Les nouvelles enceintes Euterpe Suprême, créées par Jean Claude Reynaud, modèle que nous avons en écoute depuis quelques semaines maintenant, sont désormais arrivées à maturité.
Fiche produit des enceintes JMR Euterpe Suprême
Je peux témoigner: elles n'ont pas volé leur tout récent "Choc Hi-Fi de l'année" décerné la veille du Festival du Son par Philippe Venturini et la revue CLASSICA:
Le Choc Hi-Fi CLASSICA 2014 décerné à une seule enceinte: le modèle JMR Euterpe Suprême, réalisé par Jean Claude Reynaud. Bravo à CLASSICA et à Philippe Venturini pour avoir su repérer les qualités musicales remarquables de ce modèle attachant.
C'est une vraie grande enceinte, avec un rendu particulièrement homogène, stable, très dynamique, du coup capable de nuances très subtiles, qui déploie une scène sonore tridimensionnelle très riche. Les écoutes de ces derniers jours nous ont procuré d'intenses frissons.
Forcément, avec des rendus de cette nature, il est important de soigner les électroniques associées, pour laisser parler toutes ces qualités: les appareils associés doivent eux-même être en mesure de passer ce qu'on attend d'un rendu de haut niveau.
Et bien sûr, vous vous doutez que pour en parler comme ça, on a quelques propositions intéressantes d'électroniques qui sont conformes à ces exigences.
Rodage maintenant très avancé: après un temps de flottement qui nous a paru assez long (l'impatience ... !), les récentes écoutes en témoignent sans l'ombre d'un doute: nos Euterpe Suprême ont atteint leurs performances de croisière, qui sont situées largement au delà ce ce qui était envisagé.
Et comme toujours, nous y sommes maintenant accoutumés, le changement s'est manifesté de manière ponctuelle, comme une sorte de basculement, après une longue période d'apparente non évolution.
Ce phénomène de "seuil" est toujours impressionnant et incompréhensible. Mais une fois encore, c'est ainsi que se dessine l'évolution liée au rodage de ces enceintes.
Sur quel "effet" se joue cette évolution mise en route par le rodage ?
Sur la fluidité du message musical, un peu comme une sauce qui vient lier les différents parfums d'un plat, venant sublimer chaque essence individuelle des différents ingrédients. On est passé d'un rendu de qualité technique mécaniquement irréprochable, à quelque chose qui transmet le sel de la vie, l'émotion accessible par les sens, la mise en présence de la musique.
Euterpe Suprême au premier plan, en cours de montage (reste à mettre les pointes), et au second plan l'Euterpe qui la précéda. On joue aux 7 erreurs ?
Avec une amplification correspondant aux enceintes (gamme et tarif), je n'ai pas hésité à mettre une source de premier ordre: lecture réseau de compétition (correctement faite avec les bons appareils, c'est aujourd'hui la source la plus performante disponible, en plus à prix doux !), et DAC de gamme bien supérieure. Cette apparente incohérence entre les gammes d'appareils n'en est pas une à l'écoute: le système Euterpe-ampli suit extraordinairement la source très haut de gamme que nous avons reliée au système. Et le rendu procuré est très largement au dessus de nombre de très gros systèmes que l'on a pu entendre au salon ce week-end.
Les Euterpe bouillonnent de vie. Par chance, leur trouver des compagnons de jeu en électronique n'a pas été trop difficile avec ce qu'on a sous la main, des appareils dont la sélection a fait l'objet de soins attentifs, rigoureux tout autant que gourmands de musique.
Ce Choc HiFi Classica de l'année qui récompense déjà ces enceintes, et les distingue de toutes les autres propositions actuelles, n'est pas usurpé. Et la performance n'est pas que technique, elle sert la musique d'une manière admirable.
Hier soir encore, le système complet autour des enceintes enfin mûries m'a "capturé", je n'ai pas pu décrocher du canapé pendant plusieurs heures. Pourtant, j'aurais toutes les raisons d'être blasé, par les autres matériels à disposition permanente dans la salle d'écoute. Mais ces performances dans cette gamme de prix, et la nature vivante de la musique, m'ont scotché jusqu'à très très tard dans la nuit.
Je dois dire à nouveau bravo à Jean Claude Reynaud,
et j'exprime mon respect à Philippe Venturini, de la revue CLASSICA, pour avoir eu l'oreille de repérer, parmi toutes les propositions, le modèle qui pose très efficacement la musique, sans "manières", mais avec justesse, conviction, et sensibilité.
Vous avez un projet d'équipement ou de renouvellement de système d'écoute, venez écouter ce que peut donner à la musique la technique correctement menée.
A l'écoute des Euterpe Suprême dans une composition très efficace, je serais étonné que vous ne le soyez pas.