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Salon Haute Fidélité 9 et 10 novembre 2013

Le salon Haute Fidélité 2013 vient de fermer ses portes.

Salon Haute Fidélité 2013C'est fini, plié, remballé; les matériels et systèmes sont repartis, reste le souvenir des écoutes, des découvertes, des rencontres.

Que retirer de cette édition ? Pour évoquer ces moments, retrouver les informations et les rencontres, je redéroule le fil proposé par les photos prises lors de ces 2 jours.

Salon Haute Fidélité 2013Le site: l'Hotel Marriott, ex St Jacques, à 2 pas de la place Denfert à Paris.

Météo d’automne, plutôt pluvieuse.
Allez, on entre ...
Vers 10h30, peu de temps après l'ouverture du salon, une bonne file d'attente est déjà déployée sur plusieurs longueurs de hall d’entrée. Devant apporter des cables à un exposant, et n'ayant pas que ça à faire (je plaisante), je m'adresse directement aux personnes de la revue Haute Fidélité qui délivrent le sésame, le plan du salon, en échange des cartes d'entrée (invitations, carte d’accès récupéré dans la revue), ou règlement du prix d’entrée. Je fais valoir ma qualité de professionnel (qui intéresse toujours les revues), je laisse mes coordonnées (idem), et je file déposer les cables Analysis (au stand Jazzy-Bird, niveau bas, vente de CD, vinyls, cables et accessoires).

Les espaces d'exposition:

3 niveaux.
Niveau bas: grand hall, distribuant 10 salles.
Niveau intermédiaire et niveau haut, halls tordus distribuant 6 à 7 salles plus petites.

Salon Haute Fidélité 2013Stands statiques dans les halls desservants les salles d'écoute

Il y a du monde, beaucoup plus le samedi que le dimanche, pas que des hommes, et de toutes les tranches d’âge. Certaines salles seront pleines, à ne pas pouvoir fermer les portes, d’autres plutôt bien remplies durant toute la durée du salon, et d’autres de véritables pièces à courants d’air, les personnes restant peu de temps, pour de justes raisons : écoutes peu intéressantes, voire calamiteuses.

L’acoustique :

Les salons en général, et ces salles en particulier ne sont pas faciles: les salles d’écoute sont délimitées sur 1, 2 ou 3 cotés par des cloisons amovibles constituées de grands panneaux suspendus, permettant de moduler les salles selon les évènements, mais compliquant les écoutes:
- mauvaise isolation entre les salles
- et résonances parasites à tour de bras.

Les exposants s'organisent entre voisins, alternant entre eux les écoutes/pas de musiques par demi-heures. Bien sûr, le niveau de bruit de fond est élevé, on tache de fermer les portes des salles durant les écoutes pour limiter le bruit ambiant.

Dans ces conditions acoustique spécifiques (je veux dire bien éloignées des conditions d’écoutes domestiques dans lesquelles évolueront les systèmes et appareils acquis par les particuliers), les présentateurs s’en tirent bien différemment :
-il y a ceux qui s’en sortent, en toutes conditions, sans traitements acoustiques et numériques, et sur la durée, depuis pas mal de participations aux salons,
-il y a ceux qui ne s’en sortent pas du tout, depuis des années, avec ou sans traitements acoustiques et numériques,
-il y a ceux qui pratiquent des traitements acoustiques, plus ou moins légers,
-et enfin ceux qui pratiquent des traitements numériques, en externe -large représentation des systèmes Trinnov- et en interne (systèmes DSP embarqués dans des systèmes actifs), et s’en sortent plus ou moins bien.

On va voir sur pièces ces différents types d’écoutes.

Aspects généraux des écoutes et des systèmes présentés:

-niveaux d’écoutes: d’une manière générale, fort heureusement cette année, ce n’est pas le level war, pas de niveaux sonores trop exagérés. Forts niveaux parfois, mais moins dantesques que lors d’éditions précédentes.
-peu de systèmes multicanaux : 2 à ma connaissance, Yamaha, et Trinnov, et encore, alternés avec de la stéréo.  Tout le reste est en stéréo, pas ou peu de home-cinema, priorité à la musique, et systèmes résolument domestiques (contrairement à certains systèmes multicanaux d’autres éditions et autres salons)
-constante des sources dématérialisées, cette fois entrées dans les mœurs des structures exposantes, par la force des choses quand les marques proposent des systèmes et appareils faisant appel spécifiquement à la musique dématérialisée, par réalisme de marché parce que cet usage est désormais bien installé, et en cours d’évolution, mais parfois des salles et des présentations faisant l’impasse sur ces sources et usages. Par contre, rien de révolutionnaire, pas de nouvelle technologie spécifique, peu d’appareils nouveaux, à part quelques streamers, peu nombreux.
-par contre, on ne peut pas passer à coté de la quasi omni-présence du vinyle: une forte progression donc dans les salles d’écoute, compris sur des systèmes modestes ou milieu de gamme, alors que pour les éditions précédentes, le vinyle signait majoritairement des installations ou appareils prestigieux. Et les platines n’étaient pas là pour faire tapisserie, beaucoup d’entre elles ont fonctionné régulièrement.

