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Écoute "déjantée" des enceintes Offrande Signature

-Janvier 2007, écoute des nouvelles Offrande Signature, avec François, dit Fafa, ami et forumeur;

Intervention publiée sur un forum, à la suite de son compte-rendu:
Les écoutes des Offrande Signature en agréable compagnie de Fafa:

Bon, il est temps que j'intervienne.
Fafa a fait un compte-rendu détaillé des écoutes, mais pas mal de choses importantes ont été passées sous silence ; Et il faut que je rétablisse certaines vérités :

Tout d'abord, à l'arrivée je Fafa, j'ai eu droit à 2 grosses déceptions :
-il est venu seul, sans être accompagné par un groupe de ses chères secrétaires, (N.D.L.R: Fafa est enseignant dans une école de secrétariat )
et plus grave :
-il est venu sans Golfinette ! (la mythique voiture de Fafa, une impressionnante Golf millésimée, finition granit !)

Il a bien tenté des compensations :
Les stagiaires ont été remplacées par Ludo, plus tard rejoint par Paull. Je ne sais pas ce que vaut une horde de secrétaires niveau qualité d'écoute, mais avec Ludo et Paull, rien à redire sur ce point. Des oreilles bien faites, avec entre autres pour Ludo des capacités auditives de jeune audiophile prépubère (je loue là sa grande capacité distinctive des hauts aigus, mais coté âge et maturité, Fafa et moi en comparaison semblons encore en culottes courtes) puisque gêné par les fréquences émises par l'écran moniteur servant à modifier le paramétrage du lecteur 3D Lab (lecture SACD 2 ou 5.1, sortie 2 ou 5 HP). Paull n'était pas en reste, troublé lui par le pétillement gazeux du cidre qui parasitait son analyse du rendu des harmoniques générées par le tweeter à ruban.
Fafa et moi, en vieux briscards aux esgourdes rodées au delà du raisonnable, nous attardions plus sur la précision et la définition des images des pochettes de CD.

Coté Golfinette, la tentative de compensation a été lamentable :
Une auto (?) de marque indéterminée, rongée par les excès, qui aurait échoué à un précontrôle technique complaisant réalisé par un tétraplégique au fin fond du Béloutchistan oriental. (que les Béloutchistanais orientaux qui seraient meurtris dans leur fierté nationale me relisent bien : j'ai bien parlé du Béloutchistan occidental).
A oublier donc, mais ma déconvenue fut grande.

Les écoutes. Puisque c'est bien de cela qu'il s'agissait.

J'attaque tout de suite avec un enregistrement emblématique de ma collection personnelle :
Dorothée et les Musclés, concert à Bercy en juillet 1978.
Au bout de quelques secondes à peine, c'est la folie dans la salle d'écoute : nous frappons dans nos mains, chantons à tue tête, et les clameurs enfantines de Bercy se mêlent avec un réalisme saisissant à nos vociférations et nos mâles éructations . C'est le délire, et seule la configurations de la salle (voir les photos de Paull) (N.D.L.R.: notre précédente salle d'écoute avait un plafond rampant descendant assez bas) a tôt fait de nous retenir de nous lever constamment pour accompagner notre égérie et ses souteneurs.

On enchaîne sans transition avec une version débridée de la 27° variation en fa dièse mineur de « Bonne nuit les petits », avec Evgueni Mikhaïl Roustlov à la cithare congolaise, enregistré au Concertgebow d'Amterdam en juillet 1998, soit, comme vous le savez, après son opération de la 2° phalange de l'auriculaire gauche. Là encore, l'enthousiasme est à son comble, on est tous sous le charme, les larmes nous viennent aux yeux.

Après, on se rabat sur du conventionnel, procédure professionnelle oblige. Du piano de concert, de la viole de gambe, des concerts acoustiques et symphoniques, des percussions, des enregistrements avec des rendus particuliers et bien distincts d'acoustiques de salle d'enregistrements, de spatialisation, des voix, et toute une palette de caractéristiques marquantes.

Au final, l'alternative était simple. Si Fafa voulait éviter d'avoir à ingurgiter de force le cidre proposé, et devant son obstination à refuser s'il voulait enfin pouvoir s'échapper de l'auditorium, il devrait tomber sous le charme d'une enceinte. C'est au bout de 5H30 qu'il craqua enfin, raison pour laquelle il déclare depuis son enthousiasme.
Nous attendons donc qu'il concrétise son engagement, sinon le gavage au cidre brut tient toujours. Voilà comment on conquiert de haute lutte des adeptes d'une philosophie sonore de qualité largement reconnue, en toute impartialité et neutralité.

De mon coté, en contrepartie, je suis obligé d'admettre publiquement la qualité des ses électroniques Nad sur ses enceintes.
Donc, les Offrande Signature sont extraordinaires. Mon conseil : Vérifier la compatibilité des associations pour obtenir le meilleur de cette enceinte, le résultat en vaut très largement la peine. Pour certains aspects, en plus des habituelles qualités JMR, elle a des talents que je n'avais jamais expérimenté auparavant.

Je ne convaincrai personne ici sur l'intérêt et le plaisir des écoutes partagées, chacun sait ce qu'il en est.
Pour moi, une soirée agréable et instructive, j'ai juste le regret de n'avoir pu dîner ensemble, faute de temps (pour la préparation, emploi du temps oblige, et pour le repas, celà aurait écourté les écoutes). Dommage, une canette aux pommes sauce au miel et vinaigre de cidre, recette Robuchon, nous tendait ses petits pilons du fond du frigo. (la musique n'empêche pas de cuisiner, mais quand y a pas de temps, ya pas de temps!)

Merci à Fafa, j'ai pu découvrir les bienfaits de ses Nad, et avancer dans la connaissance de ces nouvelles enceintes, et à Ludo et Paull, pour leurs écoutes et avis sensibles et précis.

A bientôt,
Xavier