Gryphon Diablo: ouverture des cartons.
Cet amplificateur intégré Danois de belle gamme (12 150 €, tarif en mai 2013) nous a "tapé" dans l'oreille depuis pas mal de temps; la faute à David Rio, l'importateur de la marque Gryphon en France, qui au travers de sa structure Fusion Acoustic, a le chic pour trouver, choisir et savoir présenter, lors des salons notamment, des marques et appareils dont la qualité de rendu musical sont en tous points conformes à nos critères qualitatifs privilégiés de restitution musicale et sonore.
Fiche produit de l'amplificateur GRYPHON Diablo
Nous recevons donc ce carton, de belle taille, et de poids important (32 kg à la balance).
Ouverture du carton, qui immanquablement contient un autre carton. Protection renforcée oblige. Mais pas seulement:
Listing du contenu, et gants de manipulation ...
... gants griffés à la marque, je vous prie ! Mais je ne vais pas en prendre pour vous dire ce que je vois et pense. (sur la photo, j'ai estompé le numéro de série précisé sur le bon)
Ouverture du dernier carton gigogne.
A l'intérieur, l'appareil (ouf !), et une pochette matelassée
... contenant les accessoires: notice dans un beau classeur cartonné, tube renfermant la télécommande, cordon secteur, et chiffonnette anti-rayures.
Le Diablo est protégé par un polyane épais, et calé comme traditionnellement dans des blocs de mousse amortissante.
J'extraie l'appareil (très lourd, il faut un peu d'habitude et de technique, ou se faire aider pour sortir l'appareil du carton et dégager les protections). On inspecte d'abord les accessoires, puis je reviens sur l'appareil un peu plus loin.
La brochure de présentation, un classeur rigide muni de fiches de présentation et d'explications (en anglais, mais je suis déjà content d'avoir échappé au Danois). La couverture cartonnée est gaufrée à la marque, c'est plutôt agréable et bien vu.
Le tube renfermant la télécommande. Protection simple et efficace là encore.
LA télécommande. Petite barre métallique, plutôt légère. Peut -être trop quand on pense au poids de l'ampli, et par rapport à ses capacités, sa très grande puissance (au moins subjectivement, à l'écoute, puis en testant les capacités d'alimentations d'enceintes parfois difficiles ou gourmandes). Subjectivement, cette télécommande ne "dit" pas tout à fait assez l'appareil qu'elle permet de contrôler.
Section carrée, proposée sur diagonale. En tête de télécommande, les 2 ampoules infra-rouge. Commandes on/off (mise en veille), Mute (coupure du volume), sélecteur d'entrée, réglage du volume.
Comme d'habitude, ne pas envisager de m'empêcher d'aller voir un peu derrière le décor ou sous les jupes. Ici, sous l'appareil, les perforations de ventilation des circuits, qui laissent présager certaines dispositions internes (radiateurs de dispersion thermique des transistors, forme des circuits implantés, position du gros transfo principal, ...). Le caractère double mono des circuits commence à se laisser deviner.
On distingue aussi le film plastique bleu qui protège le polymère de la façade noire de l'appareil neuf.
J'allais oublier: l'interrupteur général de l'appareil: le voyez vous ? Juste à coté du pied en haut à gauche de la photo (sous l'appareil donc). Sans cette précieuse info, "l'appareil y marche pas !"
La face arrière, vue générale. Du simple, de l'efficace, et des gryphons ...
Arrière de l'appareil. On nous explique tout de suite à quoi on a affaire. Mais on n'aurait guère pu douter du principe d'agencement et de circuit ...
Connectique disposée en symétrie sur la face arrière, conforme à la composition double mono, y compris dans l'architecture même des circuits. Et circuits symétriques ("balanced", comme disent nos amis voisins mangeurs de gâteaux à la graisse de mouton).
Messieurs, Mesdames: sur votre gauche, vous distinguez tout d'abord
-l'embase IEC destinée à recevoir le cordon secteur,
-au dessus le fusible,
-juste à droite en bas les 2 gros connecteurs de cables d'enceintes (penser à retirer les bouchons de bananes si vos cables sont équipés de ces connecteurs soudés ou sertis, fils nus préférables si vous avez le choix),
-au dessus: une des 2 sorties sub (niveau de sortie paramétrable par le menu en façade !),
-1 connecteur XLR (l'ampli est en circuit symétriques - balanced- réels):
L'entrée XLR est l'entrée 1 (sur l'afficheur du bandeau de commande en façade),
-les 4 entrées asymétriques RCA,
-1 sortie enregistreur à niveau fixe en connecteur RCA,
-et enfin à droite (en plein centre de l'appareil) une connexion de masse, utile tant pour relier la masse d'un phono, que certaines masses (comme par exemple la tresse de masse des cables d'enceintes Actinote Aria et Sonata).
Toutes les entrées sont nommables par le menu de l'afficheur en façade (indispensable si vous équipez l'appareil d'une carte phono et dédiez une entrée phono)
Chaque amplificateur de son coté, avec ses connexions propres. Et la masse commune, tout simplement.
La face avant, au dégagement du film bleu de protection. Ne cherchez pas l'inter général en façade. Je vous ai déjà dit où il était.
Mise en veille par la télécommande, ou en façade.
Touches tactiles. Attention, il ne faut pas actionner les écritures (sans effet), mais les points blancs situés au dessus d'icelles.
Du costaud ! prévoyez un support qui résiste à du poids.
Affichage simple et efficace. Il faudra qu'on explore les menus de modification d'affichage (nommer les entrées, programmation des niveaux d'entrée et de sorties (sub) si nécessaire, programmation d'une entré by-pass pour l'insertion dans un système multicanal mixte stéréo/multicanal).
Le brossage aluminium de la face supérieure de l'appareil. Présent, mais pas trop voyant.
Bon, il reste à décrire les résultats d'écoutes. Les fonctions sont une chose, les caractéristiques techniques encore une autre, et le comportement en régime musical encore une supplémentaire. Mais pas le moindre, c'est lui qui détermine notre intérêt -ou pas- envers tel ou tel appareil.
Avec le Diablo, nous avons un réel enthousiasme, qui a motivé l'acquisition de ce très bel appareil. Nous avons la chance de bénéficier de nos propres écoutes (avant, et depuis l'acquisition du Diablo), les nombreuses séances d'essais et de tests comparatifs avec plusieurs autres appareils de bonne gamme (et en compagnie d'oreilles exigeantes), l'assurance des choix de l'importateur (David Rio - Fusion Acoustic) qui sait, avec ses appareils, monter des systèmes de présentation de grande qualité musicale tout à fait convaincants, et enfin un client et ami possède depuis pas mal de temps un modèle de Diablo que nous lui avons fourni, et qui nous transmets régulièrement ses retours.
Il nous reste aussi prochainement à ouvrir l'appareil, pour lui implémenter l'excellente carte phono Gryphon qui attend. Là encore, nous ferons photos et compte rendu.
Le Gryphon Diablo est disponible en écoute permanente dans notre salle d'écoute, associé aux convertisseurs haut de gamme Meitner MA-1, et EMM Labs DAC 2X, et plusieurs autres convertisseurs plus accessibles, à partie de tout type de sources (disques sur supports physiques, musique dématérialisée à partir d'ordinateur ou de disque NAS, streaming Qobuz qualité CD, disques vinyles, ...).