuse mais paradoxalement aérienne et splendide.

[iPodz]

LOVE & FRIENDSHIP de Whit STILLMAN.


LOVE & FRIENDSHP, soit Amour & Amitié dans la langue de Molière, le dernier métrage de Whit Stillman porte très justement le nom de ce qui fait la matière première de sa filmographie, et ce depuis ses début.
Le réalisateur ausculte finement les rapports amoureux et sentimentaux qui lient ou défont les êtres entre eux. D'habitude, on navigue plutôt dans une "urban haute bourgeoisie", au milieu d’étudiants fraîchement diplômés et/ou rentrant dans une vie active qui permet une autre analyse, sociétale celle là.
Pour un premier film en costumes, Stillman évite adroitement l'odeur de naphtaline en ne s’intéressant qu'aux caractères qui habite son film. En ce concentrant sur les personnages, sur leurs motivations, leurs échanges, leurs non-dits, il relègue sans en avoir l'air, les froufrous, perruques et crinolines au rang d'accessoires de luxe, décors inhérent mais dispensable.
Lady Susan (délicieuse Kate Beckinsale) est une courtisane manipulatrice tout juste veuve, qui ne pense qu'à bien marier sa fille et à finir au bras d'un gentilhomme bien né tant qu'à faire. Pour cela, elle se fait aider par sa confidente et amie intime Alicia Johnson (irrésistible Chloé Sevigny)...
"J'étais contre ce mariage, ton homme est trop vieux pour être manipulé et trop jeune pour mourir !", ainsi parle Susan à Alicia, à propos de son mari un poil encombrant pour leurs intrigues, et voilà à peu de chose prés ce que les hommes valent aux yeux de l'intrigante. Tout ceci est déclamé avec une élégance rare et une finesse d'esprit qui fait souvent mouche et se gondoler une bonne partie de la salle de ciné.
C'est méchant, souvent ironique mais tellement contemporain. On pense souvent au RIDICULE de Leconte ou aux LIAISONS DANGEREUSES de Frears, et on se dit qu'aux antipodes d'un "mieux vaut finir seul que mal accompagné", Lady Susan fait "contre mauvaise fortune, bon cœur". Le bouquet final ne me contredira pas.

[iPodz]

Alors, point de chroniques réflexives cette fois ci, mais juste quelques mots pour vous dire ma pensée sur ces trois films...

L'EFFET AQUATIQUE de Solveig Anspach.


Un film léger et frais porté par deux comédiens plaisant (excellent Samir Guesmi). J'ai plus été touché par son précédent LULU FEMME NUE, avec une Karine Viard impeccable mais L'EFFET AQUATIQUE a ce petit truc de décalé qui fait plaisir à voir.

HIBOU de Ramzi Bedia.


Alors ici, on retrouve tout à la fois l'univers loufoque et absurde des deux comparses (Eric Judor fait un guest), et l’étrangeté parfois dérangeante d'un Quentin Dupieux (voir absolument le cultissime STEAK). C'est con mais c'est bon, et en plus il arrive à être touchant, si si, voir émouvant... ces deux comédies française nous vengent quelque peu des CAMPING et Cie !!!

LA TORTUE ROUGE de Michael Dudok de Wit.


Une petite merveille d'animisme magnifiée par un graphisme tout en nuances et simplicité roboratives. 1h20 sans aucuns dialogues mais que d'aventures !!! Beauté, sensibilité, émotions, suspense, magie, il y a tout cela dans ce premier long d'un réa à suivre (et produit par les studio Ghibli)...

[thierry poirier]

Ce soir, ça va être :

La Nouvelle vie de Paul Sneijder

sorti le 8 juin 2016 / 1h 54min / Comédie, Drame

Suite à un rarissime accident, Paul Sneijder ouvre les yeux sur la réalité de sa vie de « cadre supérieur » à Montréal : son travail ne l’intéresse plus, sa femme l’agace et le trompe, ses deux fils le méprisent…Comment continuer à vivre dans ces conditions ?

[blues_frérots]

Ce soir, ça va être :

La Nouvelle vie de Paul Sneijder

sorti le 8 juin 2016 / 1h 54min / Comédie, Drame

Suite à un rarissime accident, Paul Sneijder ouvre les yeux sur la réalité de sa vie de « cadre supérieur » à Montréal : son travail ne l’intéresse plus, sa femme l’agace et le trompe, ses deux fils le méprisent…Comment continuer à vivre dans ces conditions ?