Qualité générale des présentations de cette édition

-plein de présentations réussies à très réussies, plus que d’ordinaire il me semble,
-et grande proportion de systèmes domestiques « courants », par oppositions aux grosses pétoires hors de prix et un brin ésotériques que l’on rencontre souvent sur les salons et assez rarement chez le particulier amateur de musique.

Parcourons ensemble quelques salles.

Si ça ne dérange pas trop, je fais la visite en commençant par les marques qui concernent directement Enceintes et Musiques, procédure qui suit (par hasard bien sûr) le déroulement temporel de mon passage au salon.

Etage du milieu.

Swissonor / 3D Lab / Leedh

Les électroniques 3D Lab (Charles Henry Delaleu) partagent une salle plutôt grande avec Connemara (et Edgar Morineau, grand animateur des écoutes), les électroniques et enceintes Swissonor, et les enceintes Leedh (en présence de Gilles Millot).

Leedh Swissonor 3D Lab salon HiFi 2013Lecteur réseau 3D Lab Nano Network, électroniques à tubes et enceinte Swissonor, électroniques numériques 3D Lab, et les étonnantes enceintes Leedh de Gilles Millot

3D Lab Nano Network salon HiFi 2013Lecteur réseau 3D Lab Nano, DAC/préampli et lecteur universel (et réseau) 3D Lab, préampli à tubes Swissonor

DSC_6414Platine Swissonor maison sur base Thorens. Au dessous, le routeur du système réseau. Et à coté, des coupelles qui m'ont intrigué. Quoi, pour quoi ? j'ai finalement élucidé ce petit mystère: ce sont les grilles de protection des HP des enceintes Leedh.

Charles Henry Delaleu 3D Lab salon HiFi 2013Charles Henry Delaleu (3D Lab) présente les spécificités de son lecteur réseau 3D Lab Nano Network, et l'ensemble de la nouvelle gamme Nano.

Gilles Millot Leedh salon HiFi 2013Gilles Millot, créateur des enceintes Leedh, ne dit rien. (c'est normal). Ses enceintes continuent à nous surprendre et à susciter notre intérêt.

Je prends alors des nouvelles de la nouvelle gamme 3D Lab Nano. Nouvelles pas très bonnes (selon mes attentes): c'est la configuration munichoise qui est présentée; le lecteur réseau Nano Network en écoute, les autres appareils de la gamme Nano sont présentés sous forme de maquettes grandeur. Et oui, il faudra attendre un peu plus que prévu initialement pour se mettre sous la dent et à l’oreille les nouveaux appareils Nano. Je m’attendais à la présence du Nano DAC, qui avec son entrée USB performante, son DAC Master et son préampli casque de compétition, et DSD friend en mode natif, le tout sous les 1300 €, me semble bigrement intéressant; Plusieurs de mes clients l’attendent, autre raison de mon impatience. C’est le lecteur réseau Nano Network qui paraitra en premier, avec le Nano Network player (le même avec un DAC interne), dans quelques semaines maintenant. Le Nano DAC devrait suivre ensuite (je l’espère en tout cas), puis les préamplis et amplis. Le tout en appareils demi format (la moitié de la largeur d’un appareil standard), en finition silver. Voir la présentation de la gamme Nano (lien).

Bon, et les écoutes ?

Ah, oui, les écoutes.
Présentation mixée de source phono (les modèles de platine Clear-Audio upgradés par Swissonor, de source CD (drive 3D Lab) et de source réseau (3D Lab Nano Network) récupérant des fichiers de 16/44 jusqu’à DSD, pilotés par tablette, envoyés sur DAC 3D Lab Millenium, préampli à tubes Swissonor, amplis de puissance en blocs 3D Lab Millenium, vers des enceintes Swissonor (haut rendement, gros HP coaxiaux avec tweeter à pavillon) ou Leedh (pas la même mayonnaise, tant à la vue qu’à l’oreille), grand écart entre des enceintes à haut rendement et du très bas rendement.

Le lecteur réseau 3D Lab Nano

Explications du lecteur réseau 3D Lab par Charles Henry Delaleu, un grand nom de la Hi-Fi française, qui a dans le temps commis des ouvrages référence sur la réalisation de certains matériels Hi-Fi. Pour ce Nano Network, quelques mots, je vous la fait courte :
-le Nano Network est une électronique ultra simplifiée, mono tâche, ce qui la distingue des ordinateurs pollués par leurs fonctions multitâches. Le rapport signal bruit peut alors atteindre, paraît-il, les 140 dB là où les ordis plafonnent à 110 dB,
-la bête fonctionne en réseau filaire prioritairement pour limiter le risque de coupures, mais il est possible de lui adjoindre un système Wifi pour moins de 50 €. Il peut récupérer des fichiers importants sans aucun souci,
-il travaille le DSD en natif, y compris pour la partie DAC en composant interne au Nano Network Player ou en Nano Network + Nano DAC externe,
-il est open source pour son exploitation et sa gestion, on peut le gérer avec le logiciel de son choix, à télécharger (de gratuit à quelques euros), ce qui le rend peu sensible aux limitations et bugs des systèmes fermés des nombreuses propositions actuelles de systèmes de streaming réseau.

