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Lecteurs réseau 3D Lab Nano: quelles connexions numériques choisir ou privilégier ?

Les lecteurs réseau 3D Lab sont des appareils développés avec un positionnement résolument haut de gamme sur la partie technique, et un positionnement tarifaire qui est, lui, très agressif dans l'univers des grands lecteurs réseau (sous les 2000 €).

La barre du rapport qualité prix est placée très haut, et le rendu époustoufle régulièrement ceux qui viennent en faire l'écoute. Pas simple d'obtenir un niveau qualitatif équivalent en lecture de CD ou en lecture via ordinateurs, même en choisissant soigneusement ses appareils, cables, réglages et optimisations logicielles.

Il y a 2 propositions  de lecteurs réseau 3D Lab: celui avec convertisseur DAC, le Nano Player, qui se suffit à lui même comme source à raccorder directement à un amplificateur, et celui sans DAC, le Nano Transport, qui doit être relié à un DAC externe.

L'objet de cet article est de préciser le type de sorties numériques du Nano Transport, et les spécificités de chaque type de sortie, pour choisir et s'équiper en meilleure connaissance de cause:

3D-Lab-Nano-Transport-lecteur-reseau-DSDOn voit ici les connexions du lecteur réseau 3D Lab Nano Transport:

On laisse de coté l'entrée Network filaire (à privilégier, mais si nécessaire transformable en entrée WiFi par adjonction d'une borne Wifi), et l'entrée Word-Clock (qui sert à synchroniser les horloges dans le cas d'installations très spécifiques, fonction qui sera utilisable sur les DAC 3D Lab au dessus du Nano DAC de la marque -encore nommés Titanium et Millenium à ce jour).

On s'intéresse plus particulièrement aux sorties numériques:

-1 connecteur HDMI, configuré en bus propriétaire, offrant une connexion I2S et DSD vers les DAC 3D Lab (lesquels sont progressivement équipés de cette connexion propriétaire),
-1 sortie optique Toslink,
-1 sortie AES-EBU sous connecteur XLR,
-2 sorties SPdif (même signal de sortie, même si les 2 connecteurs sont différents).

La question légitime et logique: quel intérêt particulier ou spécifique pour telle ou telle sortie, dès qu'il y a le choix entrées de DAC, voire pour choisir tel ou tel DAC aussi sur le critère des entrées numériques disponibles ?

Je vous remercie pour cette question ...

Dans l'ordre croissant qualitatif, nous avons:
-optique (Toslink). Avantage: faible coût, surtout en grande longueurs, qui ne dégradent pas le signal, mais inconvénient: moins bonne qualité de transmission (par rapport aux autres systèmes). Présence de système de codage/décodage électrique/optique et optique/électrique.
-SPdif (Sony-Philips Digital Interface )= signal monophase, d'amplitude 0,5 V
-AES-EBU: signal symétrique +/- 5 V, soit 10V d'amplitude.

Optique, SPdif et AES-EBU contiennent un transmitter et un receiver, interfaces qui peuvent générer du jitter. Ce qui n'est pas le cas de l'I2S-I2S: signal +/- 3,5V, amplitude 7V. L'intéressant est que le signal d'horloge est séparé du DATA, et les informations D/G sont elles aussi séparées l'une de l'autre.  Ce signal I2S est bien supérieur qualitativement que tous les autres, car il n'y a pas de soucis de pertes de synchronisation, qui n'est faite qu'à l'arrivée. On évite ainsi l'apparition de jitter par ce mode de transmission, et on diminue aussi très fortement la sensibilité à la qualité des cables.

La connectique propriétaire HDMI de ce lecteur réseau sert aussi à véhiculer le signal DSD en mode natif (en plus de l'I2S donc), pour attaquer les convertisseurs de la marque, toujours en mode natif jusqu'à la conversion finale, sans passer en PCM.

Pour résumer: les modes de connexion numérique entre le Nano Transport et le DAC seront, dans l'ordre décroissant de performance:
-I2S (et le DSD direct) sous connecteur HDMI vers les DAC 3D Lab,
et vers tout DAC:
-AES-EBU sous connecteur XLR,
-SPdif sous connecteur RCA,
-optique sous connecteur TosLink.