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Audiomat Opéra Ref 12, 3DLab Master, JMR Abscisse: compte rendu d'écoute

Je pose ici, dans le site, un compte rendu de nouveau système proposé il y a quelques semaines par un client, Alain.

Le compte rendu a été initialement publié sur la partie forum. Je déplace ici les parties "écoutes", pour pouvoir joindre certains des extraits musicaux indiqués (ceux que j'ai pu trouver sur Qobuz).
Il est toujours possible de réagir et d'échanger sur ce témoignage, sur le forum Enceintes et Musiques.
Le compte-rendu d'Alain:

"C’est fait. Ressorti de chez Enceintes et Musiques avec un ampli à lampes Audiomat Opéra Ref12, un lecteur 3Dlab Master et une paire de (bien belles) JMR Abscisses. :D

Premières notes.
Masse orchestrale avec chœurs, voix solistes. Bach, Oratorio de Noël (Herreweghe. Harmonia Mundi).

Ampli froid, sorti du carton: un peu (légèrement) dur, un peu métallique sur certains forte. Mais déjà des échos de salle qui permettent de la dimensionner, des enceintes qui n’existent plus en tant que point sonore. Et puis dès la plage 5, une flûte solo qui fait dresser les poils des bras. Heureusement que je suis assis.
Emplacement d’écoute peu critique. Les JmLab, en configuration d’Appolito étaient très sensible au centrage de l’auditeur dans une zone d’écoute bien déterminée. Ce n’est pas le cas ici avec les Abscisses, que ce soit en hauteur ou en profondeur, ou un peu sur le coté

Jozsef Reti (Arias, Hungaroton) : la voix a ce coté charnel que j’adore sans être finalement légèrement empâtée, ce qu’elle était le système précédent (Grand X -pseudo de Xavier de Grandsaignes, d'Enceintes et Musiques -NDLR- fait bien ses démos en essayant de nous déshabituer, de nous déconditionner des habitudes d’écoute précédente. Il a finalement bien raison).

Piano : 4è Gnossienne de Satie (Daniel Varsano, Sony).

Beaucoup de détails : le pied sur la pédale… mais un grave pas encore tout à fait présent (mais j’ai été prévenu par le spécialiste. Ca viendra), et surtout une sensation de « sentir » l’attaque du marteau sur les cordes. Sidérant. Je ne l’avais jamais entendu comme cela (même sur un ensemble valant le double du prix). Une sensation charnelle de la musique présente…ouah. (wafette qui écoute depuis la pièce d’à côté : « c’est beaucoup mois criard qu’avant ». Nan : avant le piano était rond, moins détaillé avec les enceintes vintage. Moins sensuel).
Je dirais que le lecteur 3Dlab Master apporte une richesse de détails qui me manquait avec le Rega Apollo, et que, bien alimenté, l’ampli apporte sa dimension de musique, de suavité et d’humanité, et que les enceintes passent tout cela. Chapeau aux créateurs.

Allons y pour le bas du spectre. Orgue : Toccata et fugue en ré mineur (Isoir, Calliope). Ah oui, les murs ne vibrent pas dans le grave. Quoique, si je monte le volume… Aurais-je du prendre les Orphéo ? (je craignais justement un grave envahissant!). Patience, je vais écouter les conseils de Xavier, le « grave » viendra plus tard avec le rodage de l’ensemble. Mais quand même, quelle acoustique. L’orgue est vivant, présent. Les notes s’enchaînent sans acidité.

Autre voix : celle de Iegor Reznikoff (le chant du Thoronet, Studio SM). Alors là, je découvre que ce système va beaucoup, beaucoup plus loin : l’acoustique de cette nef - que je connais bien - à la résonance très longue, où la voix humaine fait chanter la voûte se retrouve avec une toute sa véracité.

Symphonique : 7ème symphonie de Beethoven. (Karajan, DG).

Je n’ai pratiquement plus la saturation sur les tutti d’orchestre, plus exactement l’impression de fouillis sonore certainement liée à l’âge des anciennes enceintes, qui avaient pourtant bien été améliorées par l’IN 200 et un choix de câbles adéquats. Mais, l’ampleur complète de l’orchestre dans sa salle n’est pas tout à fait là. Le système « double du prix » faisait mieux (mais les budgets ont un fond, hélas !). Cependant le rodage de l’ensemble devrait apporter une plus grande ouverture à ce que j’entends et je réécouterai dans quelques temps pour me faire une idée plus définitive. Cela dit, c’est tout à fait audible agréablement.

Voix féminine : Elly Ameling. Schubert. Le pâtre sur le rocher. (DHM).

Vielle cire que j’avais beaucoup aimée sous sa forme vinylique, il y a bien longtemps sur Linn Sondeck, préampli Linn , Audioanalyse A9, enceintes Linn. Le CD passé sur l’ensemble montre une prise de son datée (1965), mais l’émotion de ce lied passe très bien avec la sublime voix d’Elly Ameling. Et les détails sont là: à un moment on entend un bruit de lèvres sur la clarinette de Hans Deinzer. Je recherchais un lecteur CD qui soit détaillé dans ses capacités d’extraction, je suis servi ! Et ce n’est pas une extraction chirurgicale ou barbare; c’est tout en finesse et subtilité.

Jazz: Dave Brubeck. Take Five (Télarc).

(NDLR: ce n'est pas ici le label Telarc, non disponible sur Qobuz)

Prise de son présentant pour moi toujours ce défaut : droite - gauche - centre. En particulier la batterie trop ponctuelle à gauche. Dommage pour ce point de la prise de son car il y a beaucoup de détails (balais) et le saxo est très suave, la netteté et la dynamique de ce disque sont très agréables.

Reprise de l’écoute. Vers 9h de fonctionnement, en écoutant un disque de valses (Waldteufel, Nimbus), je sens qu’il se passe quelque chose. Du grave apparaît: violoncelles et contrebasses deviennent plus présents en même temps que des petites duretés sur les forte s’atténuent ou disparaissent, et on sent une ouverture de la scène sonore, une « libération » (le mot est-il juste?) de la retranscription musicale. C’est très, très étonnant de constater ces modifications.
Réécoute donc d’un morceau de début de disque que j’avais écouté avec attention (Espana de Chabrier). Ah oui, ce n’est plus tout à fait pareil : beaucoup plus d’échos de salle, de dynamique, de cordes graves. S’il reste une « marge de progression », cela promet !!! Car l’équilibre général reste légèrement « montant », mais sans agressivité aucune.

 

3DLAB Master vs Rega Apollo :
deux disques :
- JG Queyras (j’aime bien) : le Rega est agréable, vraiment « médium », presque un peu aguicheur, avec une petite impression désagréable de son « découpé » (on ne doit pas théoriquement entendre l’échantillonnage, n’est-ce pas ?). Le 3Dlab est plus précis, presque un peu raide, mais son est beaucoup plus complet, détaillé, fouillé, fluide et homogène, droit.
- Beethoven 7ème symphonie (Carlos Kleiber, Philharmonique de Vienne, DGG) :

Le 3Dlab lisant la piste SACD, c’est la claque : il est très loin devant l’Apollo en terme de dynamique (les premières notes du presto), d’écho de salle, de lisibilité des détails (l’impact des maillets sur les caisses claires…) de passage des envolées de l’orchestre où la saturation arrive beaucoup plus loin (ou c’est mon oreille qui sature !), d’image stéréo. Vite, je range le Rega, - pas envie d’aller plus loin - on n’est plus dans la même catégorie, c’est évident."

Alain

NDLR: suite des échanges, et questions et considérations techniques ici

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