On a pu entendre des fichiers DSD (notamment issus d’enregistrements SACD), ça marche du feu de Dieu !

Les écoutes: perso, j’ai préféré les écoutes sur enceintes Leedh de Gilles Millot, et j’ai été moins emballé par les grosses Swissonor, qui pour moi proposent un rendu qui date un peu, manquant (à mon goût) de transparence, de détails, de neutralité, de rapidité d’attaque des sons. Les Leedh ont encore fait du très beau boulot, que ce soit avec les électroniques 3D Lab ou les appareils à tubes Swissonor, et que ce soit sur source vinyl, CD ou réseau. Ces écoutes Leedh font partie de mes très belles écoutes de ce salon, une fois de plus; oubliez les écoutes au salon Spat de septembre sur les Devialet, pas réussies (incompatibilité apparemment), pensez plutôt à toutes les autres écoutes des derniers salons : Van Medevoort en 2012, Neodio et AVM en septembre, …

A noter: la salle, de belle taille, a été très remplie à chaque écoute. Les successions de systèmes, la variété des sources, les rendus différents, avec de vraies pointes qualitatives sur certaines compositions ont intéressé pas mal de visiteurs.

Salle Atoll:

Les électroniques normandes, drivées par Emmanuel et Stéphane Dubreuil :
Présentation officielle du nouveau préampli/DAC casque, le Atoll HD 100 (lien).

Atoll HD100 - préampli casque Salon Hifi 2013Atoll HD100, le nouveau préampli casque de la marque normande

Présentation statique, pas de possibilité d’écoute, c'est encore trop frais (premier assemblage de présérie juste avant le salon); on suit cet appareil de près (j’ai commandé un modèle pour écoutes et démo, disponibilité courant décembre à priori). Ecoutes menées sur lecteur réseau ST200, sans problème technique sur cette source. Par contre, dans un premier temps, grosse déception pour les enceintes Tune-Audio associées aux électroniques haut de gamme de la marque, la série 400. Les écoutes du samedi n’étaient pas bonnes du tout (à mes oreilles). Pas catastrophiques, mais pas bonnes. J’en cause aux Frères. Heureusement, le lendemain (le dimanche), ça allait franchement mieux. Problème technique résolu entre temps à ce qu’il semble. Pour ceux qui ont écouté le samedi et pas aimé, oubliez vos écoutes. Les auditeurs du dimanche (ben si, on peut les appeler comme ça !) auront eu droit, eux, à des écoutes plus satisfaisantes, et correspondant réellement à ces enceintes grecques Tune Audio, et aux appareils Atoll de la gamme 400.

Atoll-série-400-Salon-Hifi-2013La série 400 d'Atoll: IN 400, PR 400 et 2 AM 400, sur source CD 400 et lecteur réseau ST 200, et enceintes Tune-Audio; cables Absolue Création

Pensez à venir bientôt écouter le nouveau préampli casque, équipé d’un bon convertisseur, et qui peut aussi servir de base pour un petit système Hi-Fi très performant, et compatible musique dématérialisée, en lui adjoignant simplement un ampli de puissance.

J'oubliais: nous distribuons Atoll: nombreux appareils en écoute permanente, en CD, musique dématérialisée, vinyle, en stéréo et en multicanal musical et cinéma

Salle Octave – Kelinac

Ronan Stenfort qui distribue la marque Allemande Octave en France, et est aussi revendeur de la marque d’enceintes Kelinac dans son magasin Elecson (à 2 pas de la gare de Lyon à Paris), magasin nouvellement réaménagé de très belle manière, avec de belles prestations acoustiques,

Ronan Stenfort (Elecson KLS et distributeur des électroniques Octave) salon HiFi 2013Ronan Stenfort (Elecson) et enceinte Kelinac (désolé Ronan, l'appareil photo a préféré faire la mise au point sur les belles enceintes ... C'est pas ma faute, j'le jure !)

Ronan donc (je reprends mon souffle) nous a concocté un système simple et très complet: source CD PS Audio, source vinyle à base de Pro-ject, préampli phono de course Octave, ampli Octave, câbles Viard Audio Design (en présence du fabricant), enceintes Kelinac (en présence de leur concepteur); Et présentation statique d'autres appareils et produits des marques précitées.

Octave-PS-Audio-Project-salon-Hifi-2013-Régénérateur secteur et source CD PS Audio, ampli Octave V 80, pré phono Octave, Black Box et Super Black Box alims externes, platine phono à base d'éléments Pro-ject

Octave - Viard Audio-Salon HiFi 2013Amplis Octave, et cables Viard Audio en présentation statique

Aux dires de nombreux visiteurs, cette salle a permis d'entendre des systèmes "normaux", proposant de beaux rendus musicaux, équilibrés, très éloignés des nombreux équipements hyperboliques dans leurs tarifs, leurs encombrements, leurs incongruités stylistique pour des intérieurs domestiques.

