Message non lu
26 juin 2017, 22:55
Eh oui: pas d'internet, les bibliothèques compliquées à pratiquer, que d'heures passées à la FNAC (du temps où il y avait de tout et des vendeurs vraiment qualifiés et passionnés de leur secteur), et choper les rencontres et les occasions tel un alcoolique qui peut renifler le bon filon à 50 km à la ronde. Celui qui en veut arrive toujours à trouver de quoi, il y a un sens juste pour ça
J'ai rencontré des alchimistes, déambulé dans des charpentes et autres endroits normalement interdits (Notre Dame à Paris, et autres), rencontré des allumés et des barrés géniaux, avec du culot, de la soif de découvrir, des cours en loucedé en auditeur libre dans des écoles où on est pas inscrits, des conférences et visites ahurissantes.
J'en suis arrivé à donner des cours/conférences payés, à la demande des profs qui m'avaient repéré, à des élèves de fin d'étude d'archi, l'année précédant mon entrée dans cette école en 1° année en tant qu'élève . Et durant les études, j'ai reniflé comme un chien fou toutes les opportunités de voyages / visites atypiques. Ca forme la jeunesse, un poil plus que de surfer sur une toile aux informations bien peu palpables, comme en sont réduits nos ados d'aujourd'hui
Cette curiosité active, qu'on pratiquait à plusieurs, même si chacun de notre coté souvent, est aussi une forme de sport, cérébral pour partie, mais riche en émotions !