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Phono, vinyl, LP: le retour ?

Nous avons fait ces jours derniers quelques tests, mises en oeuvres, écoutes de platines phono, cellules et préamplis. Ces technologies déjà bien anciennes ont manifestement un caractère particulier, et ne peuvent résolument être balayés d'un revers de main, sacrifiés sur l'autel de l'ère numérique.

Evidemment, on connait le vinyl, on l'a pratiqué il y a des années bien (trop) lointaines. Qu'a-t-il à nous dire aujourd'hui, comment se comporte-t-il face aux outils numériques sur lequel on a souvent projeté une image de perfection (démentie par les infinies variétés de comportements et de rendus musicaux possibles avec la mise en oeuvre de systèmes purement numériques) ?

Et bien après ces quelques expérimentations fructueuses, menées avec mon comparse maître le la Toile, nous avons eu bien des plaisirs.

-tout d'abord, quand le système est à peu près au point et réglé, le sentiment de magie, en constatant que le rendu sonore et musical proposé tient à un sillon sinueux et accidenté, gravé dans un bout de plastique, et parcouru par une pointe fine. Un fort sentiment d'irréalisme, quand se dressent alors devant nous les musiciens, les salles, toute l'architecture spatiale des sons, et l'éventail des palettes timbrales des instruments, avec un sentiment de présence très puissant.

-fort sentiment de puissance aussi à constater que la réussite de la retranscription est directement liée au choix des matériels, et au bon aboutissement de leur mise en oeuvre. Le sentiment de puissance est procuré par le lien direct entre la compréhension des systèmes, aboutissant à leur bonne mise en oeuvre, quand elle trouve son résultat qualitatif dans le rendu accessible. Car sans optimisation aboutie, on peut facilement passer à coté de l'intérêt du vinyl.

-découverte de l'impact immédiat des choix des maillons de système d'une part, et de leur association d'autre part. Il nous a semblé que les variations qualitatives étaient plus fortes qu'en systèmes purement numériques. Cela peut varier du choix de la platine, du bras, de la cellule, au choix du pré phono, de son adéquation avec l'amplification, et aussi (et surtout) aux cables, qui nous ont fait quelques surprises (et frayeurs). La variabilité des rendus liés aux choix des pré-phono est elle aussi importante, bien plus impactant sur la qualité et la typologie de rendu que le choix d'un convertisseur par exemple. Et je ne détaille pas les réglages de cellule, de bras, .... Pas compliqué dès qu'on a pris la peine de se renseigner, mais indispensable.

Indications, impressions, photos et autres à venir prochainement.