Octave-amplis-à-tubes-salon-HiFi-2013Kakemono Octave. J'aime ! Ca pourrait être la profession de foi d'Enceintes et Musiques, si c'était exprimé dans la langue de Montaigne, Vialatte, ou autre, enfin une parladure civilisée, quoi ...

Enceintes et Musiques distribue les électroniques Octave, et les régénérateurs secteur PS Audio (plusieurs appareils Octave et PS Audio en démo permanente dans notre salle d'écoute).

PE Léon et Helixir

C'est une salle qui a rencontré un beau succès durant tout le week-end, avec souvent des difficultés pour entrer ou fermer la porte, à cause de l'affluence.

PEL-Maestral-Pierre-Etienne-Leon-Salon-HiFi-2013 Helixir audioEnceintes PEL Maestral dernière mouture, électroniques Helixir Audio

Pierre-Etienne Léon présente 2 modèles d'enceintes: la nouvelle Kantor S3, qui remplace (très avantageusement) la S2, et une nouvelle mouture des Maestral (Maestraux ? non, j'exagère ...), qui a bien profité elle aussi de quelques ajustements bienvenus (permettant notamment de mieux et plus explorer le haut de spectre, donnant accès à l'expression de plus de micro-détails et de subtilités).

PEL-Kantor-S3-Pierre-Etienne-Leon-Salon-HiFi-2013 Helixir audio

Les nouvelles enceintes PEL Kantor S3. Elles remplacent les Kantor S2 (audacieuse ascension nominale ). Belle progression entre ces modèles S2 et S3

Des nouvelles sympathiques à venir sur ces enceintes, et cette marque, d'ici quelques jours: restez connectés ...

 Pierre-Etienne-Leon-Salon-HiFi-2013 Christian Catauro

Pierre-Etienne Leon  (PEL, en personne) et Christian Catauro (Helixir Audio)
L'air rigolard de Pierre-Etienne, c'est son naturel.

Pierre-Etienne cornaque un jeune créateur. Enfin, jeune ... la quarantaine passée, mais première présentation publique de ces nouvelles électroniques, Helixir Audio, par Christian Catauro, marseillais ancien ingé. technique chez Helios. Belle réussite technique d'un ensemble DAC - préampli - ampli, avec boitier USB capable de traiter le DSD natif, et source CD maison (Stargate) non commercialisée. L'ensemble complet des trois électroniques (convertisseur HRDDAC + préamplificateur DCSP + amplificateur HPLSD), pour donner une idée, est à 17.000 €.

Le mariage de ces électroniques avec les PEL est efficace. Nous connaissons bien ces électroniques pour les avoir eu dans notre salle d'écoute pour évaluations pendant plusieurs semaines l'an dernier. Les derniers petits points relevés alors ont été revus, le système fonctionne avec cohérence, et le HRDAC nous semble très performant. Une pensée sympathique à Stéphane Catauro (frère de .), qui enseigne la guitare classique dans 2 conservatoires d'ile de France, pour ses sélections de musiques, pour nous avoir proposé de belles séances d'écoutes, tout en finesse.
A voir comment cette nouvelle marque va se positionner, s'implanter, se déployer.

Qobuz

 Qobuz-salon-HiFi-2013Qobuz dans la zone de présentation statique. Pas si statique que ça: démos et présentation des interfaces écran, écoutes aux casques, offre d'essai fichiers HD cadeau (il faut que je pense à vous transmettre ces codes d'essai d'1 mois de streaming qualité CD et l'album HD offert par Qobuz)

Qobuz, la petite bête qui monte: première entreprise mondiale proposant de la musique en ligne de qualité, en téléchargement qualité CD et Master haute définition, et en streaming qualité CD. La marque française se développe depuis quelques semaines à l'international, avec toujours une présentation et un contenu éditorial riche, de qualité, unique au monde là encore: iTunes, Deezer, Spotifi et autres n'ont pas d'équipes éditoriales aussi importantes. Qobuz est présent dans la zone des présentations statiques, dans un hall desservant plusieurs salles d'écoute, mais propose des écoutes casques, pour découvrir les services, les prestations, les interfaces sur écrans.

En vrac:

Les écoutes que nous avons remarquées, parmi celles sur lesquelles nous avons jeté une oreille curieuse:

Goldmund

Goldmund participe chaque année à ce salon. Mais cette année, présentation d'un nouveau système actif haut de gamme, comprenant des enceintes à 2 voies et 3 HP, dans 1 seul volume d'enceinte (par canal), et alimentation de ces enceintes par préampli comprenant les systèmes de filtrage numérique et de DSP, qui transmettent par le biais d'amplis stéréo le signal numérique filtré de chaque voie. Résultat très enthousiasmant, musique précise, délicate, très maîtrisée (dans le bon sens du terme), mais prix à l'avenant (65 000 € l'ensemble)

Goldmund-salon-HiFi-2013Les nouvelles enceintes actives Goldmund. Reprise de descente de charge sur pivot, enceinte active 2 voies,

Goldmund-salon-HiFi-2013filtrage numérique (embarqué dans le préampli distant).

