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Le vrai bon tube n'est pas rond !

"Le tube, c'est rond" lit-on régulièrement.

Rien de plus faux, si c'est ainsi qu'on veut définitivement caractériser la totalité des appareils embarquant cette technologie, à qui l'on assigne trop souvent  l'idée d'un rendu musical et sonore écourté, plus "pépère" que l'original. Généraliser un jugement aussi partial, aussi partiel, qui ne dit la vérité que d'une partie des matériels désignés, constitue un point de vue erroné qui fait passer à coté de très belles réalisations, à coté de solutions très qualitatives et bénéfiques pour la retranscription musicale.

On parle ici des électroniques à tubes, réalisant la phase d'amplification du signal par des tubes électroniques, ou lampes, par différenciation avec les électroniques à amplification numérique, et par différenciation avec les électroniques à transistors (ces derniers composants électroniques ayant majoritairement remplacé les lampes, offrant dans un premier temps régularité et fiabilité, miniaturisation (permettant l'arrivée des premiers postes à transistor, premiers appareils électriques nomades), température basse).

Effectivement, nombre de réalisations d'appareils à technologie d'amplification à tubes offraient et offrent toujours pour certains d'entre eux un rendu caractéristique, caricatural même, combinant un rendu plus ou moins "soft" ou mou, arrondissant les angles (encore désigné comme rond), sans aspérités, peu dynamique (capacité à exprimer des différences de niveau aussi bien très étendues que minimes), où tout détail et toute notion de "transparence" sont exclus ou diminués, avec une bande passante écourtée aux 2 bouts (graves en retrait et balourds, et aigus en berne). Pour vous donner une image, imaginez de placer les enceintes (ou les instruments de musique et les voix)  sous un édredon. Voilà, vous avez un rendu rond, mou, qui donne une idée de la typologie de son proposé par certaines électroniques à tubes. N'acceptons pas cette généralisation abusive, ne faisons pas des champignons peu ou pas comestibles les seuls champignons possibles qui se puissent trouver.

Il existe plusieurs appareils usant de cette technologie à tubes, qui ont su évoluer, acquérir les niveaux qualitatifs des rendus des bons appareils à transistors et numériques: très grande bande passante, graves profonds, puissants, et sachant faire preuve de maîtrise, de rapidité à l'attaque comme à l'extinction, et de timbres très différenciés, de grande transparence, lisibilité, et des aigus précis, limpides, avec une belle aération et respiration de l'ensemble des musiques proposées (selon ce que l'enregistrement contient).

Ces appareils proposent de plus une très belle présence et matière de sons qui font, à gamme équivalente, souvent défaut aux amplifications d'autres technologies (retranscription très incarnée des instruments, voix, éléments d'acoustiques de salles, ...) et un sentiment de puissance et d'ouverture. Nous avons rencontré ces appareils, et les proposons aux amateurs de musiques qui en apprécient les spécificités, et n'auront aucunement à souffrir des inconvénients de rendu des autres productions souvent pas assez ou mal abouties pour un certain nombre d'entre elles, qui ont généré cette fâcheuse et inexacte réputation.

Hier encore, des écoutes sur de bonnes enceintes ont pu éclairer de manière sensible ces éléments, et réouvrir cette technologie aux oreilles et à l'attention d'un ami visiteur, venu évaluer différentes solutions d'amplification pour une belle paire d'enceinte DIY (= Do-It-Yourself, Fais-le-toi-même !), enceinte auto construite que nous avons eu le plaisir d'entendre, et que nous jugeons plutôt très réussie.
Même réflexion pour le  type de tubes équipant les appareils écoutés: des EL 34. Rien de l'écoute n'a ressemblé à ce que l'ami avait précédemment lu ici ou là sur ce type de lampes, il n'y avait qu'à s'occuper de la musique, aucune coloration ou limitation particulière n'a été relevée sur des enceintes particulièrement transparentes, dynamiques, à la bande passante très étendue.

Nous avons non seulement réhabilité cette technologie à ses yeux et son esprit, après de précédentes expériences particulièrement décevantes pour lui avec cette technologie, et après les lectures et compte rendus caricaturaux tels que ceux que nous avons mentionnés à propos de cette technologie des tubes. Par ces écoutes, nous lui avons ouvert un peu plus le champ des possibles, pour l'électronique qu'il envisage d'associer à ses enceintes.

Comme je répète aussi souvent que possible, en Hifi comme dans une majorité de domaines, opérer des généralisations de principe est souvent une vision simpliste, réductrice, et par là très souvent fausse, qui crée le gros handicap de fermer la possibilité de solutions efficaces à de nombreux problèmes donnés.

Ecoutes réalisées avec les amplificateurs intégrés Audiomat Arpège Référence 10 et Opéra, sur enceintes JMR Abscisse.

Et les changements de tubes, et le choix de tubes, et les réglages, ... ?

Rien de bien sorcier avec les appareils à tubes que nous avons sélectionnés, tant qu'on ne cherche pas à se compliquer la vie pour rien:

-quand il devient nécessaire de remplacer les tubes (durée de vie estimée à 3000 heures), il suffit de demander à votre revendeur un jeu de tubes fourni par la marque.
-remplacer les tubes comme on change une ampoule, aucun réglage à faire avec les appareils Audiomat sélectionnés.

Nous vous invitons à la découverte de ces beaux appareils made in France, documentation (Enceintes JMR Abscisse) et fiches produits (amplificateurs Audiomat) ci dessous, visibles et écoutables en permanence dans notre salle.

Les amplificateurs à tubes Audiomat (lien)

Les enceintes Jean Marie Reynaud  (JMR) Abscisse (lien)