Tu aurais dû rester un peu à Bourgueil dimanche, Wafette l'a passé à 18h à suivre des hommes en noir qui nous ont occupés une partie de l'après-midi Elle dit que c'est une étude de mœurs savoureuse ! Profite bien

[blues_frérots]

L'EFFET AQUATIQUE de Solveig Anspach.
Image

Un film léger et frais porté par deux comédiens plaisant (excellent Samir Guesmi). J'ai plus été touché par son précédent LULU FEMME NUE, avec une Karine Viard impeccable mais L'EFFET AQUATIQUE a ce petit truc de décalé qui fait plaisir à voir.

J'adorais le cinéma offert par cette réalisatrice, quel dommage qu'elle nous ait quittés. J'ai hâte de le voir...

"Lulu femme nue" , en particulier, est une véritable pépite

Amicalement, BF.

[thierry poirier]

Tu aurais dû rester un peu à Bourgueil dimanche, Wafette l'a passé à 18h à suivre des hommes en noir qui nous ont occupés une partie de l'après-midi Elle dit que c'est une étude de moeurs savoureuse ! Profite bien

Ben je sais
j'avais déjà vu la programmation de mon coin et je lui ai demandé son avis.
j'aurais choisi de rester si je n'avais pas eu des passagers qui voulaient voir une partie importante de baballe au pied.

[thierry poirier]

Autre soirée au cinéma et une ambiance plus nerveuse avec l'Outsider réalisé par Christophe Barratier.

Le film relate l'histoire de Jérôme Kerviel, de son embauche à la Société Générale jusqu'à la crise financière de la banque en janvier 2008, où Kerviel est considéré responsable de la perte de 4,8 milliards d'euros.

[Matthieu]

Bonjour,
Vacances scolaires oblige, je me suis farci 2 films avec la p'tite dernière.

D'abord le "Bon Gros Géant" ou BGG. Dernier film de Spielberg. Chiant à mourir, aucune place à l'imagination, ça s'avale comme un bon gros Big Mac, aussi tôt vu, aussi tôt oublié !



L'âge de glace 5, les lois de l'univers.
Enchaînement de gags vus et revus, aucune histoire, gros pot pourri des 4 premiers épisodes.

[iPodz]

Hello !!!

Apres 2/3 semaines de disette et de flemme, j'ai remis le couvert... et mal m'en à pris !!!

SUICIDE SQUAD de David AYERS.


Une sombre bouse, même pas drôle, même pas subversive... Moche et illisible, on nous promet les pires perso mais une fois le film fini, on cherche encore les méchants !!! Aucun enjeux, scénario abscons, certains caractères sont totalement inutiles, un Joker ridicule. Seule Harley reste par moment sympatoche. A oublier...

[blues_frérots]

Salut les copains,

Ben moi, c'était at home ce week-end avec un excellent mix de 007 et Mission Impossible ==>



Et surtout ce soir, le délire absolu, digne de films cultes comme "American College" ou "Un poisson nommé Wanda" ==>



J'en ai encore mal au bide tellement j'ai ri

[David]

On attaque le deuxième gros morceau de l'année après le Tarantino...

THE REVENANT.


"Un bon indien est un indien mort." - Général Philip SHERIDAN.
THE REVENANT est une expérience cinématographique proche de l’extrême, qui vous emmène au plus prés des trappeurs et au cœur de la nature sauvage américaine.
Sauf que cette épreuve laisse au final comme un léger gout de bile dans la bouche...
Comme souvent chez Inàrritu, la forme, quand elle n'est pas entachée de pathos, frôle souvent l'incroyable, touche parfois au sublime. Pas la peine de s'étendre sur ses cadres impec', ses plans séquences de dingue lors de l'attaque du camp ou de l'ultimate fighting avec un grizzly.
Le fond par contre est plus gênant... proclamant plans après plans (tempêtes, ourse, avalanche...) que la nature fait la loi, que c'est elle la plus forte, qu'elle est bien au dessus des hommes (et de leur petites nature justement), le réalisateur rappelle au détour d'une pendaison que "nous sommes tous des sauvages".
Malgré cela, qu'il soit tiraillé par le remord ou par la vengeance, le mort vivant revenant des enfers blancs laissera en fin de compte (et de façon inexplicable) les peaux rouges terminer ses basses œuvres.
Pour Alejandro, certains sauvages le sont plus que d'autres...

Salut Ipodz,
Je viens de terminer ce film et effectivement je trouve que ce que tu décris est juste et la scène avec l'ours est énorme enfin bref j'ai beaucoup aimé
En ce qui concerne la fin la oui c'est un peu étrange mais bon il ne faut pas oublier qu'il a quand même sauvé la vie de la fille de l'indien qui finira par achever son propre ennemi