Nagra

La revue Haute Fidélité nous avait alléchés dans son numéro de pré-salon, avec le nouveau DAC Nagra, le HD DAC, annoncé comme "le meilleur du monde" (avec il est vrai un point d'interrogation).

Nagra-HD-DAC-salon-HiFi-2013Présentation du nouveau DAC Nagra. Fait-ce rêver ? Me passionne-je ? "Enthousiasmemons" nous ?

Déception pour sa présentation: l'appareil n'est pas vraiment mis en valeur, ni par sa présentation, ni par son signalement, et encore moins par les écoutes: les appareils associés, la salle et la mise en oeuvre n'ont à aucun moment permis de juger de l'intérêt particulier de l'appareil. Peut-être est-ce un peu tôt: l'appareil arrive tout frais des ateliers Nagra, son développement est en phase finale, et en démarrage de fabrications série (une 2° série de 50 pièces viendrait d'être mise en route).

Nagra-HD-DAC-salon-Hifi-2013Nagra HD DAC (sur tablette de découplage de la marque)

Nagra-HD-DAC-salon-Hifi-2013Vue "postérieure" (vue intéressante et informative, comme bien souvent ...)

Nagra-HD-DAC-salon-Hifi-2013Le bloc d'alim externe, commun à plusieurs appareils de la marque (il fait partie du "pack" HD DAC)

Nagra-HD-DAC-salon-Hifi-2013et sa vue de derrière.

Nous avons néanmoins pu photographier l'intérieur de ce modèle de pré-série, grâce à l'amabilité du présentateur.

Nagra-HD-DAC-salon-HiFi-2013Vue de l'intérieur. Il s'agit du proto: manquent notamment sur la photo le cylindre de blindage du tube en Mu-métal, et quelques petites choses que j'ai oubliées ...

Présence dans cette salle d'électroniques Playback Design, réalisées par Andreas Koch, la personne qui a participé et transmis nombre de ses connaissances en matière de conversion pour la réalisation de ce DAC hors normes dont le prix n'est pas encore établi, aux alentours de 20 000 €.

Promenades sonores

Devialet

Une fois encore, grosse déception pour cette présentation. Salle agencée de manière classieuse, ambiance typée grosse agence de com., pour nous avertir en grand large sur fond blanc que "tout le monde aura un jour un Devialet"; une pré-salle mangeant les 2/3 de l'espace disponible pour présenter comme des bijoux, en vitrines individuelles et en statique, les différentes versions de 4 appareils qui se ressemblent comme 2 gouttes d'eau, et les écoutes ramassées en fond de salle, non protégées des discussions de l'espace précédent. Écoutes résolument non musicales, à un point vraiment étonnant, qui rend perplexe. Pourquoi avoir résolument évité de soigner la qualité sonore ?

(photos à retrouver, bientôt publiées ici)

La salle propose plus une mise en scène pour un cocktail de présentation de produit, et l'écoute est au degré 0 de qualité. C'est pincé, uniquement dans le haut du spectre, tout raide, numérique dans le mauvais sens du terme: rappelant les excès des premiers appareils numériques. Même les enceintes (les "petites" colonnes de Magico) semblent n'avoir été choisies que pour la connotation bling-bling induite par leur tarif, leurs qualités sonores réelles sont loin d'être effleurées par les électroniques et la mise en oeuvre.

Croirait-on à un ratage isolé ? peu de risque, l'ambiance était la même au précédent salon de la SPAT en septembre, où les Devialet n'avaient réussi qu'à dénaturer la transparence, le naturel, les timbres puissants et subtils des enceintes Leedh qui leur étaient associées.

La nouvelle gamme Devialet, plus accessible que les premiers modèles, tourne résolument le dos à l'essence même de la musique. Reste le design, bien cher payé, et la compacité, anecdotique, pour qui a la musique vraiment au cœur.

D'expérience intéressante, prometteuse avec ses premiers modèles haut de gamme, l'aventure Devialet semble virer au fiasco programmé, après la montée importante en capital par tour de table prestigieux, très inhabituel dans ce secteur, qui accouche d'un objet et d'une communication tape à l'oeil, et qui tourne résolument le dos à la fonction première de ce type d'appareil, bien faire entendre de la musique. Le discours néo-"Rolexien" et "Séguélesque" reste assez en phase avec le type de présentation, qui n'a pas compris le public de ces salons. Il faut vite que Devialet retourne à ses pages produits trendy des revues mondaines, tant que de vraies oreilles ne se seront pas sérieusement penché sur l'indigence de la restitution proposée par ces nouveaux appareils, qui n'ont de brillant que le vernis clinquant du capot.

Trinnov

Le fabricant Français d'électroniques embarquant des systèmes sophistiqués de corrections numériques reprend la même salle que l'an passé, avec des résultats sonores bien différents. Système stéréo sur enceintes B&W 800 D, et quadriphonique avec des enceintes 802D. Amplification de puissance Electrocompaniet.

Trinnov-B&W-ElectrocompagnetEnceintes B&W 800D, blocs mono Electrocompaniet, système Trinnov Amethyst nouvelle génération

Trinnov-B&W-ElectrocompagnetIntéressantes écoutes du système Amethyst, alternant les écoutes "nature", et les écoutes avec système de correction numérique enclenché. Un bon point, la correction choisie (au moment de mes écoutes) est une correction légère. Mais efficace et bienvenue.
Par contre, je reste, comme toujours, sur ma faim, pour les mêmes raisons que l'an dernier: le système de départ, tout comme l'an dernier, souffre de défauts importants. Ici, point de griefs contre les enceintes, plus efficaces musicalement que celles de l'an passé à mes oreilles mais contre les amplis de puissance: je ne leur trouve aucune rapidité d'établissement des notes, c'est mou. Les BW sont complètement dénaturées. Les enceintes et électroniques Electrocompaniet présentées dans une salle voisine soufrent des mêmes défauts: pas d'attaques franches, un bas de spectre éteint, voire même absent sur le système tout Electrocompaniet. Du coup, chez Trinnov avec correction, c'est plus l'électronique qui est compensée que la salle elle-même: avec la correction, les enceintes retrouvent enfin des attaques incisives quand nécessaire, des vraies attaques de cordes et de percussion, des timbres d'instruments moins dénaturés. Le système de correction active Trinnov fait très bien son travail. Mais il aurait été plus efficace, pour un tel système domestique d'écoute, de choisir un ensemble ne souffrant pas de tels défauts. L'addition BW - Electrocompagnet - Amethyst de Trinnov est assez élevée, nul doute qu'en sélectionnant mieux l'amplification le résultat n'en aurait été que meilleur, y compris avant correction, et que l'on aurait été plus à même d'envisager un début de correction d'acoustique de salle non entaché de nécessité de redonner des valeurs normales à l'amplification.

J'ai eu la chance et le plaisir d'avoir un expérience du système Trinnov dans la salle d'écoute Enceintes et Musiques. Le procédé peut faire de belles choses quand utilisé avec délicatesse et modération, ce qui a été le cas lors de ce salon. Mon reproche va aux piètres performances de l'amplification de puissance, qui dénaturait les enceintes dès le départ. Le Trinnov a parfaitement démontré ses capacités à reprendre (compenser, plus que corriger totalement) nombre de défauts de l'électronique, sauf que ça n'est pas sa fonction de base. Il vaut toujours mieux partir de bases matérielles saines, puis en cas de problèmes acoustiques chercher à traiter en priorité par des moyens acoustiques, la correction numérique ne devant, selon moi, être utilisée qu'avec parcimonie, en dernier recours; parce que l'intervention sur le signal ne peut à elle seule corriger, réduire entièrement des problèmes acoustiques de salle par des modifications numériques du signal. Sur le même principe que la correction numérique ne peut aller au delà du traitement du signal, et ne peut corriger tous les éventuels défauts et imperfections acoustiques des enceintes. Au final, le son est bien traduit par des enceintes acoustiques, et un comportement acoustique de salle d'écoute, le système de correction numérique, placé en amont, ne peut par principe pas prétendre tout régler à fond et sans accidents collatéraux. La correction numérique ne peut que tenter de réduire des soucis acoustiques dans certaines limites; il ne peut en venir à bout dans tous leurs aspects. Pour illustrer plus précisément mon propos: avec des haut parleurs par exemple souffrant de défauts spécifiques, un filtrage actif ne pourra réduire tous les défauts. au final, c'est l'enceinte qui s'exprime, et modifier le signal électrique ne travaillera jamais que sur le signal électrique, c'est l'enceinte et le HP qui ont toujours le dernier mot. Prendre un HP de mauvaise qualité (ou souffrant de défauts, comme par exemple une membrane qui apporte une coloration), tout comme une acoustique à problèmes, ne pourront jamais être complètement réglés par une modification numérique des signaux musicaux: les signaux modificatifs introduits par les corrections numériques, pour contrecarrer des réflexions indirectes perturbatrices, s'expriment aussi en sons directs, en même temps que les sons musicaux initiaux; ce qui ne manque pas de perturber la réception sonore directe, et de brouiller les phasages.
Mon credo sur ces aspects: traiter les problèmes à la racine: problème d'enceinte ? choisir des enceintes de qualité, exemptes des défauts relevés. Idem pour les électroniques. Et en cas de problèmes acoustiques, opérer des soins et des traitements acoustiques, en priorité.

Audionec

Belle surprise que ces drôles d'enceintes. Du matériel résolument ésotérique.

Audionec-salon HiFi-2013 Les HP médium de ce modèle sont des cylindres de grande hauteur, émettant des ondes non sphériques pour la partie du spectre correspondant. Le résultat est une musique ultra précise, mais qui reste naturelle, vivante, très spontanée, détaillée, riche. les attaques de cordes y sont superbes.

Audionec-salon HiFi-2013

Par contre, grosses difficultés de directivité. Les sons sortent vraiment des enceintes, au lieu de déployer une scène sonore tridimensionnelle qui s'émancipe des enceintes. Vous êtes sur un siège proche du centre, légèrement sur la gauche, le son sort d'une enceinte. Vous vous décalez d'un siège à droite, tout le son provient à présent de l'enceinte de droite. J'imagine que cette directivité très marquée (trop) est inhérente à cette technologie, et est un vrai défaut. Mais pour de nombreux autres aspects de la restitution, c'est vraiment un rendu haut de gamme. Qui colle bien au coût de cette installation, des enceintes aux électroniques avec correction active poussée.

Yamaha

Entendue en avant salon à la soirée B&W / Yamaha au magasin Elecson le jeudi précédent le salon, je retrouve ici ces 2 appareils (ampli et lecteur CD/SACD de la série S 3000) par lesquels Yamaha se relance dans les appareils stéréo milieu de gamme (appareils à plus de 4000 € chacun).

(Photo jointe  très prochainement, je l'ai laissée dans un autre ordinateur)

Ça marche plutôt pas trop mal; on note la présence de réglages dont quelques audiophiles regrettaient la disparition quasi généralisée dans les électroniques actuelles (réglages de balance, de tonalité grave/aigu, ...) Présentées ici avec des enceintes reconnues (PMC, Proac et les enceintes Sovao, enceintes de la marque Yamaha) . Présentation d'un ampli audio-vidéo Yamaha à 11 canaux. (je n'ai pas assisté)

Tad

Passage très rapide (trop), plutôt bonne à très bonne impression.

TAD-salon-HiFi-2013Bien d'autres matériels, je n'ai pas assisté à tout. Je me suis rendu compte trop tard que je n'étais pas allé écouter les nouvelles électroniques Gato-Audio présentées par Hamysound, pas d'écoutes non plus chez Mulidine, ni pour l'enceinte Bleue de Dominique Mafrand (c'est le souci quand on passe jeter un œil et que c'est la demie heure de musique de la salle voisine, on oublie parfois de revenir).

Nad-salon-HiFi-2013Systèmes entrée de gamme abordable, et moyenne gamme, chez Nad

 Josound-salon-HiFi-2013Josound, déjà présent au salon en septembre.

Démos en Musique dématérialisée, et vinyle, les 2 sources en progression dans les salons de cet automne.

Quadral-salon-HiFi-2013Enceinte Quadral et son filtre particulièrement bien rangé.
On a vu filtres plus bordéliques, en apparence tout au moins. Après, l'ordre esthétique fait-il la musique ? certes non, les impératifs ne sont pas les mêmes: circuits courts, risques de perturbations électro-magnétiques et parfois mécaniques, un circuit se pense avant tout électroniquement, en faisant gaffe aux éventuelles interactions entre composants, et en isolant même le filtre des pressions acoustiques générées par les HP sur les modèles haut de gamme. Ces considérations générales ne sont pas liées spécifiquement à ces enceintes Quadral, que je n'ai pas écoutées (pas passé au bon moment, pas revenu ensuite).

Mention spéciale à la moquette des salles du Marriott. Les années 70 érigées en monument de style. Faut avouer que ça casse un peu (beaucoup) l'esthétique de tous les matériels présentés.

CD-salon-HiFi-2013Dans les halls, plusieurs stands proposent des CD et vinyles audiophiles. Pas mal de personnes acheteuses (pressages japonais, SACD, disques ou labels réputés, ...)

Cables-Analysis-salon-HiFi-2013Tiens, mes câbles Analysis du début ... les revoici donc, exposés en public !
Ils semblent avoir rencontré un certain succès.

Précision technique: des écoutes incomplètement optimisées, moins enthousiasmantes que chez des revendeurs ou chez soi, ce n'est pas totalement anormal. Sachez que les exposants doivent faire avec des acoustiques compliquées, des perturbations spécifiques (bruit ambiant, parois mobiles, salles inhabituelles), que certains exposants n'ont eu la disponibilité des salles qu'à 19h la veille, avec encombrements au parking, aux ascenseurs et autres pour acheminer les matériels.
On note cependant que certains s'en sortent mieux que d'autres, et que certaines réussites sont assez récurrentes sur plusieurs salons, soit du fait des matériels d'écoute mis en oeuvre, soit de savoir-faire de mises en oeuvre par les exposants, soit pour certains de placements judicieux, de traitements acoustiques plus ou moins lourds (avec efficacités variables, le nombre de dispositifs ne signant pas forcement les meilleurs résultats), jusqu'aux traitements numériques. Mais rien de direct: on constate des gros échecs, comme de grandes réussites, aussi bien chez les jansénistes qui n'ont que du matériel HiFi en écoute mis en oeuvre, jusqu'à des grosses et impressionnantes artilleries de traitements acoustiques + numériques . Une chose est sûre, le contexte acoustique est particulièrement difficile, et certains savoir-faires (choix de matériels, et mise en oeuvre) signent de vraies compétences et expériences dans ce domaine.

Et quoi d'autre ?

Et bien un salon, c'est aussi des rencontres. Des programmées, et des inopinées:
-des rendez-vous avec des clients, pour voir et entendre ensemble certains matériels, avoir des précisions techniques précises sur des projets en cours, pour vivre quelques moments musicaux sur certains systèmes,
-des partages d'écoutes avec les copains, qui signalent des trouvailles, des enthousiasmes, des déceptions, que l'on va évaluer à notre tour, avant de confronter nos impressions, ressentis et perceptions,
-des échanges avec des confrères revendeurs, ce qui nous permet de pleurer sur notre triste condition, les difficultés, la crise, ... (je déconne: tout n'est pas noir, loin s'en faut. Certains ont des difficultés, le disent ou le cachent, d'autres ont toutes les raisons d'estimer bien s'en tirer malgré ce contexte de crise généralisé, voire d'afficher un optimisme prudent pour le travail déjà accompli et les résultats déjà engrangés cette année),
-des échanges avec les fabricants et distributeurs, soit formels, sur des aspects techniques des appareils, les nouveautés, les changements, sur la partie commerciale, soit des échanges plus généraux, sur le salon, sur l'activité.
Et puis aussi, au delà des aspects professionnels avec les fabricants et distributeurs, des échanges amicaux; on se raconte nos guerres, j'écoute la narration des leurs plus exactement, et je découvre peu à peu, au travers d'histoires particulières et anecdotiques parfois, l'histoire humaine de la Hi-Fi française, par ces conversations avec quelques unes de ses grandes figures qui ont fait et vécu cette histoire de l'intérieur. Des problèmes ou informations actuelles trouvent souvent leurs résonances dans ce qui a été vécu, dans l'histoire des personnalités de la Hi-Fi, de leurs relations parfois compliquées, des amitiés et respects comme des rivalités, des comportements variés, des petits évènements qui ont produit les situations actuelles. Très intéressant, éclairant parfois, drôle souvent (car ça donne lieu à de sympathiques gros chambrages entre personnes de même génération qui ont partagé pas mal d'aventures, de rigolades, de difficultés, de coups durs, de réussites, de déconnades).
Et ces rencontres permettent aussi de nouer des relations commerciales nouvelles, souvent après avoir enclenché depuis quelque temps des relations, au cours de salon précédents.

Personnellement, j'ai mis le doigt dans l'activité HiFi un peu au culot (mais avec un projet sérieux), lors d'un salon, auprès de Jean Marie Reynaud. Ce qui a, de soi-même, permis d'en établir d'autres. La "carte" JMR, consciencieusement gérée, a permis d'ouvrir bien des portes, a par la suite facilité bien des contacts et des demandes de distribution (Atoll , 3D Lab, mais aussi Plinius, puis Audiomat, ...). Le respect, l'aura JMR est ce qui m'a naturellement donné accès à nombre d'autres marques. Par la suite, d'autres rencontres salon ont rendu possible de nouvelles ouvertures. Je pense à l'instant à David Rio, qui a ouvert l'accès aux marques Gryphon, Meitner et EMM Labs.

Et pour ce salon, un nouveau contact peut-être, une nouvelle marque ?

Et bien ... oui.
C'est arrivé naturellement, presque fortuitement, au cours de discussions détendues, sans volonté et plan de départ, grâce notamment à ces échanges "off", depuis plusieurs années, lors des salons (et dans les bars des hotels qui abritent les salons), lors de pauses, de fins de journée ou de fins de salons.

L'annonce "officielle" sera faite très prochainement, il faut préalablement que j'en prépare l'environnement (technique).

Bref: un salon, c'est des découvertes de matériels, des confrontations avec des matériels nouveaux ou déjà bien installés que l'on évalue un peu plus, des configurations les plus diverses, avec des degrés de réussite musicale les plus variés, des surprises parfois (des matériels ou associations dont le résultat est à rebours de ce qu'on en imaginait), et puis ce sont des rencontres, et enfin, bien sûr, de la musique: comment est-elle retranscrite, quels critères sont intéressants ici ou là, où et comment sont les avancées réelles, que propose la technique en matière de fonctionnalités émergentes (démat', DSD, streaming, systèmes actifs, ...) ou renaissantes (vinyl, tubes, ...). Une aventure humaine, technique, sensible et artistique, par laquelle on essaye de pousser vers l'excellence, pour avancer, pour le plaisir, pour plus d'émotions. Et avec en plus le plaisir du partage, tant des résultats, que des efforts pour y parvenir, aussi bien avec les acteurs (les fabricants, les revendeurs et leurs choix, la presse, ...) qu'avec les bénéficiaires: tous les utilisateurs de ces machines à faire de la musique pleine de vie.

Discussions sur le salon, sur le forum Enceintes et Musiques